mardi 4 octobre 2016

Macron toujours... et Cabres

Vendredi 30 septembre

Claire, Jean Claude, Jean Marie
TPST 4 heures

L’objectif est de se balader l’après-midi dans l’amont de Cabrespine pour farfouiller la rivière en cette période de sécheresse.
La matinée est libre, du coup je vais faire un tour à Macron avec la perfo pour seule compagne…

J’ai un genou en vrac, et la position allongée au fond du tube est un vrai plaisir.
Jean Mi a effectivement bien travaillé. Je commence à percer mais l’acu rend l’âme au bout de qq secondes…Après de multiples essais identiques, force est de constater qu’il semble mort ; et pour 2 heures je n‘en avais pris qu’un ! Je maudis le responsable matos qui ne l’a pas chargé comme convenu !
Quitte à être là je joue du burin/massette et je sors une bonne gamate. Le profil commence à changer : du rond parfait on devine la verticalisation qui suit. Encore une séance et on peut atteindre le méandre.

Profil classique "en haricot" derrière : arrêt sur rien (!) pour l'échelle c'est un mini burin pas une barre à mine.


Courant d’air parfois fort, alterné.


Après midi :
Descente à Cabres. Claire boitille (elle s’est cassé un orteil contre le pied d’un divan qui lui n’a pas souffert) Pour moi c’est difficile avec un genou raide. Seul, Jean Claude gambade et sautille légèrement de bloc en bloc. Il me regarde passer les ressauts sur les fesses e boiter bas. Il me baptise sue le champ ‘Geoffrey de Peyrac » ! Pour les moins de 50 ans voir sur Wikipédia.
Le niveau de la rivière est plus haut que ce  que nous pensions il a du pleuvoir sur les sommets). Nous arrivons à la porte bloquant le passage vers la salle des chauve-souris. La galerie est parfois parcourue par un courant d’air violent. Il est inconstant et on a du mal à repérer d’ou il vient et ou il part. Certainement vers le sommet d’une faille mais impossible d’aller voir avec ma patte.
Au retour après un ramping je tombe sur une galerie ensablée qui coupe la rivière. Mais il n’y a aucun courant (d’eau)…
Revenus à l’entrée Philippe nous sort une topo. Ce que j’avais pris pour une boucle de la rivière est noté comme « lac » Il s’agit certainement d’un conduit supérieur : les signes de mise en charge avec courant y étaient bien nets.
Conclusion : fureter à la recherche d’un amont possible nécessite de chercher dans la salle des chauves-souris ou de se refarcir toutes les escalades qui ont certainement été faites et dont certaines sont franchement pas sympathiques : trémies instables +++

2 commentaires:

masdan a dit…

C'est dur de vieillir....Hihi, Faut être carré sur la logistique :-D

masdan a dit…

Ce n'est pas une barre à mine, mais mine de rien, ça avance....