dimanche 16 octobre 2022

Le furet est lâché

Aven de la Courounelle, Minerve

Dimanche 28 août 2022

TPST : 3H

Emile, Sylvain

Publi d'une sortie de fin août! Mieux vaut tard que jamais ...


Je voulais prendre un peu de temps pour revoir le fond de la Courounelle. J'emmène Emile, un peu parce que je sens que la grotte lui plaira, surtout parce que je sais qu'il ira beaucoup plus loin que moi dans les étroitures finales.

Le puits d'entrée se prête merveilleusement bien à l'apprentissage sur corde.

Une fois en bas nous partons d'abord dans l'amont revoir l'étroiture finale dans laquelle j'avais hésité à m'engager la fois précédente.

Bien m'en a pris! J'entends Emile grogner sur plus de 10  m de long dans ce boyau très étroit. Puis le conduit s'élargit et il pénètre dans une salle plus confortable recouverte de gravier au sol. En sachant que l'on peut s'y retourner, j'hésite un temps à tenter de le rejoindre mais l'entends revenir. Il faudrait creuser le gravier entre sol et plafond pour poursuivre dans cette salle .


Nous mettons le cap sur le fond sans trainer. Il faut dire que nous ne sommes pas gênés par l'eau. Rien ne coule et seuls quelques marmites sont encore en eau. La dernière voute mouillante est même complètement à sec !




Une fois au fond, je tente le passage au sol dans le très étroit méandre plutôt qu'en hauteur. Paradoxalement je passe plus facilement que le kit !

Premier élargissement en marmite puis à nouveau au choix dans du très fin au sol ou du guère plus large en boîte au lettre 1,5 m plus haut.

Je rejoins le point atteint par le haut la fois précédente dans un élargissement de 2 x 2 m.

Impossible pour moi d'aller plus loin par le bas. Je le déconseille également à Emile mais avant que j'ai pu finir ma phrase il est déjà passé !

Pendant qu'il prospecte, je mets en oeuvre mon plan qui consiste à tenter d'escalader pour rejoindre à 3 m de hauteur un élargissement du méandre. Emile en faisant le tour me confirme que je peux le rejoindre. Les parois tapissées de boue m'incitent à sortir le minimum de matériel. Je m'élance donc dans une escalade en artif originale sans baudrier, simplement équipé du petit perfo et de deux étriers.

Je rejoins alors Emile en redescendant à son niveau 5-6 m plus loin. Le méandre s'élargit et nous permet de progresser d'une vingtaine de mètres de plus jusqu'à un point bas ou les débris végétaux déposés par la rivière touchent presque le plafond. Désob atypique dans des feuilles et glands pas du tout décomposés sur 30 cm de hauteur jusqu'au gravier. Nous passons mais pour être à nouveau bloqués 3 mètres plus loin.

Cette fois le chantier est plus conséquent et l'espoir d'aller plus loin réduit à néant. 

Demi-tour et sortie au pas de course. Les dernières vasques pleines nous permettent de nous décrasser et refroidir avant la sortie en plein cagnard.

Sur le chemin du retour nous croisons un spéléo et un enfant ayant eu la même idée que nous. Il nous confirme qu'autrefois le fond allait beaucoup plus loin et qu'ils avaient presque recoupé le ruisseau de Coupiat, avec présence de racines. On est pas près de les revoir ...

4 commentaires:

masdan a dit…

Et bien ton péquélet est arrivé à mon point terminal de Jadis le gravier qui vient presque toucher la voute laisse passer de l'air, mais est un peu calcifié. Il peut y avoir une possibilité de progression sur 4 ou 500 m de plus...Bon il faut élargir un peu le boyau, mais avec des pailles no problémo. et plus que d'attaquer les graviers pignere la voute. C'est l'amont du ruisseau souterrain,l'entrée de la grotte s'est creusé plus tard...

Stoche a dit…

Ton spéléo avec un enfant a l'air d'exagérer un peu. Il y a encore beaucoup de distance entre l'ancien fond de la Courounelle et le ruisseau de Coupiat. Même si un vieil écrit du début de XX° siècle relate que la cavité ressortait dans ce même vallon. J'en doute beaucoup car toutes les autres publications sur cette cavité n'ont jamais mentionné cela. Bref, en tous cas, moi j'ai fait le trou dans les années 75 et je suis certainement celui qui a été le plus loin à ce moment là. Le fond du trou était effectivement plus loin qu'actuellement, de combien ? difficile à dire sans topo précise. 50 à 100m environ je pense. A l'époque je m'étais arrêté à une étroiture en baionnette après laquelle on voyait un élargissement mais il fallait désober. Depuis le fond du trou ne fait que reculer à cause des crues et il sera bien difficile de revoir ce fond. Encore une conséquence du réchauffement climatique avec des crues cataclysmiques qui ne se produisaient pas il y 40 à 50 ans.

masdan a dit…

En cherchant sur le blog du Sca , une petite incursion à la résurgence .Légèrement au dessus du plan d'eau conduite forcée bourrée de galets et graviers..
l'amont mérite quelques travaux...pour prolongements. Christophe: Erik m'a amené le capteur Co2, j'attends un aérateur de chantier avec 30 m de gaines diamètre 30 cm pour le T 22, le creusement de mon puits et pourquoi pas le trou du feu au dessus de chez Marie et Pupu...

masdan a dit…

La Sourounelle et la résurgence .Le fichier est bizarre question topos sur mon pc, mais s'ouvre très bien sur le portable

https://drive.google.com/drive/folders/0B3tz4L3srP5laTNvV2lRaHBmV2c?resourcekey=0-Nw4MKzzzOd2DkRZREEVb8Q&usp=sharing