Gavarnie
TPST : 2 heures
Claire, Jean Marie + Alain, Nestor, Philippe
Samedi 12 : arrivée vers 11 heures au col des
Tentes. Ballade espagnole vers le pic de l’Escoussane. Je craquerai avant la
fin : vire assez large mais caillouteuse et instable au dessus d’une
falaise de 200 mètres. Bien m’en a pris : en plus de la vire il fallait
escalader un bloc, facile certes, mais au dessus des 200 mètres précédemment
cités et sans aucune assurance…
Face nord du Taillon |
Zone d"exploration du club de Lavaur dans les années 80 |
Fara de l'Escoussane |
Petite escalade. Au dessous 200 mètres plein vide |
Sommet de l'Escoussane |
J’équipe le couloir incliné à 45°. Autrefois entièrement
glacé, toute trace de cette époque a disparu. A la place un amoncellement de
lames instables. Inutile d’essayer de purger. Toutes les plaques glissent les
unes sur les autres. Tant bien que mal on arrive au dernier surplomb. Un spit est
indispensable (30 ans plus tôt le ressaut n’existait pas, recouvert par la
coulée glacée) . C’est Alain qui avait la trousse à spit …
Nous ne pouvons que contempler le fond de la cavité ou se
dressait l’Igloo. A sa place un rocher. Sur le coté ce qui me semblait être la
paroi, magnifiquement taillée de coups de gouge d’un mètre de diamètre, est en
fait une ultime masse de glace, noirâtre. Le courant d’air qui l’a sculptée
monte violemment. Une ouverture s’est dégagée ? Nous ne le saurons pas,
faute de spit. Maintenant que je connais l’accès je reviendrai correctement
équipé pour vérifier. D’autant plus qu’à moitié couloir une faille pénétrable s’est
dégagée, bien ventilée également.
Photos à venir.
Entrée de l'Igloo |
Lundi 13. Le genou ne s’est pas amélioré et Alain ne se sent pas en état de monter aux grottes des Isards. Il parait que la galerie récemment dégagée des glaces et que nous avions suivie l’an dernier avec Michel a été explorée par une équipe suisse et a donné un réseau de plusieurs kilomètres ? Rumeur ?
Faute de monter à la brèche nous faisons le tour du Cirque de Troumouse que je ne connaissais pas.
4 commentaires:
De bien belles photos qui "titillent"l'envie de retourner dans ces contrées visitées il y a 37 ans déjà. Le changement climatique est véritablement entrain de changer les conditions en montagne à la vitesse "Grand V"....
Déjà un vieux club de croutons !!! Je parle spléologiquement parlant,après chacun fait ce qu'il veut ...
He oui. C'est comme mes voitures : elles ont toutes dépassé 200000 voire 300 mais elle tiennent la route. Pour combien de temps ?
Pour les grottes des Isards, Noël, pour cette année c'est cuit avec notre voyage en octobre. Mais l'année prochaine, réserves le début septembre, quelques broches à glace et on se les fait. En été c'est l'enfer.
Et on finira dans les canyons de la Sierra de Guara. Maintenant que tu es baptisé !
bien noté....;-))
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