Lundi 23 Septembre 2024 Jean Noël, Jean Marie TPST : 2 heures
Trou de la Ferrière ; Fournes (Photos, vidéos : les deux)
Pas assez nombreux pour travailler au Pémol nous en profitons pour revenir à la Ferrière avec un double objectif : faire la topo et mettre en place des barres métalliques pour tenir des blocs au dessus du passage donnant sur une éventuelle suite... La topo est un vrai plaisir : sec, pas une trace de boue !
Topo : des conditions de rêve |
Je ne sais que penser de ce trou. Ou est la suite ? Au fond de la faille (ou Sylvain a failli finir enterré) ? Ou sur un diverticule supérieur (ou Anthony a déstabilisé toute une paroi trémiesque) ?
Nulle part on ne retrouve de débris végétaux, signe du passage de l'eau. Et aucun courant d'air utile.
Arrivée dans la grande faille |
Jean Noël passe bien la tête (à plat ventre) à l'entrée du diverticule en question pour une visée aveugle.
"retourne toi et regarde au dessus" (les blocs collés (?) au plafond)
"même pas, je préfère ne pas les voir" et il ressort aussitôt.
Jean Noël devant le diverticule péteux |
Pourtant c'est bien au fond de ce diverticule que je vois le plus de chance de trouver une continuation. On mettra les barres après la topo.
Poursuite des mesures vers l'extrémité nord est, au dessus de l'éboulis ; un des points les plus hauts de la cavité).
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Je remarque quelques branchettes que j'avais ignorées les fois précédentes. Mais plus intéressant : un bidon complètement déchiré par la crue qui l'amené de l'extérieur. Il y a bien de l'eau qui est passé la récemment Mais par ou est elle partie ?
Restes d'un bidon amenée de l'extérieur par la crue de 2019 |
Dernier point, au plus bas, au fond de la faille ou Angélique s'était excitée. Si on n'avait pas insisté je crois qu'elle y serait encore. A sortir des blocs avec une efficacité diabolique. Visée aveugle donc. J'essaie quand même de voir plus loin. La tête en bas, posée sur le casque : l'autre paroi de la faille est bien visible (1 mètre de large). Le bas est comblé de terre et de blocs bien coincés.
Mais un petit détail attire mon attention : on dirait une feuille cartonnée coincée entre 2 blocs. Je gratouille comme je peux (je suis à la verticale, tête en bas) pour dégager des petites mottes de terre. Ce n'est pas une feuille cartonnée mais métallique. Je tire et elle finit par céder. Rétablissement ; pas des plus gracieux, pour me retrouver sur les pieds. La "feuille" (un panneau métallique en réalité) a été pliée en deux et coincée par la violence du courant.
Quel panneau ? Ironie du sort :
C'aurait pu être un panneau "sans issue" |
On le tient notre indice. Elle est là la suite. La terre au fond de la faille date de la dernière crue (2019 ?) et pour plier ainsi le panneau le courant devait être conséquent. Ce n'est pas un simple soutirage !
Du coup on ne met pas les barres censées protéger le chantier du diverticule. Mais comme on n'a pas les outils pour creuser on se retrouve vers 13h autour d'un bon rouge corse.
Avec une forte envie de revenir rapidement pour une désob tout ce qu'il y a de plus classique : terre, blocs, parois de la faille...
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