Samedi 28 Septembre 2024, Trou de la Ferrière, Fournes
André, Jean Marie ; TPST : 7 heures
Dopés par la découverte du panneau pointant le chemin suivi par l'eau (confer article précédent) nous revoilà chaud bouillant à la perte. Jean Noël bien qu'il n'ait pas (trop) rechigné à passer les étroitures a demandé un aménagement pour convois exceptionnels. C'est chose faite. Même la civière peut passer. J'espère que ce ne sera pas utile.
Stockage
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Le chantier terminé nous descendons en fond de faille. La terre très légère et aérée s'effrite sans difficulté. Des roches de la taille d'un demi parpaing se déchaussent facilement. Quelques petits vides accélèrent la vidange. André me remplace, il creuse sur la gauche (position sur la photo 1) et un vide important apparaît contre la paroi : 3 mètre au moins (André pronostique toujours 3 mètres).
A gauche d'André : la paroi NEst de la faille, très saine. Dessous, devant et derrière le bloc qui tient tout. Devant à gauche d'André : les 3 mètres de vide. Au dessus... la trémie. |
Le courant d'air remontant est parfaitement perceptible !!! Yes !!! c'est le souffle des profondeurs !!! Rien à voir avec celui ressenti dans les tubes d'entrée qui remonte aussitôt vers les effondrements situés en surface juste au dessus du trou. Et pourtant dehors il doit faire dans les 14°.
L'eau est passée, le courant d'air remonte. Il ne reste plus qu'à suivre ! Voilà pour la partie "enthousiasme".
Nous descendons d'un bon mètre. Un bloc assez long posé horizontalement nous arrête. Il est à 20 cm de la paroi mais a le double mérite d'être parfaitement stable et de tenir les blocs accumulés à droite. André choisit d'attaquer la paroi de gauche et de créer une bulle pour être à l'abri. Bonne idée mais il est vite évident que le bloc est trop près et nous empêchera de passer. On se résout à détruire la partie avant ; il est assez gros pour que la partie restante tienne l'avalanche. Chose faite. Je m'assied donc dessus et creuse sereinement à mes pieds. Horreur, sous moi le bloc a bougé, peu mais il s'est descellé. Je ne me croyais pas capable de remonter aussi vite le ressaut.
Remontée du ressaut |
Rien ne se passe. André redescend prudemment et teste au pied de biche les blocs. Tous sonnent creux !!
On n'a pas le choix : le bloc "stable" part en éclats ainsi que son voisin. Le sol est jonché de gravas. Au dessus la trémie tient suspendue, par habitude.
Une seule solution : amener sur place le Lézard des trémies, l'Attila des étroitures, le Miyamoto de la désobstruction qui se rit des avalanches : Syl... vain !
En attendant on prend les mesures pour acheter un IPN.
1 commentaire:
Le bidon éclaté, on l'avait remonté quand on a attaqué cette faille-tremie qui était aussi remplie de bouts de bois. Bien sûr que l'eau s'évacue par là, et a priori assez vite puisqu'il n'y a aucune trace de mise en charge sur les parois. Mais ca va être compliqué de descendre la dedans ...
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