Samedi 27 Juin 2020-07-15
Cabrespine
Sylvain, Jean marie + Emile,
Pierre, Tom et 8 Soréziens.
13 en tout…
Cette sortie, prévue depuis
un moment déjà, a pour objectif de découvrir le fond de Cabrespine, qu’aucun de
nous ne connaît.
Philippe nous a imprimé des
topos, Jean Claude donne à Sylvain les derniers conseils pour éviter les pièges
du cheminement : « Après les fistuleuses, surtout, n’oublie pas de
tourner à droite… ».
Tu parles quelques heures plus tard le bougre ne s’en rappellera plus. D’ailleurs j’aimerais bien voir ou on va si on ne tourne pas.
Tu parles quelques heures plus tard le bougre ne s’en rappellera plus. D’ailleurs j’aimerais bien voir ou on va si on ne tourne pas.
On utilise la cordelette en
place pour descendre les kits sur le coté de l’échafaudage. Je passe en
premier. A mi parcours ; un sifflement un peu trop rapide, un bruit mat.
Deux kits c’était trop pour
le ficelou. Le mien a à peine une sangle décrochée. Celui de Sylvain par contre
est explosé.
Des débris jonchent le sol comme dans un crash d’avion. Le dernier « Sous le sol 2016 » est explosé aussi, il était à l’abri au milieu du duvet… Ça commence bien. Et dire que le lendemain Philippe Crochet devait utiliser cette corde pour descendre son matériel photo ! Ça vaut bien un tirage dédicacé !
Des débris jonchent le sol comme dans un crash d’avion. Le dernier « Sous le sol 2016 » est explosé aussi, il était à l’abri au milieu du duvet… Ça commence bien. Et dire que le lendemain Philippe Crochet devait utiliser cette corde pour descendre son matériel photo ! Ça vaut bien un tirage dédicacé !
Malgré les fortes pluies du mois de Mars la chatière de Mate
Arnaude parait libre. En tout cas le courant d'air soufflant est fort.
Nous poursuivons sans problème, même si le virage à droite après
les fistuleuses a été oublié.
La crue a effacé les traces des passages précédents et parfois nous avons l'impression de faire de la première.
La crue a effacé les traces des passages précédents et parfois nous avons l'impression de faire de la première.
Le gourg blanc que j'avais vu recouvert de sable gris a retrouvé
sa blancheur immaculée.
Nous arrivons au bivouac vers 14 heures et partageons un repas bien mérité.
Nous arrivons au bivouac vers 14 heures et partageons un repas bien mérité.
Quelques aménagements et nous voilà partis vers le fond.
Une corde remontante sur la droite, suivie d'une vire à gauche. Je
la prends. Le groupe attend à la vire. Sylvain descend vers l'aval.
J'aperçois sa lumière une bonne quinzaine de mètres en dessous et
nous pouvons nous entendre. "On continue, on finira bien par se
rejoindre"
Nous poursuivons. Quelques hésitations, quelques faux pas. Je
reconnais le joli siphon bleu.
C’est bon on est sur la bonne voie. J’aimerais bien connaître l’ altitude de ce siphon ; regard sur la rivière ou plan d’eau perché ? Plutôt la deuxième possibilité, il me semble qu’on est bien haut pour que ce soit l’actif.
Toujours pas de Sylvain. C'est lui le guide et c'est surtout lui qui a la topo. Fred, l'expérience de "vieux" spéléo compensant la méconnaissance de la cavité, nous dégote le passage remontant vers l'Aztèque.
De là nous apercevons le bivouac terminal. Découverte des sols
lunaires que je ne connaissais pas. Toujours pas de Sylvain. Je crois qu'Emile
commence à se faire du soucis. Moi non, je connais l'animal !
C’est bon on est sur la bonne voie. J’aimerais bien connaître l’ altitude de ce siphon ; regard sur la rivière ou plan d’eau perché ? Plutôt la deuxième possibilité, il me semble qu’on est bien haut pour que ce soit l’actif.
Toujours pas de Sylvain. C'est lui le guide et c'est surtout lui qui a la topo. Fred, l'expérience de "vieux" spéléo compensant la méconnaissance de la cavité, nous dégote le passage remontant vers l'Aztèque.
Geste barrière oblige |
Au moment ou nous allions repartir une lumière apparaît dans le
lointain. Notre Sylvain, soufflant, suant et transpirant !
Il était remonté jusqu'à la vire mais
avait tourné à droite. Il a traversé tout le réseau du Paumatoire pour se
retrouver au bivouac. Il n'a eu qu'à reprendre tout le trajet pour nous
rejoindre !
Avant de quitter le bivouac
terminal nos jeunes tarnais parcourent la galerie des grès avec l’espoir de
trouver une suite. Rien ne les arrête. Mais depuis 50 ans que les explos se
sont succédées tout semble vérifié.
Montage d’un second abri,
repas, vin chaud épicé servi par la cave de Laure. Et assez bonne nuit pour la
plupart d’entre nous qui passaient ainsi leur première nuit sous terre.
Réveil vers 7h30, et encore
il a fallu que Fred nous sorte du duvet.
Retour tranquille et sortie
en début d’après-midi.
Quelques passages particuliers :
Pour nos amis Sorézois, peu habitués aux grands volume ce WE est renversant !
J’avais quelques interrogations sur la résistance de nos deux jeunes, Emile et son copain Tom.
Une sortie de quelques
heures OK mais là j’avais peur qu’ils aient du mal. Ils ont suivi et parfois
c’est nous qui étions derrière. Une bonne initiation à la verticale et on
pourra faire un lâcher de gamins au fond du Kondalé. Histoire de ne pas creuser
pour rien.Quelques passages particuliers :
Pour nos amis Sorézois, peu habitués aux grands volume ce WE est renversant !
J’avais quelques interrogations sur la résistance de nos deux jeunes, Emile et son copain Tom.
Quelques photos que notre ami en costume de la croix rouge a prises avec ... son téléphone !
A quoi ça sert de traîner, appareil photo, flashes... etc ?
3 commentaires:
Maximum bien tout ça !!!!!
Super article, que je découvre tout juste, et les photos avec. Qui valent le détour, donc le matos n'a pas été transporté pour rien ! Que de bons souvenirs, vivement la prochaine
Super souvenir ! parmi les meilleures sorties spéléo que j'ai faite :D
Me tarde d'y retourner et je ne suis pas le seul,
Merci JM
A très bientôt,
Marius
Enregistrer un commentaire