vendredi 6 décembre 2019

Au pied de la cheminée

Vendredi 29 Novembre
Béranger, Trassanel
TPST : 4 heures
Guillaume, Jean Marie + Etienne et Marine

Le matin nous sommes allés rendre visite à un vieil ami qui a perdu la tête.
Puis repas rapide à la stèle. Comme il fait assez beau, Claire préfère partir randonner.
Vent d'ouest modéré, 14° en surface, la météo n'est pas propice au pistage des courants d'air.
Hé bien non, encore une fois c'est la surprise. Le courant d'air aspirant n'a jamais été aussi fort. A l'entrée les toiles d'araignées flottent comme des drapeaux ! Incompréhensible.
Un peu d'eau dans le Cloaque mais plus surprenant le conduit horizontal qui lui succède et lui aussi humide. Quelques centimètres, mais au point le plus étroit : suffisant pour se mouiller.
Nous arrivons à la cheminée. L'aspiration est maximale. Guillaume monte. C'est bien 8 mètres comme avait dit Pierre. Le conduit latéral est peu ventilé mais en haut une fenêtre impénétrable s'ouvre sur les blocs de la trémie. Tout le courant d'air file par là. Tirer ici nous exposera à prendre des déblais depuis les 8 mètres du conduit...
2 tirs élargissent le bas du tuyau, mais il en faudra un autre pour que je passe, peut être. 




Pendant que Guillaume perce je piste le courant d'air. Magali, quand elle est venue avec son club de Sorèze, nous a tracé des flèches vers l'extrémité nord de la faille. Une bonne partie de l'air remonte également entre la paroi et la trémie. Ce sera peut être plus facile à travailler même si on est beaucoup plus bas que le haut de la cheminée.
Comme prévu Etienne et Marine viennent nous rendre visite. Etienne analyse les graviers collés au plafond : pas de doute un courant d'eau important est passé par là.


14h30, heure de la sieste

Nous ressortons vers 17 heures.
Trop de courant d'air ? Crainte de déboucher à la surface...
Pourtant on doit avoir 50 mètres de calcaire au dessus...

7 commentaires:

masdan a dit…

Vous avez ouvert combien de mètres ?...

Jean Marie a dit…

Bine 2 mètres !!!
Mais non, un peu plus, une quinzaine peut être.
L'important c'est le changement de profil. On passe d'un tube impénétrable avec les gamates à évacuer et un parcours sinueux qui demande pas mal de personnel à une faille avec paroi d'un coté et trémie de l'autre. Mais au moins on a de la place pour stocker. Le courant d'air est de plus en plus fort. La cheminée fait gagner 8 mètres en hauteur, autant de trémie en moins mais le haut est difficilement travaillable. L'extrémité nord est plus basse mais moins exposée.

masdan a dit…

Bien difficile d'attaquer une trémie par le bas !

Jean Marie a dit…

C'est du vécu ? Mata ?

masdan a dit…

Oui, Mata a été une horreur,mais il y a eu le trou de la verrerie,une chance incroyable dans la grotte du cinquantenaire, et plusieurs chantiers à fort courant d'air abandonnés (Bournasset)..

riton a dit…

Vue le dépilage de la colline au dessus, ne craignais vous pas un courant d'air de tube à vent?

Jean Marie a dit…

Hé si !
Mais il commence à y avoir pas mal d'épaisseur au dessus : 50 mètres ?
Ça vaut le coup de chercher. Avant d'abandonner je vais tenter de me faufiler dans la trémie. Dès demain. Surtout qu'en période chaude et sèche il a fonctionné comme une entrée haute.