Trou de Béranger Trassanel
Alain, Philippe, Guillaume, Claire, Jean Marie (+Sylvain)
TPST : 6 heures
Tout le monde ou presque est là pour la visite de notre faille. Sylvain, égaré au fond de quelque cuve, manque à l'appel.
Vent d' Est / Nord Est assez fort. 18 à 20° dans la journée.
Le nombre conséquent permet de vidanger les dernières poches de gravats. J'en profite pour élever le plafond du ramping avant la Salle des Bas-reliefs, supprimer un becquet au dessus du Cloaque des Ragondins et éliminer une lame pénible dans le Conduit du Pomélos. Autant d'élargissements, reportés en attente de la découverte d'une vraie suite, mais qui s'imposent maintenant. Que des succès, ces temps ci, le calcaire est avec moi.
L'équipe, parfaitement efficace et rodée, chacun à son poste laisse le chantier impeccable. Alain sera le dernier à ranger les blocs au fond de la faille. Presque une pointe de nostalgie ?
Courant d'air souffleur cette fois, très faible, même dans le conduit.
Nous arrivons tous à la faille découverte la semaine dernière.
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Alain escalade la trémie, Guillaume s'enfile vers le passage entrevu. Il n'y a pas de place et de travail pour tout le monde, mais midi approchant, Philippe, Alain et Claire repartent vers Trassanel.
Guillaume tel un ratier (Jean Claude dira "un blaireau") attaque le passage terreux remontant. Je pensais détruire la voûte mais le sol se prête bien au creusement. La terre vole, les petits cailloux ricochent contre les parois. Une telle énergie ! On voit bien que ça lui manquait !
Rapidement le passage est ouvert, je le rejoins. J' avais vu un couloir de 2 à 3 mètres de long, large de d'un mètre et haut de deux. En fait la faille se poursuit toujours vers le nord, assez large, descendante (des cailloux jetés dans un point bas rebondissent sur une dizaine de mètres),
parfois remontante (Guillaume arrivera au sommet de l'éboulis, assez proche du point atteint par Magali vendredi dernier). Aucun courant d'air net. Ou creuser ?
A la recherche du courant d'air |
De toute façon nous devons tous les deux rentrer tôt et il n'est pas question d'attaquer une désob sans Sylvain.
Nous mangeons nos sandwiches en dessous du ressaut (il va falloir trouver des noms) et ressortons tranquillement. Dans la seconde salle de la partie "historique" je désescalade en cherchant du bout du pied le fer à béton que j'ai planté à l'aller (ce passage est particulièrement glissant par temps de pluie). Soudain je sens un tentacule agripper ma cheville et me tirer vers le bas ! J'ai crié avant de pouvoir analyser ce qui se passait. Le cerveau est un peu lent parfois. Pour trouver Sylvain, hilare, caché sous une coulée. Débarrassé des obligations familiales il nous avait rejoints. Nous remontons avec Guillaume après avoir confié à Sylvain burin, marteau et briquet. Le récit de ses observations suivra en commentaire.
La vidéo du jour :
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5 commentaires:
Mais qu'est ce qu'il est con ce sylvain !!!Je l'avais bien compris quand il avait ouvert un détournement submersible sur J M au trou des Mages , ha ha ha...Il était en slip petit bâteau pendant ses travaux hydrologiques...
Crier le mot est faible!!! J'évoquerais plutôt un long râle accompagné de mouvements frénétiques du jarret semblables à ceux du blaireau qui tente de se défaire de l'emprise du renard...
A part çà, la suite n'est pas jojo mais çà a l'énorme avantage de donner l'impression qu'on a définitivement changé de trou. Je me suis parfois surpris à me demander ou j'étais!
A mon passage, le courant d'air soufflant était très net dans le tube et particulièrement dans le puits. Encore plus au retour.
A aucun moment je n'ai retrouvé ce courant d'air. Pour moi, il était le plus net (et dans le même sens) au niveau d'une belle cheminée verticale ovale (et étroite!) à mi-parcours...seul endroit propre et net de la faille.
Léger courant d'air également en haut, à l'endroit où était Magalie, mais c'est pas bien gros et surtout très miesque!
J'ai donc fini par faire le blaireau en bas à grands coups de la fantastique massette de JC. Premier passage ouvert....et bouclant.
Le second passage me permet de descendre de 2-3 m de plus mais la belle paroi semble à nouveau rapidement bouchée de terre un peu plus bas.
A suivre....
Surtout que quand Sylvain dit : "Je me suis parfois surpris à me demander ou j'étais!" ça veut dire qu'il s'est paumé. Je le connais l'animal !
Un trou ou on peut se perdre c'est déjà un critère. Quoiqu'il ait déjà réussi à se perdre à la Pleine Lune dans une faille rectiligne et sans embranchement !!!!
Mais quel vilain,il a dit qu'on dirait un autre trou,avant on aurait cru une coloscopie, après un trou de merde......Combien de marins, combien de Capitaines sont partis au long cours pour ne plus revenir.......
Bon, aller, 200 sorties et on retourne aux mages...
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