Grotte de Béranger Trassanel
Jean Marie
TPST : 7 heures
4° sortie en une semaine c'est quasiment un rythme d'expé.
Après les dernières vidanges du fond du chantier le boyau se terminait sur un semblant de méandre avec un trou très ventilé à sa base.
la suite derrière la massette |
Il n'y a de place que pour un et il faut être au moins 4 pour évacuer efficacement : une séance de tir en solo s'impose.
J'arrive rapidement au fond. Je n'ai rien oublié.
Après quelques photos je prépare le matériel de perçage.
Un coup de casque au plafond et la scurion s’éteint sans vouloir se rallumer. Pas grave, j'ai une frontale autour du cou... qui refuse de fonctionner... Il a fallu que je me serve de l'écran de l'appareil photo pour rebricoler le casque puis tout a bien fonctionné.
Diverses pailles avec un bon pourcentage de déchets (il y a des bulles de vide un peu partout). Du coup il y a des trous de forage vides. Un ou deux de plus bien placés et je passe à des moyens plus détonants.
Le temps que les gaz partent je ressors manger au soleil.
Le résultat est correct, j'ai croisé le nuage de gaz (le trou souffle nettement).
Un lame horizontale empêche de voir plus loin. Le perçage, de façon surprenante ne rencontrera aucun vide.
La lame n'existe plus. La suite ? Un trou de la taille d'un ballon de foot à la base du méandre. La paroi qui le sépare de l'élargissement suivant, d'une trentaine de centimètres d'épaisseur est coupée de fissures et ne sera pas aisée à détruire. Le courant d'air qui sort de cet orifice réduit est impressionnant.
Je remballe tout et au point le plus étroit du boyau la perfo se met à tourner frénétiquement. Au milieu de dispositifs qui ne devraient pas s'y trouver, surtout ensemble.
Je gagne le plus vite possible le premier maigre élargissement et vide le kit. Le seul moyen de d'éteindre l'engin est de sortir l'acu.
En sortant je passe au Trou des Glands et tente un perçage sur la paroi gauche, autant vider l'acu. Pas aisé de démarrer le trou sans interrupteur, mais j'y arrive. Pas longtemps, après quelques centimètres l'interrupteur cette fois se bloque en position off. Je n'en tirerai plus rien. Signant l'arrêt de mort de cet interrupteur qui avait déjà subi une tentative d'amélioration désespérée. Et par là même, certainement, l'arrêt de mort de la perfo.
Je bourre un des trous percés par Alain. L'effet est dévastateur. Enfin du bon calcaire bleu non faillé. Là aussi pas mal de déblais à ressortir. Rien de neuf pour la suite visible.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire