Trassanel
JClaude, Claire, JMarie
TPST : 7 heures
Le dernier tir de la dernier sortie a donné pas mal de gravats. JClaude s'y colle et on remonte un bon nombre de gamates
Sous la paroi le vide précédemment testé du bout de la botte est ouvert mai le fond sableux est assez tassé. Je le remplace désappointé.
Pourtant l'ambiance est assez fraîche et aérée. Je grattouille sur le coté gauche. Des petits blocs se détachent, un petit vide apparaît, Puis plus grand, les glands sont là, posés sur du sable.
L'heure du repas est déjà passée depuis un moment. Nous remontons, mais le chantier m'inspire bien. Il était prévu de n'y passer que la matinée mais je laisse tout le matériel pour y revenir l'après-midi. Surprise : Claire reviendra aussi.
Remontée au PC. Extraits de fruit en apéro : jus de canne à sucre et de citron. Travaillé le jus de canne à sucre. A jeun et en hypo après nos 3 heures de désob l'élixir nous assomme d'un coup. Le Fauzan qui a suivi n'arrange pas vraiment les choses. Déjà qu'à jeun on dit pas mal de couillonnades...
JClaude, bien sûr, finit dans son fauteuil maléfique. Claire et moi nous repartons creuser.
Étonnamment motivée elle se glisse au fond de la faille. Il faut dire que l'endroit est agréable pour une pointe : sec, plutôt sableux, désob facile. Plus souple et plus mince que moi elle peut s'engager plus en pointe.
Et la chaîne de gamates reprend.
Je demande à changer les postes. Mais non, prise au jeu elle reste au fond. Et un coup de burin par ci, et un coup de pied de biche par là. Le chantier avance rapidement.
Je réussis quand même à descendre pour percer un trou en jaune. Seul le premier étage part, le bloc visé est quand même bien fendu et ne résistera pas longtemps.
Un autre trou en bleu brise une paroi bien saine.
La suite apparaît, verticale, la paroi de droite en pleine roche mère. Celle de gauche également mais calcitée sur une vingtaine de centimètres. Nous ne sommes plus entre les lames de calcites impétables mais dans du bon rocher bleu trassanélien. Entre les deux : une fente agrémentée de poches de vide, de débris de concrétions, de sable et de glands. Le courant d'air est nul, pourtant l'atmosphère est saine et les gaz des tirs sont partis rapidement.
Sortie vers 19 heures mais en insistant pour obliger Claire à remonter !
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