mardi 9 octobre 2018

Lastours et autre Mouscaille

Lundi 08 Octobre 2018
Lastours
JMarie
TPST : 2 heures
TPES : 5 heures

Ça faisait un moment que ça me titillait de jeter un coup d’œil aux grottes mentionnées sur la carte IGN au dessus du Pestril.
Je connaissais déjà celle qui est le plus au Nord Est.
Je pensais être gêné par les barres rocheuses pour trouver les autres. Ça n'a pas été le cas. La végétation par contre !!!
Les deux premières je ne les ai pas trouvées. Je les ai vues au retour de Mouscaille depuis la route. Elles ne présentent pas d'intérêt : sondage minier ?
La plus au sud est intéressante.


Petite salle d'entrée prolongée par un tuyau incliné d'une vingtaine de mètres. Le fond est bouché de terre et il n'y a aucun courant d'air.
Ce tuyau a été vidé des 2/3 de son volume. 

Montre sur le niveau de creusement artificiel
Le niveau inférieur était riche en ossements et en ?
Traces de pics bien visibles
Que cherchaient les mineurs ? De l'argile ? Du fer ?

Il est plus facile de retourner au Pestril en passant par le haut que de redescendre dans les buissons. 


Il me reste un peu de temps et je m'aperçois qu'une cavité est notée plus à l'Ouest : Mouscaille. Puisqu'elle a été baptisée elle doit être plus importante.
J'aurais pu regarder Grottocenter avant de venir. Ça m'aurait épargné de chercher dans le maquis.

le chemin d'accès
J'étais pile sur la position GPS mais point de grotte. Juste au dessus des feuilles de figuier sortent d'une épaisse masse de ronces diverses. Il me faut bien 10 minutes pour y pénétrer, sans trop toucher le sol, les buis trop épais ne peuvent pas être franchis, juste "survolés". Mais que fout la pyrale !
Sans parler de la salsepareille, véritable barbelé. 
A coté la jungle chinoise c'est une prairie d'alpage !
Toujours pas de grotte.
Mais sous mes pieds le sol a disparu je suis au dessus d'un grand trou noir.


Une fois sous la matte de ronces l'accès est aisé et la surprise de taille : une cavité de 15 mètres de diamètre ! 


La racine est toujours là

Quelques concrétions, un mur de soutènement et il faut une corde pour franchir un petit ressaut (voir Grottocenter un petit article fort bien détaillé pour plus de description).
Je reviendrai certainement un de ces jours plus équipé et avec l'appareil photo pour voir la Salle du Mirage. Une cavité d'un tel volume au milieu de rien fait réfléchir sur les conditions de creusement de Cabrespine et Trassanel. Je ne suis pas sur que la Clamouse y ait joué un grand rôle...



















2 commentaires:

Etienne a dit…

Très intéressant de retourner jeter un œil là haut. Peut-être du phosphate ?

masdan a dit…

Le tube incliné dont le fond a beaucoup d'ossements a été fouillé, Le fond est un gisement paléontologique....Vu la pente, on devrait arriver sur le noyé (?)
Il y a d'autres trous