vendredi 6 octobre 2017

Balise à Gaubeille

Dimanche 17 Septembre
Gaubeille Sallèles Cabardès
TPST : 10 heures
GPS : Philippe, Claire, Jean Marie
SCA : Alain
SR SA SR : Frédéric V, Frédéric M, Patrick
En surface
SR SA SR : Sylvie, Thierry, Alain, Daniel, Alexia
Divers objectifs :
Voir le niveau des siphons qui est apparemment une quinzaine de mètres au dessus du fond du Trou du Chasseur voisin...
Faire un repérage balise du fond de la grande salle terminale. Et pour ça je ne connais que 2 équipes : Valade dans le Lot et le club de Sorèze. Ces derniers nous avaient déjà aidé à la Pleine Lune sous de trombes d'eau et ils reprennent du service sous le ciel plus clément du Cabardès.
Descente vers 10 heures. On met plus de temps que prévu pour arriver à la salle. Vers 13h30 la liaison talkie est parfaite.
La balise est mise en place et l’équipe de surface commence son repérage. Repas en attendant.
Puis j’amène Philippe et Frédéric M voir les siphons. Claire vient mais s’arrête avant que ce soit trop gras. Le niveau est semblable à celui présent en septembre 2014 lors de la plongée. Je marque clairement un point topo pour caler l’altitude. Au second siphon Philippe souffle comme un boeuf et sue à grosses gouttes. Normal, il manque d’entrainement. Mais je m’aperçois que je suis dans le même état. On remonte dans la galerie et notre état s’améliore ; gaz ?
La première partie de l’équipe remonte et je rejoins Frédéric V et Patrick. Ils ont terminé avec succès un premier repérage et en préparent un second pour avoir un axe. Ils nous rejoindront plus tard.
Petit arrêt sur les alcôves aux aragonites. Les visiteurs en prennent plein les yeux. Une chauve-souris facétieuse pique un roupillon accrochée au bout d’une aiguille de 20 cm ! Elle partira avant qu’on puisse sortir un appareil.

pour le plaisir : photos Frédéric V





On retrouve la surface vers 20 heures, l’équipe de repérage nous attends avec Alain. On passe faire un tour sur les lieux. Il y a un décalage horizontal d’une vingtaine de mètres sur ce qui était prévu. Mais surtout une profondeur à 35 à 39 mètres (notre arva avait donné 43 mètres au printemps) alors que je l’estimais autour d’une dizaine de mètres ???
Une erreur verticale de quelques mètres pourquoi pas. Mais de plus de 20 mètres dans ce réseau qui varie entre +20 et -35. Il y a un os dans le potage !!! Je viens de vérifier l’altitude d’entrée ; elle est correcte à 1 ou 2 mètres près. Les mesures sur Vtopo ont l’air bonnes aussi ???
Une autre visite s’impose avec contrôle barométrique des altitudes.
Quoiqu’il en soit journée agréable dans cette cavité exceptionnelle. Sortie qui a permis de bien débourrer Philippe. Il a du avoir l’impression de ramer à certains endroits. C’est plutôt normal. Il n’y a pas de grands puits mais une succession de tout ce qu’on peut trouver de pénible sous terre : rampings, fractios plein vide ou pire sur paroi glissante, cordes glaiseuses. On a du monter chaque puits au moins 3 fois. Aucun appareil n’adhérait. Et il a réussi à bien s’en sortir sans s’énerver.

Il faudrait prévoir de sortir les cordes pour les nettoyer. Sur des cordes propres cela aurait été une gentille ballade.

3 commentaires:

masdan a dit…

Quand on avait trouvé les siphons on a eu également nos chaleurs :gaz carbonique.L'eau doit bien partir quelque part,Quand le ruisseau de surface coule et se perd dans Gaubeille, il faut voir le débit! ...ça siphonne au bas du puits sur 1.5m La puce et baba,je crois, étaient ressortis en apnée...

Jean Marie a dit…

Et au fond de la grande salle il y a des arrivées au plafond à gauche des éboulis. Vous y êtes montés ? En escalade ?

masdan a dit…

Oui, RAS, ainsi qu'en face du dernier puits après la boîte au lettre .Le sol de l’amphithéâtre est la zone de battement en hautes eaux.Gratter le sol, contre la paroi dans encoignure de l'autre côté de l’accès aux siphons (côté puits) . Au dessus il y a une escalade que vous avez faite.Il faut bien un exutoire.
Avez vous repéré l'aplomb de la trémie terminale en surface?