Vendredi 31 Octobre
Bartassut, Lastours ; TPST : 7 heures ; André, Jean Marie + Aude
photos Jean Marie, Aude
Depuis un moment j'avais envie de revenir gratter ce trou. Mais il faut être 3 pour sortir les gamates du fait d'un angle droit impassable sans relai.
Sylvain avait parcouru le flanc de cette rive droite de l'Orbiel, face aux châteaux. Arrivé au GP07 il avait bien perçu le courant d'air et avait eu l'idée de contourner la barre rocheuse.
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| GP07 ? |
Effectivement il était tombé sur une petite entrée non enregistrée d'où sortait le courant d'air. Ramping sous une belle voûte, chatière à droite donnant sur une petite salle colmatée d'éboulis avec quelques ossements.
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Chatière entre les deux "salles"![]() |
Le courant d'air vient de la gauche vers l'entrée du GP07. Au dessus de l'éboulis : une cheminée fortement ventilée.
Nous nous garons sur le plateau, un chemin de chasseur mène à une palombière à sanglier. Ensuite nous progressons au jugé. Le problème est de s'engager dans le bon couloir. C'est raide. Rien ne tient.
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Quelques buissons offrent leurs branches... couvertes d'épines ... Nous arrivons cependant à tailler un sentier. Jean Noël est attendu avec son couteau/scie et son expérience du maquis pour aménager convenablement cette sente.
Dans un premier temps André s'excite sur la cheminée en suivant le courant d'air. Il progresse de quelques mètres. Les brins de paille s'accumulent ce qui ne laisse rien présager de bon.
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| Seconde "salle". Aude regarde la cheminée |
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L'après midi nous vidons l'éboulis en suivant la voûte descendante. Mais nous sommes mal équipés, il faudrait un bios et surtout une boite ou une pelle pour sortir la poussière. Il n'y au strictement aucun courant d'air. Pourquoi creuser là ? La voûte témoigne d'un vrai creusement, pour une fois nous ne sommes pas sur une faille. Et surtout nous sommes 70 mètres au dessus du Pestril !
André Tarrisse que j'avais interrogé sur ce trou m'avait expliqué que ce pouvait tout à fait avoir un rapport avec un ancien conduit de la Clamoux. Mais tout aussi bien avec un creusement de l'Orbiel... Bref une réponse de vrai géologue.
Un chêne vert a eu la malencontreuse idée de scinder l'entrée en deux. Déjà pas trés large sans lui. En sortant je me suis planté de coté. J'ai forcé de toute mon énergie pour franchir le passage. Sans succès évidemment. J'ai du mettre encore plus d'énergie pour me dégager et repasser à coté. Le coté je l'ai bien entamé à la massette. J'ai également foré un trou mais nous n'avons pas osé déclencher le feu de l'enfer juste en face des châteaux parcourus par les touristes. Ce n'est que partie remise.
Si la vidéo ne s'ouvre pas copier le lien :
Au retour j'ai eu l'idée, pas géniale de dévier sur la gauche. Pente et végétation encore plus inhospitalière que pour l'aller. Au milieu des buissons André c'est exclamé "C'est bartassut par ici". On baptisera le trou ainsi. C'est quand même mieux que GP07. On y reviendra au moins une fois mieux équipés pour voir si la voûte peut se passer. A suivre.
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