dimanche 30 novembre 2025

Ultimate Kondalé 2025 L' Affluent Sonore

Samedi 29 11 2025 Cabrespine Jean Noël, André, Jean Marie TPST : 8 heures

Depuis un moment Sylvain a projeté la vidange de la faille terminale du Kondalé (voir article suivant). J'en profite pour donner un ARVA à l'équipe Kondalé. Nous nous irons dans Cabrespine essayer de capter un contact. 

Deux départements, quatre clubs, dix spéléos...

Je pensais que le Kondalé était au nord de la Grotte de Cabrespine vers l'Affluent des Canots. Je demande à Stoche de me ressortir le report de topo du Kondalé/Cabrespine. En fait  notre réseau est à 55 mètres au sud de la rivière et quelques dizaines de mètres au dessus. 

le Kondalé est le petit gribouillis au milieu en haut, à gauche de la piste. Un grand merci à Stoche pour les aides topo.

Entre l'éboulis sud des Fistuleuses et l'Affluent des Canots. Plus précisément vers l'Affluent Sonore. Qu'es aquo ? Stoche n'en sait rien, Philippe encore moins. Daniel M m'embrouille avec les Paumatoires mais rien au sujet de cet affluent. Pour finir je tente avec Jean Claude qui avait participé à la topo avec Serge D. Et là, miracle "oui, je me souviens : après l'éboulis des fistuleuse, on tourne à droite comme pour aller vers le fond. Quand on arrive à la galerie il y a une faille étroite, on entend le grondement de la rivière, et là il y a un affluent qui vient du mauvais coté (rive gauche)" J'avoue être moyennement confiant, mais si on n'y va pas...

Pas très nette cette topo mais au moins on le situe à peu près


Topo exposée dans la salle touristique. C'est mieux. Et le dessin s'avèrera parfaitement fidèle.

J'ai une crève d'enfer une furieuse envie de rester au lit. Si ce n'était pas que cette sortie, difficile à organiser, est prévue depuis longtemps... Donc nous voilà partis. Vers la jonction de Mate Arnaude, Jean Noël commence à fatiguer. Il nous propose de nous attendre là. C'est pas plus mal, la traversée du chaos qui suit est assez pénible. Je dégote 2 matelas stockés là depuis nos explos en 2005. Je lui donne mon poncho, une bougie un briquet... Il a de quoi boire et manger. Il part faire un tour aux Dômes qu'il avait découverts en ... 1995. Nous filons vers notre affluent. Nous arrivons bien à la galerie et attaquons nos provisions. Ou est la suite ? Juste à coté il y a bien un passage étroit descendant. Le grondement de la rivière est net. Ca ne m'inspire rien puisqu'on va descendre vers la flotte alors qu'on est là pour monter.


André insiste un peu et je me lance. Passés les premiers mètres étroits, les parois s'écartent et nous débouchons deux fois sur des regards noyés. Le coin est vraiment pas mal. 



Le troisième est le bon : le couloir descend vers la Clamoux que nous traversons pour atteindre un couloir rive gauche. Oui, gauche. A part l'Affluent des Escholes je ne connais pas d'autre accès à cette rive. 

Devant André on voit bien la Clamoux et le couloir en face qui part vers le sud

Une barrière concrétionnée coupe le couloir. Un ruisselet la descend. Derrière le couloir s'élargit, on file vers le sud mais un petit lac nous arrête : eau turquoise, sable... Le rêve. 

Le bassin s'écoule par un ruisseau, aux pieds d'André, mais il n'a aucun amont. A vider pour voir ?


J'y vais ? J'y vais pas ?

Plus d'une dizaine de mètres, je vois bien qu'on n'a pas pied. Je ne suis pas sûr qu'André s'en aperçoive aussi... Avec la crève que je tiens je serais d'avis de chercher ailleurs et de revenir ici un autre jour. Mais André se lance, décidé. Le sol descend et ce qui devait arriver... Il termine sa traversé d'un magnifique papillon crawlé. Enfin je pense, de loin je voyais mal mais il y avait beaucoup de battements de bras, à défaut d'avancer rapidement. 


Si la vidéo ne s'ouvre pas, copiez le lien : 

Bref il arrive sur l'autre berge et le couloir continue. Et merde, il va falloir que j'y aille, avec baudard, kit, perfo... Je ne suis pas sur que ça m'ait fait beaucoup de bien. Le couloir monte de plus en plus. 




Après un petit col nous mettons notre corde pour redescendre une petite faille. Encore quelques mètres et un deuxième ressaut m'arrête (nous n'avions qu'une corde). Plus loin une belle salle se distingue à peine. Retour au col : deux couloirs inclinés partent vers le plafond, boueux mais pénétrables. Pas sans équiper et nous n'avons pas le temps. A l'extrémité du premier, des coulées de boue descendent du plafond. La fin du second est invisible : trou noir. Ca vaudra vraiment le coup d'y revenir une fois au moins. Le Kondalé est très peu ventilé. Donc il existe un bouchon assez hermétique. Peut être celui là. 

Retour avec l'épreuve de natation synchronisée... Arrivés à notre galerie initiale, nouvelle collation et mon ARVA capte brièvement un signal victime : 35 mètres puis 60 puis plus rien... On est vraiment pas loin. Il faudra revenir d'autant que l'éboulis au dessus est inexploré et que de nombreux passages sont évidents.

Marche rapide. Nous rejoignons JNoël. Sa bougie s'est éteinte. Il tremble de tous ses muscles et le claquement des dents résonne sous les voûtes (j'exagère à peine). André le bouchonne énergiquement et nous repartons. Sortie vers 18 heures, direction la base de Trassanel pour une bonne grillade partagée avec l'équipe Kondalé.

samedi 22 novembre 2025

L'espoir renait ?

Dimanche 16 novembre 2025 ; TDB du Pujol ; Caunes

André, Jean Marie TPST : 6 heures

La dernière opération avait laissé pas mal de gravas. 

Sous ma botte gauche, ce n'est pas un bloc mais le postérieur d'André, couché, occupé à forer. Verticale d'environ 1m50

Nous évacuons le tout dans la partie terminale de notre boyau. Après ce déblaiement, devant nous  : 

à gauche la paroi saine que nous suivons depuis le début

au milieu un pilier, amoncellement de fragments d'un bloc détruit en partie lors de notre dernière visite. Il tient un gros caillou plat. Au dessus du caillou : un tas de terre sèche qui colmate complètement le plafond.

à droite : un tas de rochers plus ou moins tenus par de la terre sèche. Si on s'y frotte quelques granules de terre se détachent, parfois quelques blocs...

Le courant d'air vient nettement (dehors, il fait une vingtaine de degrés) de l'éboulis sous le "pilier".

Mon compagnon, habituellement enthousiaste, est dépité. Si on creuse sous le pilier, il risque de nous tomber dessus. Si on le détruit, le caillou plat chutera avec toute la terre au dessus. De toutes façons on ne pourra pas passer sous ce pilier. La décision est prise : 3 trous dans le caillou plat et nous ressortons manger.

Retour au front et là, André dégage les débris, jette un coup d'oeil... un autre ... Et il retrouve son optimisme : entre la voûte et l'éboulis un tunnel de deux bons mètres est pénétrable. Le coté droit a eu la bonne idée de ne pas tomber (pas encore). Nous retrouvons l'air. Les cailloux en place seront faciles à extraire. Mais nous n'avons plus de place pour stocker... C'est la première fois dans ce trou que nous avançons de 2 mètres sans sortir un rocher.


Les 2 mètres ouverts naturellement. A gauche la paroi, à droite un petit muret sensé tenir l'éboulis. Devant un bloc qui tient le tout. Il faudra dégager pour passer dessous.

Une journée Rock&saucisse devra être programmée pour vider tout ça. La demi journée suffira d'ailleurs. Un appel à l'aide sera bientôt lancé...


lundi 17 novembre 2025

Grotte des Méduses

Mardi 11 Novembre 2025

Grotte des Méduses Bandol TPST 1 heure TPES 5 heures

Claire, Jean Marie + spéléos marseillais et varois

Notre réunion Comed se terminant plus rapidement que prévu, je téléphone a nos amis locaux, Christophe et Claude Pascale, qui nous avaient accompagnés en Chine et au Laos plus récemment. "Ok, venez nous voir, on a prévu une baignade dans une crique près de Port d'Alon et le repérage d'une grotte marine...". Les connaissant je me doutais bien qu'on n'aurait pas une journée télé/fauteuil !



Belle balade sur le sentier côtier et nous arrivons à la crique en question. Christophe nous passe des neoprènes. A sa taille... Du coup je peux à peine respirer, mais le trajet marin n'est pas très long. Il y a pas mal de méduses dans la crique mais surtout un regroupement important dans le chenal d'entrée de la grotte. Honoré et Fabien tentent de repousser les bestiaux avec une branche échouée là, mais il faut faire vite pour se hisser sur le rocher ; elles reviennent aussitôt. La cavité n'est pas immense et ne correspond pas à la topo prévue. Ce n'est pas une découverte, elle est connue des plongeurs, mais cette grotte n'est pas référencée. On la baptise "Grotte des Méduses"


Si la vidéo ne s'ouvre pas, copiez le lien ci-dessous :

https://youtu.be/rsQhGaiS-YM

L'après midi nous trouvons la grotte recherchée. Je ne tente pas la descente (8 mètres) sans matériel. Nos amis passent le ressaut et parcourent cette cavité plus importante.



lundi 10 novembre 2025

Spéléo... Minière

09 Novembre 2025
Mines de Mazaugues (83) TPST : 3 heures
Claire, Jean Noël, Jean Marie

Réunion Commission Médicale près de Toulon. Divers points discutés. pas le certificat médical rassurez vous. Entre deux réunions visite des mines de bauxite de Mazaugues. Plusieurs dizaines de kilomètres de galerie. De la taille humaine à la taille camion. En plusieurs endroits les mineurs sont tombés sur des cavités naturelles dans le calcaire et les ont bouchées. Les spéléos du coin se sont lancés dans la désob.


Double porte blindée







Tube de ventilation, Masdan, tu peux te rhabiller


Base d'un P40


On est petits joueurs ici plus de 80 mètres cubes ont été sortis par les désobeurs..

Locomotive

Réseau karstique coupé par la mine



dimanche 2 novembre 2025

Bartassut

Vendredi 31 Octobre

Bartassut, Lastours ; TPST : 7 heures ; André, Jean Marie + Aude

photos Jean Marie, Aude


Depuis un moment j'avais envie de revenir gratter ce trou. Mais il faut être 3 pour sortir les gamates du fait d'un angle droit impassable sans relai.

Sylvain avait parcouru le flanc de cette rive droite de l'Orbiel, face aux châteaux.  Arrivé au GP07 il avait bien perçu le courant d'air et avait eu l'idée de contourner la barre rocheuse. 

GP07 ?

Effectivement il était tombé sur une petite entrée non enregistrée d'où sortait le courant d'air. Ramping sous une belle voûte, chatière à droite donnant sur une petite salle colmatée d'éboulis avec quelques ossements. 

Chatière entre les deux "salles"

Le courant d'air vient de la gauche vers l'entrée du GP07. Au dessus de l'éboulis : une cheminée fortement ventilée.

Nous nous garons sur le plateau, un chemin de chasseur mène à une palombière à sanglier. Ensuite nous progressons au jugé. Le problème est de s'engager dans le bon couloir. C'est raide. Rien ne tient.

 Quelques buissons offrent leurs branches... couvertes d'épines ... Nous arrivons cependant à tailler un sentier. Jean Noël est attendu avec son couteau/scie et son expérience du maquis pour aménager convenablement cette sente. 

Dans un premier temps André s'excite sur la cheminée en suivant le courant d'air. Il progresse de quelques mètres. Les brins de paille s'accumulent ce qui ne laisse rien présager de bon. 

Seconde "salle". Aude regarde la cheminée

Effectivement il ne tarde pas à voir la lumière du jour. Après le casse croûte un tour de la barre ne permet pas de trouver cette entrée supérieure mais Aude et André explorent un autre petit trou en falaise. RAS.

L'après midi nous vidons l'éboulis en suivant la voûte descendante. Mais nous sommes mal équipés, il faudrait un bios et surtout une boite ou une pelle pour sortir la poussière. Il n'y au strictement aucun courant d'air. Pourquoi creuser là ? La voûte témoigne d'un vrai creusement, pour une fois nous ne sommes pas sur une faille. Et surtout nous sommes 70 mètres au dessus du Pestril !

André Tarrisse que j'avais interrogé sur ce trou m'avait expliqué que ce pouvait tout à fait avoir un rapport avec un ancien conduit de la Clamoux. Mais tout aussi bien avec un creusement de l'Orbiel... Bref une réponse de vrai géologue.

Un chêne vert a eu la malencontreuse idée de scinder l'entrée en deux. Déjà pas trés large sans lui. En sortant je me suis planté de coté. J'ai forcé de toute mon énergie pour franchir le passage. Sans succès évidemment. J'ai du mettre encore plus d'énergie pour me dégager et repasser à coté. Le coté je l'ai bien entamé à la massette. J'ai également foré un trou mais nous n'avons pas osé déclencher le feu de l'enfer juste en face des châteaux parcourus par les touristes. Ce n'est que partie remise.


Si la vidéo ne s'ouvre pas copier le lien :

https://youtu.be/RXxvrQY2yTE


Au retour j'ai eu l'idée, pas géniale de dévier sur la gauche. Pente et végétation encore plus inhospitalière que pour l'aller. Au milieu des buissons André c'est exclamé "C'est bartassut par ici". On baptisera le trou ainsi. C'est quand même mieux que GP07. On y reviendra au moins une fois mieux équipés pour voir si la voûte peut se passer. A suivre.














Traversée Chandelier-Vieux lion

 samedi 23 octobre 2025

Traversée Chandelier-Vieux Lyon, Puivert

Guillaume, Camille, Tom, Emile, Laurent, Sylvain

TPST 7h


Le barnum d'octobre nous rapelle que nous n'avons encore jamais fait cette fameuse traversée, que nous programmons dans le sens "historique" de la découverte.

Nous laissons à Guillaume et Laurent un peu d'avance pour équiper les 2 puits successifs du Vieux Lyon, à -30m, déséquipés après le secours.

Puis nous nous entassons à 6 dans le Picasso pour regagner l'entrée du Chandelier.

Il y fait frais dans les puits d'entrée, dans lesquels nous admirons une remarquable achitecture contemporaine de soutainement. Puis très vite çà devient grand, très grand même et nous imaginons l'euphorie des découvreurs pas arrêtés par grand chose, si ce n'est par les gourgs remplis d'eau mais qui sont en cette saison, dramatiquement sèche, complètement vides.

Concrétion pédestre









 



Nous sommes agréablement surpris par la beauté des lieux et la dimension des galeries. La progression est rapide mais reste sportive, entrecoupée de quelques ressauts nécessitant le matériel.

Au niveau du carrefour avec le boyau du vent, je ne résiste pas à l'envie d'aller voir l'état des siphons terminaux, après en avoir discuté avec Alary lors du dernier secours.
Laurent m'accompagne. Nous avons laissé tout le matos pour être plus à l'aise. Erreur...Je n'avais pas compris que la fin était équipée en corde. Demi-tour. Nous croisons les jeunes, venus à notre rencontre mais sans matos eux non plus! Laurent et moi sommes bons pour un aller-retour complet dans cette zone peu engageante.
Une fois équipé, je regagne le premier siphon, malheureusemnt toujours alimenté par un actif bien actif.




Pour passer, il faut s'immerger complètement et pour trouver le second siphon sans doute bien rempli. Je renonce. La remontée est bien merdique. Je n'ose imaginer avec un kit bien lourd...

Remontée un peu laborieuse pour Emile et moi, la faute à un croll ayant perdu presque toutes ses dents. Nous sortons vers 18h, après environ 7 h sous terre
Très belle sortie, que nous aurions déjà du faire depuis longtemps...

Avis aux visiteurs, il est possible qu'un pantin erre seul au parking du chandelier, près d'un arbuste ayant servi de tire-botte. C'est le mien!




























































samedi 1 novembre 2025

Secours : Barnum régional du 11 octobre

11-12 octobre 2025

Barnum régional secours

Vieux Lyon, Puivert

Guillaume et Sylvain pour le GPS parmis les 64 sauveteurs engagés sous terre.


3 ans après, retour au Vieux Lyon pour l'exercice régional

Guillaume et moi sommes intégrés au group evac 2 sous le commandement de Cyril et avec 5 autres sauveteurs.

Nous descendons vers 16h. L'objectif est de récupérer la civière amenée par le premier groupe d'évac pour une session essentiellement de portage agrémentée d'un atelier malcommode (palan avec poulie largable) en zone étroite.

Le passage est franchi sans trop d'encombre. La suite est plus confuse car énormément de sauveteurs (évac 1 notamment) sont présents, ce qui pourrait être un atout si chacun n'y allait pas de son avis (le mot est faible) sur la conduite à tenir...

Arrivés au point chaud, Félix nous demande d'acheminer du matériel manquant pour l'évac 3. Nous laissons donc la troupe confuse pour aider à équiper un dernier atelier.

Puis nous laissons le champ libre aux équipes concernées et sortons de la cavité vers 23h.

Voir le compte-rendu à venir des CT pour le bilan global du secours.







L'homme froid du point chaud











retour en métro...