lundi 7 avril 2025

Aven des Sourciers

 Dimanche 06 Avril 2025

Aven des Sourciers (St Amancet Tarn) TPST : 4 heures

Jean Marie + 13 autres


Sortie inter-clubs organisée par l'infatigable Fred. 

Six clubs, trois (ou quatre ?) départements, quasiment un évènement régional. pour ce trou connu depuis des décennies mais dont l'entré étroite n'avait pas fait une classique. 

Pas mal de monde et une bonne proportion de jeunes

Les jeunes sorézois qui viennent de (re) découvrir le feu ont mis de l'ordre. Certes les 15 premiers mètres ne sont pas larges. Ca frotte un peu. Mais avec un minimum de jugeotte on peut les remonter sans y laisser trop d'énergie. Surtout qu'en touriste, sans kit, la spéléo est bien différente. 

Nous sommes cinq à descendre. Le reste de la troupe attaque l'Aven des Sorcières, 20 mètres plus haut, pour tenter une jonction.

Entrée (sortie, ici) de l'Aven des Sorcières. Pas très large d'après les grognements entendus pendant un bon quart d'heure avant l'apparition de notre ami.

Passée la faille d'entrée, les puits s'enchaînent. Parcours agréable jusque vers -90. Ensuite une faille pas très large et derrière une escalade d'une soixantaine de mètres commencée par notre ami Julien. 


Vers le fond

Fred doit remonter pour un repas familial (il a du arriver pour le goûter), je repars avec lui. Le reste de l'équipe se glisse dans la faille. Remontée tranquille. Le passage des fractios (certains pas très larges) est plus facile qu'à la descente. Il faut dire que l'équipement est parfait.










Si la vidéo ne s'ouvre pas : 

https://youtu.be/i2rRDkWWwYs

Bien agréable de refaire un peu de vertical, ça change de nos journées pyrotechniques du Pémol. Surtout à quelques kilomètres de mon domicile.


















samedi 5 avril 2025

Pémol ; enfin !!!

Mardi 1° Avril 2025

Trou du Pémol, Trassanel  André, Jean Marie  TPST : 8 heures


Journée exceptionnelle. Tout a marché (a l'exception d'une rupture de ligne qui a entrainé un retour sur site désagréable). Batteries neuves et bien chargées, mèche neuve, mandrin bien graissé et météo parfaite. 20 trous en quelques heures, un record ! La paroi recouverte d'une fine couche de calcite parait homogène. Il n'en est rien : calcaire gris qui se brise bien, espèce de roche brunâtre qui encaisse sans frémir d'un poil... Et même une couche noire, vraiment noire et cassante. Une traversée sur Carmaux ?

Bref on descend rapidement. Quelques blocs sont remontés pour aménager la progression ; une grosse partie des gravas part au fond. La faille s'incline vers la gauche, la paroi devenant un plafond. Il reste l'arrête à démolir. Trois trous. En un fracas terrible tout l'angle du plafond se décolle et s'écrase au fond. Oui au fond ! Nous descendons jeter un coup d'oeil : la faille s'élargit. Elle devient une salle, au sol plat ou se sont éclatés les blocs de notre dernière action. Bien 15 mètres plus bas ; plein vide. La paroi opposée est couverte d'une coulée blanche scintillante. Et merde, dire que la plupart du temps je fais suivre dans la voiture une corde et le baudard ! Là, on n'a rien ; même pas de téléphone pour immortaliser le moment. Nous finissons la journée en  aménageant les passages étroits. Retour rapide prévu.