Samedi 09 janvier 2021
Kondalé, Trassanel
Guillaume, Sylvain, Jean Marie
TPST : 9 heures
La première neige retarde mon arrivée au PC. On ne rappellera jamais assez la chance qu'on a de pouvoir prendre un bon café (seul ouvert pendant cette période de prohibition) avant de démarrer notre journée.
Descente tranquille en une heure.
Le trou est sec comme jamais.
Dans les tubes d'entrée la vitesse du courant d'air en m/s (dehors il fait 0 degrés) peut être facilement calculée avec la formule suivante :
{∛(d³-√(nx6)-(Ts)²/2}/(1-cos(Tr-x))
ou :
d est le diamètre en décimètre du Tube Macron
n le numéro minéralogique du lieu
Ts la taille de Sylvain arrondie au mètre
Tr le temps de remontée en minutes
x le nombre de participants
Sylvain atteind le premier le fond du chantier. Je suis au palier intermédiaire et je l'entends grommeler : c'est étroit, la suite est pas terrible, il n'y a pas de courant d'air... Je crois que c'est la dernière fois que je viens ici... Je vais pas rester longtemps...
Ce qui est surprenant, le bonhomme étant généralement, sinon enthousiaste, en tout cas optimiste.
Alternance des postes, difficile de savoir lequel est le plus pénible. La remontée est prévue pour 16 heures.
15h30, Sylvain est à nouveau au fond. Le ton de sa voix a changé : je viens de sortir un caillou et dessous c'est noir avec un fort courant d'air !
Il jette un petit bloc et nous l'entendons ricocher longtemps, très longtemps !
Avec Guillaume, nous l'avions déjà entendu lors de nos sorties précédentes sans Sylvain, mais nos derniers tirs avaient bouché la faille.
Du coup le bougre se met à creuser comme un chien truffier et les gamates s'enchainent. Il a fallu l'extraire presque de force sinon je crois qu'on y serait encore.
Il reste à vider la terre et le sable qui bouchent encore la suite puis espérer que la faille s'élargira. Au moins pour permettre aux gravas de descendre. Au risque de boucher le fond. Le courant d'air soufflant, froid, est très net et nous motive pour un retour prochain.
Remonté en 1h33 ce qui est un bon temps. Le kit, pour une fois vraiment léger, ne m'a pas trop pénalisé. Même si je l'ai oublié en bas d'un P8, occasion de redescendre...
Ce qui m''a permis de réaliser que sans kit ce trou est une balade. Avec un gros sac, un enfer.
Passage rapide au PC et départ précipité pour ne pas passer devant la gendarmerie de Saissac après 20 heures (20h05 mais la place était déserte).
12 commentaires:
Franchement, je voulais dire , de prime abord, Persistez les petits, vu la mousson qu'on a eu depuis 2mois , une chatière a été bouchée par l'eau ( le plus souvent, argument désespéré et fallacieux...).mais quant tu dis que soudain bling blang blong....Géologique ou pas , c'est bon....Bond, vous avez dit Bond ?...
Qu'est ce qu'il ne faut pas raconter pour faire vendre!
Ceci dit, la prochaine sortie sera décisive. Il faut absolument réussir à agrandir encore un poil le fond pour pouvoir creuser à l'aise dans les débris de tir, sans qu'ils ne tombent plus bas. Si on arrive à débonder (Pas de soucis pour JM) avec la cuvette vide, on pourra peut-être enfin voir si la fosse sceptique (comme moi!) est proche...
Tu me l'as piqué. J'ai hésité à mettre en titre que ce passage était lent à débonder.
Pour le calcul j'ai oublié de préciser le diamètre de macron : 40 cm.
Sortie décisive, ça fait au moins 10 fois qu'on le dit.
Mais que vous êtes méchants et pessimistes !!!.
De combien tombent les cailloux sachant que si les tic tacs sont rapprochés la diaclase n'est pas très large ...de plus tout dépend aussi de la déclivité du puits... Y a t'il eu une étude là dessus...?
Bon, les nases. avec un câble et une bache solide, le système du hamac, il y a moyen ,lors des tirs de ne pas boucher la diaclase sur profond...pfffhhh, faut tout leur dire, commence mal l'année...
On a un bon exemple pour les tics tacs, c'est la Condamine (voir un message dans notre blog). Petite fissure ventilée de 10/15 cm de large au départ. Ca faisait beaucoup de tics et de tacs et même quelques boums, on avait presque le temps de rouler une clope et de la fumer avant que cela ne s'arrête (c'est presque vrai). On s'est entêté à descendre en suivant la fissure jusqu'à - 42m où on a abandonné mais les cailloux continuent de tomber encore sur 10/15 m toujours avec des tics/tacs. Manque de stockage, manque de bras, perte de motivation... Ca veut dire qu'au départ les cailloux descendaient quand même sur une soixantaine de mètres. Je n'ai pas le compte exact de sorties mais on doit être aux alentours de 120. Restons modestes. Sinon trou situé à côté d'une perte et sur l'aval des Vents d'Anges, Bingo si ça passe !
Oui, ce sont les tics-tacs qui m'inquiètent aussi. Il sont assez rapprochés malheureusement. çà tombe pas non plus super bas (genre 10 m), mais au fur et à mesure que l'on descend, çà tombe toujours de la même hauteur!!??
çà nous aura au moins permis de passer les -200m!
Par contre, c'est la première fois que j'entends un echo, mais quelle valeur çà a?
On en est où des systèmes de caméra pour appréhender le volume entre roches. Y a t'il des essais concluants?
La suite de la faille, on creuse à la verticale, est certainement étroite.
J'espère quelques agrandissements temporaires au moins pour pouvoir stocker.
On peut aussi tout faire tomber au fond, avec le risque de boucher la suite.
points faibles : étroit, besoin de spéléos motivés pour remonter les gravas, probabilité de rejoindre Cabrespine
points forts : on est à -200 avec un bon courant d'air, plusieurs puits alignés (en fait élargissements localisés de la même faille) qui s'arrêtent tous à la même profondeur sur remplissage. Notre puits semble être le seul à déboucher sur quelque chose. Si ce n'est pas sur Cabrespine tous les espoirs sont permis. Ou sur Cabrespine mais après les rapides (possible diffluence partielle de la rivière vers le sud ?)
https://youtu.be/mwBfb8T-BmM?list=UUd-7v6_J2K4rLsM0rqtVGYQ
Oui, ça a été fait .Dans la mesure où c'est vertical c'est encore plus facile..Utiliser une petite caméra sport à 50 euro, et prévoir un très bon éclairage. En bout d'une corde fixer un fer à béton dans le style de l'escarpolette 50 cm et fixer en son milieu. Ce sera pour diriger la caméra vers le vide et non contre la paroi. Un peu au dessus fixer la caméra sur la corde et ajouter un fort éclairage .Allumer la caméra en mode prise de filme et descendre doucement le dispositif dans le puits.De temps en temps tu remonte le tout et tu visionne.Si tu n'est pas arrivé en bas ou si une belle perspective s'offre, tu redescend... A espérer que l'escarpolette ne profite pas d'un élargissement pour se mettre en travers.ça ne serait plus une escarpolette,mais une ancre .. Dans ce cas redescendre un peu, jouer sur la torsion de corde et remonter....
Tentative avec petite caméra + éclairage ,le tout fixé sur un contreplaqué équipé de 2 petites roues et relié à plusieurs tubes pvc d'électricien, ou aux tubes pvc de ramonage..Pour visionner couper le son car ça casse les oreilles. Là c'est à la grotte de l'Escalvadou dans la zone explosée des laminoirs(un pan de la montagne est descendu vers le bas...) Tout est anguleux et les blocs sont collés par la calcite.....
https://www.youtube.com/watch?v=ktP3cril1kA&list=UUqUsQA3vETpTCGKAnmOCiYQ&index=42
Dernier volet pour ma part: Les petits endoscopes. Là c'est une fibre de 10 m branchée sur un ordinateur portable .A son extrémité il y a une micro caméra et éclairage intégré.On y a ajouté une mini torche scotché sur la fibre.Autant dire que tout ça n'est pas terrible,on ne sait pas ce que l'on voit, et on n'a aucune notion de l'echelle, si c'est petit ou grand, et on ne peut pas diriger la caméra....d'où l'intérêt de l'escarpolette dans vôtre cas pour ne pas filmer la paroi.
https://photos.google.com/search/_tv_Vid%C3%A9os/photo/AF1QipPTVJMzweGRcpbhh44zRckhBwR0ZshSuT7v94_2
Si c'est Sylvain qui manœuvre ce sera l'ancre. Sur.
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