jeudi 17 septembre 2020

Spéléo de surface

Vendredi 11 Septembre 2020 
Minerve (34) 
TPST : 10' TPES : 10 heures 
Claire, Jean Marie 

Lors de notre sortie à l'amont de l'Aldène j'avais amené une corde ; nous ne l'avions pas utilisée ; le puits d'entrée étant équipé (très confortablement d'ailleurs). Je revois la corde à l'entrée du trou posée près du sherpa, mais impossible de savoir ou elle était passée depuis. Comme je voulais refaire un tour dans ces superbes gorges nous profitons du beau temps pour tenter de la récupérer. Rien sur la vigne qui sert de parking. Rien à l'entrée du trou. Je descends rapidement chercher mes gants que j'avais oubliés au bas du ressaut. Je me rappelais parfaitement les avoir sortis pour remettre les baudriers aux initiés. Retour vers le parking par le chemin caché par lequel Jean-Phillipe nous avait guidés. 20 mètres après, la corde est bien là ! posée au milieu du sentier. 
Personne n'est passé ici depuis 1 mois ! Du coup nous repartons en aval pour une belle rando autour de Minerve. 
Dimanche 13 Septembre 2020 
Roc d'Agnel, Cabrespine 
TPST : 10' TPES : 3 heures 
Sylvain, Jean Marie 

Sylvain n'est libre qu'une partie de la journée et pour changer du tirage de gamate hebdomadaire nous avons projeté de voir les puits du Roc d'Agnel. Il a imprimé la topo et la fiche descriptive. Deux kits chacun pour équiper les 100 mètres de puits (20 kg pour moi, je les ai pesés au retour) Nous arrivons rapidement au sommet. Là ça se gâte : la végétation impénétrable, les dalles qui renvoient la chaleur (face sud-est), les données imprécises... Nous bartassons un moment. Je finis par trouver un joli porche et Sylvain me rejoint. 


Nous faisons un tour dans la petite galerie horizontale qui s'arrête au bout de quelques mètres... Sylvain a perdu la topo... Il sort son tel, réussit à capter et nous voila à surfer sur CDS11 et Grottocenter. 

Il finit par retrouver un article, ouvre la fiche technique : "Mais c'est écrit en roumain !!!" 
Non, en latin : Et Sylvain de déclamer le paragraphe avec une facilité surprenante. Ce qui ne nous renseigne guère sur la localisation de notre trou. Nous laissons là les kits et repartons séparément rôtir au soleil. Au détour d'un bloc Sylvain tombe sur le bestiau ci dessous :


Certainement celui que Jean Pierre avait aperçu il y a quelques années et qui l'avait copieusement empucé. De mon coté je remonte au sommet puis en redescendant je découvre des souches sciées il y a certainement un bon moment. 


En les suivant une sente peut être imaginée. Je ne connais qu'une personne capable de se promener dans le coin avec une scie : le Riton. Je suis sur la bonne piste qui me ramène... au porche ! Je refais un tour dans la galerie. On n'a rien raté. Peut être un passage au dessus de l'entrée. Je grimpe et effectivement je découvre un petit réseau sup, qui se termine au pied d'une cheminée. Pour monter, il faut se coller à la paroi et je suis en short, tshirt... Je reviens à l'entrée pour attendre mon coéquipier. Je trouve en dessous du porche une petite conduite horizontale bien sèche défendue par un rocher. Quelques coups de massette et je passe. Mais le conduit se termine au bout de quelques mètres. 


Première (petite) ou est ce que les locaux étaient passés du temps de leur svelte jeunesse ? Sylvain me rejoint au porche. Je lui montre le petit réseau sup et l'amène au pied de l'escalade. Le bougre à l'idée de se baisser et trouve un conduit descendant évident ! Au bas nous trouvons 2 amarrages fixes qui équipent certainement le P10 incliné décrit sur la topo perdue !!! Ça faisait 2 heures qu'on glandouillait alors qu'on était dans la bonne cavité. Des blaireaux !! Il est trop tard pour descendre. Nous retournons au parking sous un soleil de plomb. Heureusement la grotte touristique n'est pas encore fermée et nous avons juste le temps de prendre 2 bières glacées.

9 commentaires:

masdan a dit…

Très beau puits .Les deux premier ne pas descendre au fond mais prendre les lucarnes...Dans la falaise, peut être à 30m de l'entrée et à peut près au même niveau,il y a un trou atteint jadis par la puce et baba. il y a un puits qui descend mais il faut 1 tir, avec les perfos maintenant ce n'est plus un problème....Au fond du dernier puits (squelette de loir) de l'aven du roc d'Agnel,il y a une cheminée qui se remonte aisément en libre, rigoureusement parallèle au dernier puits .Arrêt sur un gros bloc à péter...derrière ça continue..

sylvain a dit…

30 m en allant vers le sud?
J'ai trouvé un départ dans cette direction, mais a moins que ça. Remplis de feuilles. Juste un petit trou non colmaté mais sans air. Ça peut se travailler mais c'est vraiment pas loin de l'entrée du Roc d'agnel.
Sinon, quelqu'un sait d'où sort cette bête a corne?

masdan a dit…

Le talus est très raide depuis l'entrée de l'aven du roc d'agnel ..Ce trou nécessite une escalade de 10 à 15m .On le voit depuis le porche du trou de l'éperon....

masdan a dit…

C'est peut être le bélier de jean Michel, il s'est barré l'an dernier ou l'année d'avant... de Cabrespine...

sylvain a dit…

Celui de Jean-Michel, c'était mon bouc, évadé de Caunes pour échapper a l'abattoir...
A moins qu'il n'ait aussi perdu un bélier!!!!
Mais celui du Roc d'Agnel ressemble plutôt a un mouflon...

masdan a dit…

Oui bouc, pas bélier qui eux sont très dangereux.(beaucoup de bergers tués) il y a aussi des mouflons dans la Montagne noire ,réintroduits il y a bien longtemps sur le versant nord.

Anonyme a dit…

les chèvres présentes sur le roc d'Agnel appartenaient au berger de Trassanel, aujourd'hui expatrié. Il y a quelques années, il y en avait plusieurs. Comme il n'y a que des mâles (dixit le berger), ils vont s'éteindre petit à petit. Je suis d'ailleurs étonné qu'il y en ait encore un "exemplaire".

Jean Marie a dit…

Ce qui est étonnant c'est qu'aucun chasseur, dépité d'avoir raté le cochon n'ait pas fait un carton sur le bouc !
Combien ça coute une chèvre à sa taille ?
Le CDS pourrait faire une opération de sauvetage d'une espèce en voie d'extinction, pour racler quelques subsides...

Anonyme a dit…

L'endroit où il se niche est quasiment inaccessible. Je pense qu'aucun chasseur n'y a jamais mis les pieds. Quant aux chiens, ces bestioles savent se mettre à l’abri dans cette rocaille très escarpée. C'est la preuve d'une telle longévité.