lundi 13 mars 2017

La possibilité d'une suite...

Dimanche 05 Mars 2017
Trassanel ; réseau du Mystère
Sylvain, Jean Marie
TPST 9 heures

Toujours envie de poursuivre ce chantier mythique. Nous profitons de l'absence du Sceptique pour retourner à la fosse.
Ambiance humide dans les premières salles. On traverse sur la gauche pour éviter de remplir les bottes mais arrive un moment ou il faut se décider à y aller.


J'avais quelques craintes sur le passage bas avant la méduse mais passés les premiers lacs le réseau est normal.




Le Mystère n'a pas été mis en charge mais le Diable a déversé sa diarrhée : les écoulements ont liquéfié les mottes de glaises instables. Le parcours qui au fil des passages était devenu un chantier "normal" a repris sa consistance merdeuse.
De plus, dans le tunnel la coulée de la paroi gauche habituellement suintante est là totalement ruisselante. Avec même un petit pissou qui se perd au sol dans nos débris de désob.
La lame terminale est toujours là. Une paille bien placée et la guillotine est décapitée. Derrière ça semble redescendre. Le courant d'air est alterné mais très net. Quatre trous et on retourne au Mystère se réchauffer autour d'une soupe chinoise.
Quelques gaz apparaitront, vite réaspirés.
Retour au front. Le tir a très bien marché. Le conduit tourne sur la droite bien vertical. Il n'a jamais été aussi large. Les cailloux descendent sur 2 bons mètres. On entend un ruisselet cascader. 
Ailleurs ces éléments nous rendraient délirants d'optimisme ici c'est relatif, ça veut dire assez étroit. Quand au ruisselet il n'a rien d'étonnant dans le contexte météo actuel. Il signe cependant qu'on est pas du tout au niveau de la soit disant nappe et qu'il y a, comme l'a toujours expliqué Masdan, la possibilité d'un étage au dessous. Pénétrable ? C'est une autre histoire.
Quatre autres trous et nous repartons sans voir l'effet produit.

Dans la salle des graviers 2 ruisselets parcourent les sédiments et confluent avant de disparaître dans un siphon sableux.



Sylvain, certainement en hypo fait mumuse avec une concrétion. Il pense même la ramener chez lui. Je préfère ne pas savoir ce qu'il compte en faire. Suites de l'affaire Théo ?


Conclusion : on est loin du bout mais je suis très curieux de voir ce petit écoulement qui rompra la monotonie de faille infernale. Dès le lendemain je contacte Etienne pour qu'il photographie les galeries en eau.

2 commentaires:

Etienne a dit…

Bonne nouvelle, j'espère pouvoir venir donner un coup de main, mais j'attendrai que vous ayez nettoyé la boue liquide, bon courage !

masdan a dit…

si la diaclse descend, pour éviter que les déblais ne la bouchent, ce qui n'est ni bon pour le moral, le corant d'air et l’efficacité des tirs suivants, j'ai une bidouille SGDM (sans garantie de mas) il faut que je vous fasse le crobar...