dimanche 26 janvier 2025

Pémol...

Trou du Pémol  Trassanel

Vendredi 24 Janvier 2025

André, Jean Noël, Jean Marie   TPST : 8 heures

Comme on a passé l'âge de se farcir les verticales sur corde, André à fabriqué un lot d'échelles. Le plus dur est de les monter jusqu'au trou. C'est fait.

Le fond de l'air n'est pas très chaud et les gelées de la semaine dernière ont inversé le courant d'air : il soufflera toute la journée sans aucune fluctuation. La matinée : mise en place des échelles et dégagement du chantier. 

A midi, Jean Noël nous rejoint et après la rituelle grillade nous vidons les gravas de deux journées de tirs. 

Les échelles guident bien les gamates sur la faille remontante (Hé oui c'est à ça qu'elle servent, pas à nous éviter une corde !). Quoiqu'elles aident bien à la remontée et nous évitent de perdre trop d'énergie sur les allers/retours qui ponctuent chaque phase de frappe.


En fin de journée le chantier est bien propre. Les deux petites alcôves complètement vidées. Prêt pour une nouvelle phase de creusement. 

Jean Noël a touché le fond !

Ce que nous voyons de la faille n'est pas très enthousiasmant : étroite et sur longtemps d'après le bruit des cailloux que nous y jetons. Un nouveau Kondalé... Seul le courant d'air nous incite à y revenir.

Courant d'air par cette journée sans vent


lundi 13 janvier 2025

Coup de main chez les voisins

12 janvier 2025 

Trou des Arums  Commune de Siran

Luc et Yann (AMES), André, Sylvain

TPST 5h


L'AMES a besoin de renforts pour une désob sur le Causse de Siran, et c'est avec plaisir que nous rejoignons nos nouveaux camarades sur un terrain de jeu inédit pour nous. Comme aime à le rappeler Jean-Marie, quand Claire n'est pas là : "ça fait du bien de changer de trou de temps en temps"!

L'action se déroulera au trou des Arums, en contrebas du causse de Siran, 50 m au dessus des gorges de la Cesse. L'endroit est splendide, mais avant de se mettre au chaud, il faut dévaler 160 m (de dénivelé) à travers le maquis! Yann et Luc tentent un tout droit dans le pentu et finissent par retrouver le trou après quelques hésitations. Nous sommes ici au niveau de la première perte de la Cesse, à la recherche du réseau potentiel de Fournes (encore !) ressortant au forage de Cantaussel, 2 km à vol d'oiseau plus loin.

Des 50 mètres à creuser, il n'en reste plus que 40 (et même 39 à la fin de la journée), puisque le jeu consiste à déboucher une belle conduite forcée inclinée à 45° remplie de terre.

Le chantier est parfaitement rodé : poulie, glissière à gamates cousue-main, étagères pour le matos...

Yann et Sylvain se relayent au grattage, Luc et André au tirage. En attendant le jackpot !

Le perfo burineur fait merveille dans cette terre très compacte et les gamates s'enchainent. Mais le conduit devenant troip étroit pour travailler confortablement, une peremière secousse s'impose.

Nous en profitons pour sortir casser la croûte, dans une caillante mémorable, qui nous gèle les doigts et nous impose un repli au chaud.

Le tir a bien fonctionné mais il en faudra encore un peu pour être plus à l'aise. Luc s'y colle mais l'accu rendant les armes, nous nous contenterons d'un trou.

Pas de photos pour ce coup-ci mais nous y reviendrons !



dimanche 12 janvier 2025

Inspection minutieuse à la Ferrière

Perte de la Ferrière Fournes

Dimanche 5 janvier 25

Sylvain TPST : 2h


Une pause s'impose entre 2 coups de peinture à la maison. Les conditions de température de sont pas idéales ( 8 °C à l'entrée du trou) mais je ne peux résister à une inspection minutieuse à la Ferrière suite à la déception de la dernière sortie.

Le courant d'air froid aspirant est très net jusqu'à la salle de la trémie, nul dans l'affluent dans lequel s'était engouffré Anthony.

Ca aspire encore légèrement dans la faille tremiesque, mais ce courant d'air se perd quasi complètement avant de redescendre dans la partie travaillée récemment. A ce niveau là, il semble remonter en hauteur à travers les blocs. Mais tout n'est que trémie instable en plafond, à l'exception d'un méandre étroit dont la propreté laisse pense qu'il s'agit d'un amont récemment parcouru par le passage de l'eau.

Je descends au fond et ai la surprise de trouver le laminoir désobé la fois dernière rempli d'une belle flaque. Sans doute des remontées du sol. Un perçage en gros diamètre serait judicieux pour évacuer l'eau vers le fond




Au fond, aucun air évident, et les fumées resteront d'ailleurs bloquées en bas plus d'une heure !


Le trou minuscule au fond du méandre

Je remue quelques blocs et m'enfonce en pointe. - 32 mètres à ma montre. Je gratte un peu le trou, en mauvaise posture, sans parvenir à passer le bras de l'autre côté. A gauche , des traces de soutirage dans le sable. A droite, un autre conduit tout aussi petit, mais je ne parviens pas à tourner la tête pour bien voir 
Tandis que je m'apprête à remonter, je m'aperçois que toute la paroi de droite sonne creux. Je passe un bon moment à la démonter en stockant ou je peux, rendant l'accès au fond plus facile
Il faudra être idéalement 4 pour déstocker le vestibule puis aller creuser au fond au moins une fois. Si rien n'est évident, je crois qu'il faudra dire adieu à la Ferrière...où revenir un jour de crue !

Le même trou gratouillé un peu et après élargissement de la paroi droite. Le nain est beaucoup plus à l'aise !


jeudi 9 janvier 2025

Aragonites, suite (et fin) Pémol suite (ça continue)

Mardi 07 janvier 2025

Trou des Aragonites, Trou du Pémol ; André, Jean Marie ; Trassanel TPST : 8 heures

Retour à l'entrée des Aragonites. En entrant on gagne 10° en 1 mètre. Le sol de poussière se creuse facilement. Aucune action intempestive n'a été nécessaire. Entre deux blocs le passage est bien ouvert. André passe en premier. 

Hélas il ne s'agit que d'une bulle dans un amas de blocs. Aucune suite, aucun courant d'air. 



On y rentre quand même à deux


Du coup nous passons un moment à pister l'air dans la zone d'entrée. Très net et alternant sur le premier mètre, on perd rapidement sa trace. La chatière entre les deux parties de la cavité, expire, parfois, très mollement. Rien de net. A revoir une dernière fois par -5° ou +35°.

Petit graillou et destination le Pémol tout proche. Ici aucun doute, le souffle  sortant est net, régulier et constant pendant tout l'après midi. Les parois sont sèches, presque chaudes. Un vrai plaisir. Nos opérations se passent à merveille et nous gagnons plus d'un mètre. La piste envisagée sur la gauche (ouest) cute rapidement. Il reste à poursuivre vers le fond. Les cailloux tombent sur au moins une dizaine de mètres. Et ce qui est moins enthousiasmant : avec une multitude d'impacts. André est sur d'un élargissement, deux mètres plus bas avec une zone quasiment pénétrable. Je suis moins optimiste.

La cloche est pleine. La prochaine fois il faudra être au moins trois pour la vider. A suivre....








samedi 4 janvier 2025

On y revient déjà

Trou des Aragonites, Pémol, Grotte du Cirque... 

Daniel C, Daniel M, Manu M, André, Jean Marie TPST (et un peu au dessus) 9 heures


La dernière fois on est remontés un peu vite après avoir pisté le courant d'air dans tous les recoins. Pourtant juste à la sortie on a pris le vent en pleine poire. Depuis ça m'a titillé. Et si on avait raté quelque chose dès le départ ? Nous y revoilà donc plutôt que prévu. Pendant que Daniel C part faire visiter le trou à Manu, nous pistons. 



Effectivement un gros courant d'air alternant fille juste sous l'entrée. Mais ensuite ? Ne va t-il pas à travers les blocs vers le haut de la salle des aragonites ? Ce qui est certain c'est qu'une partie file sous les premiers blocs. En plus les conditions (T° 13 ° et vent) sont les pires imaginables pour chercher l'air. Nous entamons les hostilités pendant que la saucisse (mise en tripe par André himself) commence à griller. 

Les blocs sont complaisants et éclatent ou il faut sans mettre l'équilibre en question. La terre, poussière plutôt se creuse facilement. Il nous manque une pelle et une petite gamate pour aller plus loin.

Profitant du nombre nous montons au Pémol pour évacuer tous les déblais des dernières sorties. Occasion pour nos comparses de visiter le trou. Je ne suis pas certain que le souvenir soit impérissable. Au fond la faille souffle en continue. La poche est vide, nous pourrons la remplir à 2 !

Entrée du Pémol

Prochaine étape : les Daniels nous amènent à l'entrée de la Grotte du Cirque en passant par le trou ou Riton a laissé une partie de son cuir chevelu et le Trou des Oliviers. Je savais ou était le trou mais je suis bien content d'y être revenu, le souvenir commençait à s'évaporer. Passage au Trou du Oui Mais et à un petit conduit qui mériterait une action (les cailloux tombent de 2 à 3 mètres derrière l'entrée étroite). Ca ne ressemble à rien mais dans ce coin rien n'est étonnant. 

Trou de Ch...

Retour de nuit au parking. On n'a rien trouvé sauf un plein casque de pieds de moutons...