Trou de Béranger, Trassanel
TPST : 6 heures
Jean Marie
J'avais prévu de revenir seul (il n'y a ni place, ni travail pour 2) au fond de notre tunnel pour dégager les 2 mètres gênant la vue.
Bonne surprise : le cloaque est sec. Pourtant il a plu plusieurs fois mais il ne doit se remplir que par forte précipitation.
Bon courant d'air aspirant. Jamais une séance de tir ne se sera passée aussi bien. Tout part, tout pête.
Je cale les blocs par ci par là au hasard des recoins.
Hélas, c'était trop beau. La suite est décevante : faille très étroite, remontante, verticale, visible sur 3 bons mètres. Vu la distance qui nous sépare de la surface et les difficultés d'évacuation des gravats il me semble que la probabilité de croiser une galerie est faible. A laisser pour les générations futures. Je reviendrai par temps très froid en surface repérer les trous souffleurs au dessus du terminus (oui, Masdan, je sais qu'il y en a d'autres mais bien plus à l'est).
Retour a l'extérieur pour manger. Il fait froid mais aucun souffle de vent ; c'est assez rare ici pour être mentionné.
Je reviens dans la première salle. Celle qui est pleine de sable. La dernière crue a rentré des fagots de branches. Les débris végétaux sont descendus dans le trou au pied de la coulée de calcite. Il s'agit d'un comblement de sable entre 2 couches plongeante de calcite. Aucun problème pour suivre le courant d'air : il n'y en a aucun ! Je gagne un bon mètre dans les sédiments. Une autre séance sera utile à 2 ou 3 pour voir un peu plus bas. Après tout, Macron au départ avait la même allure...
1 commentaire:
Et moi, dans mon coin, je faisait péter des blocs.si on peut dire ça fend énormément, puis impossible de faire , ensuite de bon tirs, car ça fuse par dessous...les cailloux sont très gros et le puits est juste dessous, il me semble qu'il y a de l'air......♪♫♪. A signaler qu'il me semble, en aval et sur l'autre rive, y avoir un menhir non répertorié...
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