samedi 12 juillet 2025

Découragement et espérances

Vendredi 11 Juillet 2025 Trou du Pujol (nom temporaire) Caunes Minervois

André, Aude, Jean Noël, Jean Marie TPST : 8 heures

Il y a longtemps qu'on n'avait pas de rubrique "oubli". Ce coup ci j'ai oublié les chaussettes, Jean Noël le bottes, et André ... le matos de désob.. Heureusement j'ai une corde dans le kit...

Avant

Pour commencer nous sortons une demi douzaine de gamates (estimation André, réalité 28 gamates) des deux diverticules supérieurs (voir croquis article précédent). Puis André se met à son mécano pour obturer le trou du fond du diverticule n°3. On pourra y stocker des blocs et ainsi passer sous une néo trémie de notre réalisation ; ça nous manquait. 

Au dessus des barres la future chambre de stockage (pris couché sur le dos dans le diverticule sous jacent)

Le front est repris et les deux diverticules supérieurs sont à nouveau pleins. Evacuation avant de sortir manger, de crainte que la motivation soit moins présente après le repas. Bien nous en a pris car après une autre demi douzaine de gamates (13 ce coup ci) Jean Noël nous quitte pour la rituelle sieste devant le tour de France des labos pharmaceutiques...

Vers le fond

Repas rapide et retour au front. Cette fois je suis devant. Les blocs soudés par la terre sèche touchent la paroi et quelques trous centimétriques aspirent l'air... Je dis à André : "je crois que c'est la dernière fois que je reviens ici" Aude en relai remplit les gamates et André en haut remplit les diverticules. André avait utilisé la méthode brutale : trous dans la voûte et boum boum. Moi c'est plutôt le style José Bové : démontage soigneux. Les blocs sonnent clair, quelques coups de massettes légers et ils se détachent de leur gangue de terre sèche qui part aussitôt en poussière. 

Le dernier (?) verrou. En dessous ça se dégage

Peu à peu, les espaces naissent entre les blocs, la poussière file vers le bas. Une niche apparait sous la voûte et en dessous les vides sont aussi volumineux que les pleins. Le courant d'air s'affole dans le trou ainsi élargi, sans aucune irrégularité malgré les bourrasques en surface. C'est sûr, on a passé un verrou. Le problème va être l'évacuation des déblais si une poche n'apparaît pas rapidement. Il faut être quatre pour vider les diverticules du fait des angulations du conduit d'entrée. 

Avant de repartir j'élargis la partie verticale et je l'agrémente d'étriers métalliques pour passer le sablier sans s'épuiser

Merci à Aude, sans elle on n'aurait pas fait grand chose. A suivre

Après