mercredi 14 mai 2025

Ca sent le roussi

Mardi 13 mai 2025 ; Trou sans nom, Caunes

Jean Noël, André, Jean Marie TPST : 7 heures


Oui, fini la désob facile. On ne va pas tarder à rentrer dans du dur.

Toute la matinée a été consacrée à remonter des blocs de la dernière fois et aussi pas mal de blocs en place. Roche bizarre, assez dure, mais qui se fragmente en débris farineux grisâtres. Un peu avant midi André creuse la voûte, en calcaire bien dur, elle.

Pause bien méritée. Sous l'influence civilisatrice venaue de Corse, nos collations se sont bien améliorées. En plus Masdan nous a trouvé un trou près d'une cabane avec table et bancs ! 

Ce moment est bien utile avant de rejoindre notre conduit qui devient de plus en plus dur à remonter. Les passages répétés ont rendu les prises glissantes, surtout qu'aux points stratégiques il n'y a pas de prises... Nos pieds fouettent le vide comme un battant de cloche, seuls les mouvements des épaules permettent l'extraction vers la sortie. Il faudra impérativement rajouter quelques appuis métalliques. 

Le trou :

Conduit descendant dit "de Stoche" vu de dessous :

Au fond à droite : un diverticule horizontal à l'entrée très étroite. Le courant d'air (très faible aujourd'hui ? malgré la chaleur extérieure ?) file par là à l'horizontale. Au fond de ce petit tube, entre paroi et blocs, un vide de 1m50 de profondeur.

Diverticule horizontal

Un mètre plus bas, pas de courant d'air. Mais notre désob nous amène sur un gros bloc qui nous sépare du point bas décrit précédemment :

Je suis couché, à l'horizontale. Le but est de détruire le bloc au bout de ma botte sans destabiliser son collègue au dessus à droite...

La destruction du bloc permet la jonction avec le point bas du diverticule. Du coup le courant d'air passe maintenant par cette voie élargie.

C'est fait

Il reste maintenant à vider ces cailloux. A les stocker dans le diverticule en fermant le plafond per des piquets de vigne. Pourquoi le roussi ? Devant l'air vient d'un petit passage entre voûte et blocs mais là les cailloux en question ne sont plus tenus par la calcite. Ce sera une nouvelle fois un jeu de roulette minervoise sous une trémie foireuse... A suivre


Quelques cristaux jaunâtres sut la voûte




dimanche 4 mai 2025

Le labyrinthe

Vendredi 02 Mai 2025

TPES : 2 hures  TPST : 6 heures  André, Jean Noël, Jean Marie


Ca y est. On sait qui a ouvert le conduit descendant que ne connaissait pas Masdan. Il n'est pas allé au fond de son diverticule. Il s'est posé sur un rocher ; le conduit s'ouvre juste dessous... Notre ami Stoche, puisque c'est lui l'auteur de cette petite avancée, avait même vu une chauve souris sortir du fond !

Petite description : 

le plafond, qui est parfois vertical... est la voûte d'une ancienne salle, ou galerie de taille conséquente. Il pendouille quelques draperies et quelques aragonites jaunâtres.

le sol, qui lui aussi est parfois vertical est un amas de rochers, bien pris par la terre sèche et de la calcite. Ces rocher viennent de l'extérieur. On voit nettement l'un deux qui s'est coincé contre des draperies du plafond. Dernière glaciation ?

Diverticule vertical depuis le bas. Plafond en haut et éboulis dessous

Pour une fois tout est stable !!!! Quelques élargissements horizontaux entre sol et plafond permettent des stockages. C'est le luxe ! En plus le courant d'air est très net. Soufflant la semaine dernière, plutôt aspirant aujourd'hui (il fait nettement plus chaud).

un des diverticules horizontaux

Au fond les éboulis rejoignent le plafond tout en laissant un bon espace tout noir. De toute façon ce n'est pas bouché puisqu'il y a un bon courant d'air. 

Le jeu est donc de décaisser le plafond pour pouvoir se glisser plus bas.

Nous ressortons vers 11 heures pour une première opération. Il me sembla entendre du bruit au dessus. Effectivement Jean Noël nous répond. Il nous avait prévenu de son arrivée différée et de son idée de débroussailler le chemin. Comme il ne descend pas nous repartons au fond. Re-sortie trois quart d'heure après, Jean noël n'est toujours pas là !!! Il répond pourtant "je me suis perdu, je n'arrive pas à trouver le chemin ! Il a quand même poursuivi le débroussaillage. Du coup le travers de la colline est zébré de multiples traces qui ne mènent à rien. Un vrai labyrinthe comme on en crée dans les maïs pour amuser les enfants l'été..., Bon j'exagère un peu ! Mais maintenant on a un vrai GR pour accéder au trou.

Nous nous retrouvons enfin autour de la traditionnelle grillade. Puis poursuite des travaux tout l'après midi. Il reste deux bon mètres à descendre pour voir la suite...