mardi 23 septembre 2025

Pémol, reprise

Lundi 22 Septembre 2025 Trou du Pémol (Cabrespine)

André, Jean Marie  TPST : 6 heures

Comme on n'est que deux, on laisse pour une fois le TDB du Pujol pour revenir à notre faille. Je craignais qu'avec cette température de mi-saison il n'y ait pas de courant d'air. Mais si, le trou souffle assez pour évacuer tous les gaz. On est descendus d'un bon mètre. Le travail est facile puisqu'ici il n'y a pas besoin de remonter les blocs. Dessous le tas de cailloux est à deux mètres. De part et d'autre la faille est libre. C'est déjà bien que nos gravas n'aient pas encore tout bouché. On arrête quand toutes les batteries sont déchargées.

dimanche 21 septembre 2025

Désensablage n°2

 Trou du sable, Limousis

TPST 4h

Sylvain


Petite séance matinale de muscu.

J'élargi d'abord en direction de la paroi pour être plus à l'aise, en creusant difficilement dans les blocs de grès.

Puis je réattaque au fond. Du sable, du sable et toujours du sable. çà va vite et c'est un plaisir.

Il va falloir commencer à faire des marches pour remonter...





A noter que j'ai laissé le trou équipé pour une prochaine séance mais la première corde du plan incliné est une dynamique (je n'avais que çà...)

mardi 9 septembre 2025

Deux petits trous

Mercredi 3 Septembre 2025 Limousis ? ou Trassanel ?

Alain, André, Claire, Jean Noël, Jean Marie TPST : 3 heures


En amenant ses petits enfants aux Cazals, Alain a trouvé 2 entrées paraissant intéressantes. Nous remontons la crète, mais en fait les cavités étaient déjà bien connues.

D'abord le Trou des Italiens. Belle galerie descendante, fermée par un gour noyé et asséché à de multiples reprises à en juger par les différents niveaux de plancher. Aucun courant d'air. Mais la visite est bien agréable.




Belle galerie






Fond du gour

Plus haut : le Trou des Fonctionnaires. Descente d'un petit puits et arrivée sur un tas de gravats. Une belle galerie horizontale mène à une petite salle sans issue. Mais le travail est époustouflant ! Surtout avec ce que laissait présager le nom du trou : les parois sont bordées de chaque coté par des murs de pierre contenant une masse énorme de cailloutis !!! Pourquoi avoir fait tout ce travail pour une galerie borgne ?

Retour à la corde et descente de quelques mètres dans un puits, sur une "paroi" sédimenteuse. Au fond le sable touche la paroi opposé. Il n'y a rien. Pas de perspective, aucun courant d'air. En remontant l'explication apparaît : tous les sédiments stockés dans la galerie viennent de ce puits ! Il y en a pour des dizaines de mètres cube ; un travail de fou ! Quand je pense qu'on est un peu dingues de sortir des gamates par dizaines du TDB, on est loin du compte !



Le puits vu du bas

Galerie remplie de déblais

Dans le chapitre "on n'est pas seuls". Dysmorphisme sexuel ?


Pas de regrets d'avoir visité ces deux belles cavités même si aucune ne méritera une reprise des travaux.

lundi 8 septembre 2025

Limousis beach

 Dimanche 31 août

Anthony, Sylvain

Trou du sable, Limousis

TPST 7h


Sortie improvisée au dernier moment pour revoir un des trous ouverts lors des travaux de terrassement à la grotte de Limousis et exploré en 2018 (déjà!).

C'est le départ le plus bas et aussi celui qui descend le plus ptrofondemen, d'une bonne cinquantaine de mètres.

Acceuil café, boisson fraîche (merci Jean-Paul) à la sortie et parking à 3 mètres de l'entrée, c'est le trou parfait pour les feignasses!

7 ans après, je ne me souviens pas de grand chose... L'entrée, surtout, à changé!


Escalade de muret puis désescalade sur béton avant de franchir les passages étroits donnant sur les puits. Le premier en plan incliné mais pour lequel la corde est tout de même bien utile, le second d'une vingtaine de mètres, très esthétique.


Je ne reconnais pas spontanément le départ de la galerie désobée à l'époque et me retrouve après un passage descendant étroit et une escalde de 2 m dans un joli tube marbré, dans une petite salle avec 2 possibilités aussi complexes l'une que l'autre.

D'un côté, un mur de remplissage de sable de 2,5 m de haut que je commence à escalader en enfonçant burins et pieds de biche, avant qu'Anthony, qui avait constaté que cet axe rejoignait le bas du puits principal ne m'arrête.

Qu'importe, il reste de quoi jouer. De l'autre côté, l'escalade de 3-4 m est impossible si ce n'est en jouant du lasso pour attraper une concrétion tout en haut. Celà nous occupe un moment avant que nous nous replions sur des activités plus laborieuses. 

Nous revenons au point le plus bas et attaquons notre activité principale : creuser.

D'abord de gros blocs de grès, puis une zone argileuse compacte avant de retrouver le fameu sable qui a donné son nom au trou. De pénible, la désob devient plaisante (ou sastisfaisant comme dirait Anthony), d'autant plus que le stockage ne manque pas. Nous descendons d'un bon mètre en essayant de récupérer la paroi. Bien sûr nous n'avons aucune idée de là où nous allons ni de l'intéret qu'il y a à creuser ici mais quand le plaisir est là...

Avant de remonter, nous décidons d'aller revoir la galerie explorée à l'époque. Après un pendule 3-4 au dessus du fond, nous nous retrouvons en effet au dessus du mûr de sable, face à la stalagmite du lasso.

Pour moi, la galerie est en face, mais il y a toujours ce puits infranchissable entre elle et nous...

Je relance le lasso et fait mouche! j'hésite à me lancer  dans une tentative aléatoire avant qu'Anthony ne repère au dernier moment un passage surplombant sur la droite du puits. Enfin, ce passage me revient!

Nous explorons la galerie, tapissée de sable par endroit et dont les traces de pas de l'époque ont été surement recouvertes par les crue d'octobre 2018.

Nous laissons une escalade au fond qui avait probablement été faite à l'époque et découvrons à mi-chemin, les vestiges (fer à béton de 2 m) d'une désob depuis le bas d'un départ de galerie comblé de sable.

Un autre passage vers le bas, ensablé lui-aussi, meriterait un peu de remuage.

En remontant le puits, nous visitons une dernière galerie concrétionnée en pendulant à gauche cette fois, avant de ressortir à 18h pour l'apéro.

Merci à Jean-Paul pour son acceuil.




dimanche 31 août 2025

Un peu de première, enfin

Samedi 30 Août 2025 Cabrespine

André, Jean Marie + Aude, Sébastien TPST : 9 heures


Pas trop quand même. Presque 3 heures pour arriver à l'affluent. Casse croûte puis Aude et Sébastien partent vers le bivouac de Pertuzac pour essayer de déboucher l'affluent, impénétrable suite aux dernières crues (2019 ?), mais pas complètement : un courant d'air violent en sort. Sans matériel le débouchage ne se fera pas mais ils en profitent pour se balader vers le fond.

Avec André nous gagnons notre affluent. Séance d'équipement confortable du P8. Puis André entreprend la destruction d'une avancée de paroi qui gêne le passage vers la conduite forcée aperçue il y a déjà un moment. Gros succès, je monte voir et lance des blocs à profusion. Il reste un bombement coté gauche qui empêche un retournement.  Mon opération se soldera par un canon retentissant. Mais le bombé à souffert et il finira à la massette. André se glisse dans la conduite forcée en pente assez forte. Après 3 à 4 mètres la pente est moins forte et la base de la conduite est couverte de galets de schiste et de quartz. Le conduit est visible en pente plus douce sur quelques mètres. Au bout la couche de galets n'arrive pas au plafond. 

André au fond de la conduite, assis au niveau de changement de pente.

Le courant d'air est absent. Mon mesureur de CO s'excite déjà. De toute façon il est trop tard pour entreprendre le perçage d'une niche. Avant de partir André règle le sort d'un dernier becquet gênant le passage. Remontée confortable du P8. Nous rejoignons Aude et Sébastien qui nous attendent à la rivière.

Rivière que je n'ai jamais vue aussi basse. Ce serait le moment de revenir jeter un coup d'oeil à l'abreuvoir ou à l'affluent des châtaignes. Le pissou des Gobelets est pratiquement tari et il m'a fallu un temps considérable pour remplir une bouteille !

Pour la prochaine fois il faut prévoir de dormir dans la grotte, au bivouac de Pertusac ou plutôt dans la partie touristique. Le temps de trajet vers notre chantier est trop long pour être efficaces.