dimanche 2 novembre 2025

Bartassut

Vendredi 31 Octobre

Bartassut, Lastours ; TPST : 7 heures ; André, Jean Marie + Aude

photos Jean Marie, Aude


Depuis un moment j'avais envie de revenir gratter ce trou. Mais il faut être 3 pour sortir les gamates du fait d'un angle droit impassable sans relai.

Sylvain avait parcouru le flanc de cette rive droite de l'Orbiel, face aux châteaux.  Arrivé au GP07 il avait bien perçu le courant d'air et avait eu l'idée de contourner la barre rocheuse. 

GP07 ?

Effectivement il était tombé sur une petite entrée non enregistrée d'où sortait le courant d'air. Ramping sous une belle voûte, chatière à droite donnant sur une petite salle colmatée d'éboulis avec quelques ossements. 

Chatière entre les deux "salles"

Le courant d'air vient de la gauche vers l'entrée du GP07. Au dessus de l'éboulis : une cheminée fortement ventilée.

Nous nous garons sur le plateau, un chemin de chasseur mène à une palombière à sanglier. Ensuite nous progressons au jugé. Le problème est de s'engager dans le bon couloir. C'est raide. Rien ne tient.

 Quelques buissons offrent leurs branches... couvertes d'épines ... Nous arrivons cependant à tailler un sentier. Jean Noël est attendu avec son couteau/scie et son expérience du maquis pour aménager convenablement cette sente. 

Dans un premier temps André s'excite sur la cheminée en suivant le courant d'air. Il progresse de quelques mètres. Les brins de paille s'accumulent ce qui ne laisse rien présager de bon. 

Seconde "salle". Aude regarde la cheminée

Effectivement il ne tarde pas à voir la lumière du jour. Après le casse croûte un tour de la barre ne permet pas de trouver cette entrée supérieure mais Aude et André explorent un autre petit trou en falaise. RAS.

L'après midi nous vidons l'éboulis en suivant la voûte descendante. Mais nous sommes mal équipés, il faudrait un bios et surtout une boite ou une pelle pour sortir la poussière. Il n'y au strictement aucun courant d'air. Pourquoi creuser là ? La voûte témoigne d'un vrai creusement, pour une fois nous ne sommes pas sur une faille. Et surtout nous sommes 70 mètres au dessus du Pestril !

André Tarrisse que j'avais interrogé sur ce trou m'avait expliqué que ce pouvait tout à fait avoir un rapport avec un ancien conduit de la Clamoux. Mais tout aussi bien avec un creusement de l'Orbiel... Bref une réponse de vrai géologue.

Un chêne vert a eu la malencontreuse idée de scinder l'entrée en deux. Déjà pas trés large sans lui. En sortant je me suis planté de coté. J'ai forcé de toute mon énergie pour franchir le passage. Sans succès évidemment. J'ai du mettre encore plus d'énergie pour me dégager et repasser à coté. Le coté je l'ai bien entamé à la massette. J'ai également foré un trou mais nous n'avons pas osé déclencher le feu de l'enfer juste en face des châteaux parcourus par les touristes. Ce n'est que partie remise.


Si la vidéo ne s'ouvre pas copier le lien :

https://youtu.be/RXxvrQY2yTE


Au retour j'ai eu l'idée, pas géniale de dévier sur la gauche. Pente et végétation encore plus inhospitalière que pour l'aller. Au milieu des buissons André c'est exclamé "C'est bartassut par ici". On baptisera le trou ainsi. C'est quand même mieux que GP07. On y reviendra au moins une fois mieux équipés pour voir si la voûte peut se passer. A suivre.














Traversée Chandelier-Vieux lion

 samedi 23 octobre 2025

Traversée Chandelier-Vieux Lyon, Puivert

Guillaume, Camille, Tom, Emile, Laurent, Sylvain

TPST 7h


Le barnum d'octobre nous rapelle que nous n'avons encore jamais fait cette fameuse traversée, que nous programmons dans le sens "historique" de la découverte.

Nous laissons à Guillaume et Laurent un peu d'avance pour équiper les 2 puits successifs du Vieux Lyon, à -30m, déséquipés après le secours.

Puis nous nous entassons à 6 dans le Picasso pour regagner l'entrée du Chandelier.

Il y fait frais dans les puits d'entrée, dans lesquels nous admirons une remarquable achitecture contemporaine de soutainement. Puis très vite çà devient grand, très grand même et nous imaginons l'euphorie des découvreurs pas arrêtés par grand chose, si ce n'est par les gourgs remplis d'eau mais qui sont en cette saison, dramatiquement sèche, complètement vides.

Concrétion pédestre









 



Nous sommes agréablement surpris par la beauté des lieux et la dimension des galeries. La progression est rapide mais reste sportive, entrecoupée de quelques ressauts nécessitant le matériel.

Au niveau du carrefour avec le boyau du vent, je ne résiste pas à l'envie d'aller voir l'état des siphons terminaux, après en avoir discuté avec Alary lors du dernier secours.
Laurent m'accompagne. Nous avons laissé tout le matos pour être plus à l'aise. Erreur...Je n'avais pas compris que la fin était équipée en corde. Demi-tour. Nous croisons les jeunes, venus à notre rencontre mais sans matos eux non plus! Laurent et moi sommes bons pour un aller-retour complet dans cette zone peu engageante.
Une fois équipé, je regagne le premier siphon, malheureusemnt toujours alimenté par un actif bien actif.




Pour passer, il faut s'immerger complètement et pour trouver le second siphon sans doute bien rempli. Je renonce. La remontée est bien merdique. Je n'ose imaginer avec un kit bien lourd...

Remontée un peu laborieuse pour Emile et moi, la faute à un croll ayant perdu presque toutes ses dents. Nous sortons vers 18h, après environ 7 h sous terre
Très belle sortie, que nous aurions déjà du faire depuis longtemps...

Avis aux visiteurs, il est possible qu'un pantin erre seul au parking du chandelier, près d'un arbuste ayant servi de tire-botte. C'est le mien!




























































samedi 1 novembre 2025

Secours : Barnum régional du 11 octobre

11-12 octobre 2025

Barnum régional secours

Vieux Lyon, Puivert

Guillaume et Sylvain pour le GPS parmis les 64 sauveteurs engagés sous terre.


3 ans après, retour au Vieux Lyon pour l'exercice régional

Guillaume et moi sommes intégrés au group evac 2 sous le commandement de Cyril et avec 5 autres sauveteurs.

Nous descendons vers 16h. L'objectif est de récupérer la civière amenée par le premier groupe d'évac pour une session essentiellement de portage agrémentée d'un atelier malcommode (palan avec poulie largable) en zone étroite.

Le passage est franchi sans trop d'encombre. La suite est plus confuse car énormément de sauveteurs (évac 1 notamment) sont présents, ce qui pourrait être un atout si chacun n'y allait pas de son avis (le mot est faible) sur la conduite à tenir...

Arrivés au point chaud, Félix nous demande d'acheminer du matériel manquant pour l'évac 3. Nous laissons donc la troupe confuse pour aider à équiper un dernier atelier.

Puis nous laissons le champ libre aux équipes concernées et sortons de la cavité vers 23h.

Voir le compte-rendu à venir des CT pour le bilan global du secours.







L'homme froid du point chaud











retour en métro...


































samedi 25 octobre 2025

Balbonne

Mercredi 22 Octobre 2022

Réseau de Balbonne Caunes Minervois

Claire, Pierre, Jean Noël, Jean Marie + SCM   TPST : 7 heures


Normalement je devais faire le tour de l'Aigoual mais les conditions météo ont annulé le projet. L'invitation par JNoël au dernier moment de visiter Balbonne est bien tombée. Depuis un moment il projetait une "sortie vieux..." pour découvrir cette cavité. Mais comme l'un ou l'autre des possibles participants était indisponibles, cette sortie sans cesse reportée tenait plutôt de l'Arlésienne.

Bref, nous y voilà. 

Une trémie foireuse avec parfois plus de pied-droits que de cailloux. Des cailloux justement qui pendouillent un peu partout attendant le moment propice pour se détacher. Plus de 50 sorties de désob pour passer...

Passer dans une faille, qui a le bon gout d'être bien que pas trés large, assez en tous cas pour laisser le passage sans avoir besoin d'être agrandie. 


Un petit puits (faille) d'une quinzaine de mètres. Encore de la faille verticale sous un monceau de blocs retenus par des chaines... Et nous arrivons à -100 sur ce qui ressemble à une galerie.

Au Stoche met en place une station météo.


Et nous repartons : derrière un point bas la galerie s'élargit et offre un beau panneau d'aragonite. Pas mal, mais ça il y en a ailleurs.

La galerie se poursuit, terreuse. Plafond de schistouille marron, parois en plaquettes de solidité douteuse. 

Une vire péteuse, 




un dernier ressaut 

et une nouvelle galerie beaucoup plus grande mais toujours terreuse. 

La suite descend 100 mètres plus bas pour se terminer dans des petites salles boueuses, parfois en charge. Rien de vraiment transcendant... Mais...

Mais il y a cette galerie supérieure. Parois et plafond de calcaires noirs, gris et schistes mêlés. Et ce concrétionnement !!!! Les sapinières, certes, infotographiables sans éclairage adéquat. Mais aussi tout le reste. Cristaux d'un incroyable finesse, baguettes ocres avec à leur extrémité des explosions d'aragonite transparente, lustres... J'ai vu pas mal de belles cavités mais celle ci les surpasse toutes. J'arrête les superlatifs. 












Repas et remontée tranquille, bien motivé pour reprendre nos désobs dans des trémies tout aussi foireuse que celle de cette entrée. Et encore bravo aux désobeurs pour leur opiniâtreté !!!

mercredi 15 octobre 2025

Le lion et la source

Mardi 14 octobre 2025 Trassanel TPST 7 heures (et un peu en surface)

Claire, André, Jean Noël, Jean Claude, Jean Marie et Cédric, Daniel

Pendant que Claire, Jean Noël et Bosco partent parcourir les crètes nous gagnons le trou ou Cédric, secondé par Daniel, décortique les esquilles osseuses prisonnières de leur gangue de calcite. Il nous délègue une coulée ou le travail nécessite moins de précision. C'est au burin et à grand coups de massette que nous dégageons l'osselet. Nous faisons un petit tour au fond : l'éboulis de blocs et de terre rejoint la paroi verticale : le trou de Balle du Pujol, le courant d'air en moins. Nous laissons nos chercheurs en plan, notre programme de la journée est chargé.



Belle entrée entièrement dégagée

En passant devant Béranger je descends récupérer une gamate désormais inutile. Il faudra un jour venir creuser la perte à l'extérieur de l'entrée. Cet hiver, quand la forêt de ne craindra pas le brasier d'une grillade.

Passage par Trassanel ou nous récupérons Jean Claude, direction "la Prairie". Jean Claude insiste depuis plusieurs années pour que nous attaquions sa source. En aval de Pitcharoc. Ici la paroi droite semble être de la roche en place à la différence de la résurgence temporaire au dessus. C'est plus pour sécuriser l'alimentation en eau de son potager que par réel espoir de trouver quelque chose. Occasion de s'entrainer à la désobstruction, même si on n'y crois pas trop.


JC reprend du service


Deux opérations suffisent pour accéder à ? Devinez ? L'eau bien sur. Un léger courant nettoie la boue. Mais il n'y a aucun espace libre, juste une fissure noyée. Avec André nous jetons un coup d'œil au Pitcharoc "historique". Le ressaut d'entrée est bouché par des blocs, mais un courant d'air net remonte. JClaude affirme qu'il était arrivé sur une galerie ou il tenait debout... Donc avoir franchi l'horrible éboulis de l'entrée. Mais le récit de JPP reste dans nos mémoires "du plafond j'ai vu une grande dalle glisser sur moi, et j'ai compris que j'allais mourir. elle s'est arrêtée à quelques centimètres. Jamais plus je n'y reviendrai" 

A revoir peut être en cette fin d'été hyper sèche...