Samedi 1° Juillet 2023
Trou de la Ferrière, Fournes
Sylvain, Alain, Jean Noël, Véronique, Jean Marie, Bosco
TPST : 5 heures
Quel que soit le nombre de participants on peut travailler dans cette perte. Mais le fait d'être cinq a permis un déblayage en règle de tout ce qui traînait. Une première opération rondement menée (méthode classique vu que la paroi était multifaillée par nos actions précédentes) permet de mettre au gabarit le dernier verrou au dessus de la faille. Pendant que Sylvain évacue les gravas, Jean Noël et Alain démontent le ressaut qui gêne la remontée des gamates.
A midi le tuyau est propre. Rapide repas, ce qui doit choquer nos amis corses habitués à un TPST égal au TPAM (à manger).
Puis Alain gagne le fond de la faille et nous envoie tout ce qui empêche de s'y mouvoir correctement : débris de tirs des équipes précédentes, branchettes et végétaux, une omoplate de caprin, résidus ferreux de forge, terreau... Un belle place de retournement est ainsi créée au fond de la faille. Ce qui permettra un vidage facile de ce qui reste.
Étagère de rangement au dessus de la faille |
La faille, plus étroite que celle du Kondalé, 3 à 4 m maintenant |
Nous arrêtons le chantier assez tôt, certains devant rentrer en milieu d'après midi. Il reste quelques mètres à vider, en remontant d'après la topo, pour atteindre le terminus historique. Un chantier pour Jack Roussel...
Dehors, le tas commence à être conséquent.
Déblaiement du jour |
Une bonne partie du courant d'air vient de la partie supérieure de la faille qui remonte vers la surface. Mais le fond du chantier est également bien ventilé. Soufflant, pour cette magnifique journée d'été ou il ne fait pas plus de 15° dehors !
La prochaine fois il faut prévoir une tronçonneuse pour débiter quelques châtaigniers et placer des troncs qui empêcheront un nouveau remplissage de la cavité par une future crue. Plus cordes de tirage de gamate et cordelette de rappel. Les gamates sont en place.
Equipe cynophile, bien pratique en surface ! |
Et le bruit d'eau a disparu ? La sècheresse sans doute, ou les tuyauterie romaine en bord de route au dessus ont été réparées...
RépondreSupprimerJ'ai oublié de le mentionner. Pas très violent mais bien net, surtout au fond.
RépondreSupprimerVous êtes invités ce vendredi aux 1000 feuilles...
RépondreSupprimerC'est quoi le bruit d'eau ? Me souviens pas du tout de ça ! Pas le courant d'air plutôt ? En tous cas belle avancée mais l'équipe de G Brat avait progressé plus loin dans le méandre.
RépondreSupprimerIl y avait un bruit d'eau, mais au dessus du trou il y avait la route et le fossé correspondait à une tranchée qui amenait par des petites conduites en terre cuite de l'eau vers le village, peut être la fontaine... donc j'avais creusé , trouvé ces conduits coniques qui fuitaient donc je pense que cette fuite causait le bruit de flotte dans le trou. Par ailleurs cet hiver je suis allé dans une fête de village du côté de Lézignan et j'ai rencontré une dame qui , avant d'être au SCA, était avec Fonfon et Jean Guiraud dans leur section spéléo qu'ils avaient créer. Elle m'a dit qu'avec André Rieussec et une petite équipe , ils avaient creusé de 2 ou 3 m sous le menhir proche qui était visiblement planté sur un bon trou souffleur. Arrêt par manque d'autorisations...
RépondreSupprimerA 3 mètres, ils avaient du dépasser la strate archéologique ; il était temps de songer aux autorisations...
RépondreSupprimerEffectivement, sur le pré au dessus il y a une vanne de conduite d'eau. Mais dans le trou, pas de bruit d'eau effectivement ; ni d'eau. Sauf celle de nos gourdes, Sylvain n'ayant pas amené de quoi titiller nos papilles.
Pour la fuite d'eau c'est que la canalisation a été refaite : sur des tubes en terre cuite je ne crois pas qu'il y avait de vannes... Quant au menhir il a du être planté ,comme ça a été constaté maintes fois constaté, dans le départ d'un aven...Je ne suis pas certain que sous les menhirs il y avait souvent des vestiges archéo....
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