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dimanche 4 avril 2021

Le Kondalé n'existe plus

 Samedi 27 mars 2021

Trou du Kondalé, Trou des Glands, Trassanel

Jean Marie, Christophe (Sorèze)

TPST : 7 heures (4 au Kondalé ; 3 au Trou des Glands)

Mais non, il n'est pas bouché, pas encore. Mais déjà plus comme il était. Sur une partie des rampings le profil du tube n'est pas simplement écrasé de haut en bas mais en plus ponctuellement limité de droite à gauche. A la descente ça passe encore, mais à la remontée, déjà plus tout à fait lucide, et traînant un lourd kit de désob le spéléo se coince les épaules. Ça résiste, il insiste. Bien sur la paroi résiste encore et le spéléo n'a qu'à se plier aux contingences, continuer à ramper mais sur le coté. Avec des petits mouvements de l'épaule pour avancer... Il y a un moment que ça me démangeait de rectifier ces passages. 


Christophe n'est pas encore opérationnel pour être efficace au fond du Kondalé. 

Puits de la Patchamama

Mais il est motivé pour une sortie et c'est l'occasion de faire une bonne séance d'initiation à la désob. La manœuvre est quand même moins compliquée qu'une thèse d'informatique et  il enchaîne les succès.

Le fond du Tube Malcommode peut maintenant laisser passer une civière !

L' étroiture qui suit est bien rabotée.

Il reste l'étroiture avant le Passage de l'Insomnie, le Passage lui même et les deux extrémités du Tube du Sexagénaire : deux bonnes sorties et la face du trou en sera changée.

Le coin n'est pas seulement inconfortable mais également hanté par cette bestiole qui a essayé de nous agresser.

Rencontre improbable

Nous remontons vers 13h30 et prenons notre pique-nique au bord de la piscine du PC, au soleil et à l'abri du vent. JClaude nous sort la dernière création œnologique de Sylvain, Christiane amène le café. Le bonheur !

L'après midi nous gagnons le Trou des Glands ou j'avais creusé à l'aveugle, juste guidé par la logique de la cavité, et découvert un vide. Je n'avais pas eu le temps de poursuivre et j'avais presque oublié ce chantier. Le premier tir est nettement moins efficace, dans une couche de calcite que nous sommes obligés de débiter au burin. D'ailleurs on a réussi à perdre le burin (de JClaude...) dans 2m² de galerie parfaitement plane ??? Le second tir éclate une margelle. Dessous un conduit de 2 à 3 mètres vertical, sans aucun courant d'air. Le fond, caché par un repli semble rempli de sédiments. Une autre opération sera nécessaire pour y descendre mais il est temps de  repartir pour que Christophe soit à Toulouse avant 19 heures.













5 commentaires:

  1. Photos toujours magnifiques ++...Pour le trou des glands, je t'avais déjà dit, je crois...Ah ah ah....

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  2. On a enfin trouvé un photographe a la hauteur de nos exploits ! Jusque dans le détail des rides de Jean-Marie!!!

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  3. Les photos sont de Christophe, ce qui parait évident pour tout observateur normalement cérébré. Mais j'aurais du le mentionner.
    Hé oui, Masdan, une fois de plus tu ne dis pas que des conneries. Il reste à s'acharner sur le trou des Truffes ou tu essais de nous attirer depuis un moment.

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  4. Vous pouvez même venir, avec nous, sur le trou de la crête, non di dious, mais nous sortons le plus possible, avec la présence de l'équipe du début, c'est un principe moral Vive le vieux Lion et le plateau de Sault, vivent les Corbières, vive le minervois, vive l'exploration spéléologique vive l'amitié Vous venez quand vous voulez, sans prise de tête.croumch. Oui, j'aimerais également vous voir sur le trou des rois mages...
    On a déjà les pieds dans le collecteur....

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  5. Pour le trou des truffes . Petit projet : 2 caméras d'un côté et de l'autre du boyau du pied droit, avec lumière, gros fumigène pour voir comment ce gros courant d'air alternatif peut disparaître en 5 m... La solution , quelque en soit le résultat sera de creuser une deuxième entrée au droit de l'énigme pour sortir les remblais au soleil, sur place c'est devenu impossible.

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