Pages

lundi 4 novembre 2019

Désob de pointe au Kondalé


Vendredi 1° Novembre 2019
Kondalé, Trassanel
Sylvain, Jean Marie
TPST : 11 heures


Ce n'est plus trop la peine de revenir à Béranger avant que la baisse des températures ne ranime le courant d'air. Retour au Kondalé ou le fond (-195) nous attends depuis le printemps. Je n'ai pas très bien compris l'histoire de Sylvain. Une bosse empêchait la descente dans le puits étroit. Cette bosse a été détruite mais elle est tombée en un seul morceau et a tout bouché. Après diverses manœuvres décrites dans les rapports de l'époque, la bosse aurait été ensuite morcelée mais pas asse pour libérer le passage. Ce qui est moins clair est que JMichel et Sylvain seraient descendus plus bas. Vous ne comprenez plus grand chose ? Moi non plus. D'autant plus que je vois mal comment ils auraient pu passer, vu la section du tube qui reste à élargir.
Le tout est que ce tube vertical semble être le point le plus bas du trou. L'objectif du jour est d'augmenter le diamètre pour avoir la place d'extraire les blocs résultants des deniers tirs, jusqu'au fameux bouchon de la bosse.


La marinade du mois dernier à t-elle bouché le tube Macron ?
Non, pas de problème, le passage est libre (d'ailleurs la semaine dernière à Béranger le Cloaque des Ragondins ne contenait que quelques centimètres d'eau). Nous descendons prudemment, vérifiant chaque amarrage et chaque corde pour repérer les conséquences de la crue ou d'une possible malveillance. Aucun problème et nous arrivons vers 10h30 sur le chantier.
Nous enchaînons 7 heures de désobstruction non-stop : tir, tirage de gamates ; tir etc en changeant de rôle à chaque paille. Bonne progression ; le tube est toujours pénible à remonter mais le diamètre permet de s'y mouvoir. 



Au fond : toujours des blocs, même si du noir est visible entre eux.
Nous arrêtons à bout de munition et de batterie.
J'appréhende la remontée après cette longue séance. Il n'y a rien d'exceptionnellement difficile mais tous les passages sont pénibles : sorties de puits étroites, ramping, poids du kit...
Pourtant nous ressortons en bonne forme en 1h50 ce qui est un temps fort honorable.

Heureusement nous trouvons un café encore ouvert à Trassanel. La bière et les gâteaux sont les bienvenus.
Nous devrons y revenir pour une autre opération du même type. qui devrait montrer la fameuse bosse et ce qu'il y a dessous. Si certains d'entre vous veulent nous accompagner pour voir la faille concrétionnée et faire des photos vous êtes les bienvenus.

Remontée du puits de la Pince à Sucre :


7 commentaires:

  1. 11h !! Mais c'est bien les petits .Vous ne vous êtes pas gazé ?

    RépondreSupprimer
  2. Bonne question. Dans les tubes d'entrée il n'y avait quasiment pas de courant d'air. Ni à l'entrée ni au retour (température extérieure 15°). Au fond, en face de notre puits la faille se poursuit vers le sud avec un autre élargissement plus serré que notre chantier. Il en venait un fort courant d'air. Dans notre chantier, le temps de grimper 3 mètres depuis notre pièce et de redescendre le boyau, les gaz étaient partis. On ne les a retrouvés nulle part en remontant. Mais on est dans une grande faille (60 m de haut, 100 de long) et les différents puits parallèles ne sont que des élargissements ponctuels de cette faille. D'ou de possibles convections. On s'était fait piéger au puits de l'Etron. Cette faille se poursuit plein sud... Trassanel, on arrive !

    RépondreSupprimer
  3. Mystère boule de gomme, tu ne vois pas arriver par là !!!

    RépondreSupprimer
  4. Un homme a l'embonpoint naissant a du mal imaginer ce que peut faire un être svelte ou un autre court sur patte. Avec mes bras montés sur la carcasse de Jean-Michel, le conduit serait déjà vide!

    RépondreSupprimer
  5. Oh, les d'jeunes, ça croupie..!!! interclub, vite comme une perfusion,du bouche à bouche ? NON....BEURK....

    RépondreSupprimer
  6. Grosse erreur mon brave : les sorties s’enchaînent à un tel rythme que je n'ai pas le temps de trier les photos.
    Peut être un article demain.

    RépondreSupprimer