Trou de Béranger Trassanel
Sylvain, Pierre, Claire, Jean Marie et Eva
TPST : 7 heures
Tout d'abord séance de ré-initiation pour Éva qui n'était pas revenue sous terre depuis quelques années.
A l'aller l'araignée est passée inaperçue. Pas au retour, quand elle a vu l'attroupement d'arachnides divers, Éva est ressortie comme une balle.
Le ramping ne posant aucun problème, ni la désescalade du ressaut tout le monde se retrouve sous la trémie. Là Claire et Éva repartent ; c'est pas vraiment un lieu très sain pour des débutants.
Nous poursuivons vers le fond. Pierre et moi, nous nous attaquons aux points (3) bas. Tout est colmaté. Pas un souffle d'air. Au moins c'est réglé.
Sylvain, lui commence le démontage d'une cheminée, seul passage dans une roche saine. Situé juste a au dessus de nous, son chantier nous vaut des averses de grêle régulières. Tout fonctionne à merveille. Puis un raté. Et un second. Pourtant les dispositifs sont de la même série.
"Vérifie la ligne !"
Ça n'a pas raté : tirant par en dessous un bloc à sectionné le câble. Ha ces débutants !!
Après avoir terminé nos bas-fonds nous le rejoignons. Le pauvre est déjà en piteux état. Pour purger ses tirs il agite le pied de biche par en dessous aux dépends de son visage (voir photo plus loin). Il a bien essayé de remonter le conduit mais la longueur des tibias et fémurs et leur manque de plasticité empêche la grimpette. Pierre jette un coup d'oeil et je ne sais pas ce qu'il lui a pris mais il tente sa chance. Il demande à Sylvain de lui bloquer les pieds, monte sur ses épaules puis sur le casque et en prenant un appui conséquent réussit à se faufiler dans le tube. Sylvain était rentré avec un torticolis, il ne s'en est plus plaint au retour...
Les effets du monoxyde sans doute :
7 à 8 mètres d'escalade puis la cheminée est bouchée par des blocs (trémie ?). Seul intérêt : en descendant Pierre repère un diverticule horizontal dans lequel il s'engage. Étroit mais pénétrable. Au bout de 2 mètres une lame latérale bloque le passage. Derrière ça continue.
base de la cheminée |
Et le courant d'air dans tout ça ? La cata !! Quasi inexistant dans les tubes d'entrée, on ne l'a retrouvé nulle part dans le trou. Les conditions météo (15° et vent d'est modéré) expliquent certainement cela. Il n'y a plus qu'à attendre quelques semaines pour revenir en période froide. Normalement le trou devrait souffler. Le seul objectif qui semble présenter un intérêt est le tube découvert par Pierre.
WANTED
Ah la la ça résiste , déjà on s'en doutait: cailloux ,choux,hiboux...demandez à grammaire...
RépondreSupprimerOrganiser un truc avec plein de personnes n'est pas facile. Pourtant j'aimerais qu'on organise un camp sur Sougraigne et ses environs avec le CDS, et tous ceux qui veulent bien venir, avec comme point de base la maison forestière de Montaut ( Corbières)..Bien entendu il faut , en préambules , trouver des genses intérésées, des dates compatibles entre Pierrette et Paul, et la disponibilité de la maison forestière....site extra +++
RépondreSupprimerEn fait, la cheminée de Pierre c'est celle de Sylvain ? Boudie, mais on ne comprend rien sur les commentaires...!
RépondreSupprimerOui; Sylvain a pété le bas de la cheminée pendant qu'avec Pierre on écumait les points bas de la faille. En vain.
RépondreSupprimerPuis Sylvain a servi de support pour que Pierre passe les 3 premiers mètres étroits et enfile la suite. Étroite aussi.
Le talent de l'écrivain est de faire correspondre la forme du texte (incompréhensible) au fond (du trou) ou on ne comprend rien non plus.
Mais il est bon l'écrivain, Sylvain est pathétique....
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