Vendredi 18 Juillet 2025 André, Aude, Bob, Camille, Guillaume, Jean Marie
Cabrespine TPST 11 heures
Retour à l'Affluent des Canots. Nous laissons Bob photographier à volonté sur le chemin, nous le récupèrerons au retour. Le temps de lui donner quelques précisions et mes collègues partent en avant.
Ce qui me vaut une traversée du pont de singe en solo. Le câble me parait bien mince. Mais, bon, il a du être testé et ce qui l'ont posé devaient savoir ce qu'ils faisaient. Je me suis longé. Bien m'en a pris. Pile au milieu le filin pète te je me retrouve pendu. Au moins la perfo n'a pas pris l'eau...
Je rejoins le groupe qui mange au bord de l'eau. Guillaume, Camille et Aude partent vers l'aval. Ils pensaient arriver au fond et avoir le temps de ressortir. Je leur ai dit qu'ils en étaient à un peu plus que la moitié et je crois que ça a cassé leur élan.
pour André et moi direction le fond de l'Affluent des Canots. Nous avions bien laissé une corde en place, on aurait pu éviter d'en prendre une. J'ai bien pensé à prendre des amarrages... mais pas les goujons. On descendra donc en protégeant la corde par un kit. Au fond la chatière de sable garde des traces de passage de l'eau récent mais certainement avec un faible débit. Nous attaquons aussitôt le fond du conduit : escalade de 3 à 4 mètres puis faille qui plonge au bout de 2 mètres sur une magnifique conduite forcée inclinée à 45° vers le bas. Au fond : un lit de galets bien ronds et de sable. Les bords de tout ce passages sont bien nettoyés par le passage de l'eau. On est quelques mètres au dessus de la rivière ; il s'agit bien d'un affluent. Connu par les premiers explorateurs. Mais ils ne savaient pas que pas loin au dessus (? quelques dizaines de mètres) le Kondalé descendait à -200; Il n'y a aucun courant d'air. Ce qui est bon signe puisqu'au fond du Kondalé le courant d'air n'a jamais été évident.
Le travail avance assez facilement. Je filme André descendant le ressaut avant une nouvelle démolition :
Je regarde mon film et un détail me perturbe. Regardez bien, n' y a rien qui attire votre attention ?
La fumée ! Elle s'est accumulée progressivement et on s'y est habitué. Mais je trouve quand même qu'il y en a beaucoup. J'ai amené mon détesteur de CO, inutile dans nos trous habituels ou le courant d'air chasse les gaz en quelques secondes. Je l'ai remis en état lors du stage CPT. Au niveau de la chatière ou nous avons déposé notre matériel le bipper s'affole et marque 250 ppm. Je rejoins André qui évacue des blocs après sa dernière opération : 450 ppm. Il y a un moment qu'on respire ce mélange. Rangement rapide et évacuation du chantier ! Avec l'alarme stridente qu'on en peut pas arrêter tant que la concentration est au dessus de 30 ppm.
Retour éprouvant. Mais le monoxyde n'y est pour rien. Plutôt le poids des sacs et l'âge..
Sortie vers 20h30. Dehors c'est la Teuf : musique, vin, bière, frites. Amis de tout le triangle. On aurait pu croire que c'était pour nous...
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