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mardi 19 novembre 2024

Le tout est de trouver un couillon qui...


Samedi 16 Novembre 2024

La Ferrière, Fournes

Véronique, Jean Noël, Anthony, André, Sylvain (l'après midi), Jean Marie +/- Bosco

TPST 8 heures  photos, vidéos : Anthony, Jean Marie

Petzl nouveau catalogue

Pendant que JNoël et Véronique préparent le feu pour la saucisse rituelle, nous descendons les étais sur notre trémie. 

la gardienne

Pas beaucoup de volontaires pour descendre. André qui connait les lieux mieux que nous se sacrifie. Au fond : tous les blocs résultants des tirs de la journée précédente. Nous remontons quelques blocs, Il en reste deux de taille conséquente. 

stockage


Deux pailles, une avalanche et tous ces débris filent au fond. Ca y est c'est ouvert (à nouveau). Nous voyons bien ce qu'André avait découvert : un fond sableux sous une voûte apparemment saine. André descend prudemment : quelques cailloux tombent derrière lui et rapidement c'est une nouvelle avalanche qui part dans son dos. Il a juste le temps de remonter d'un étage :



lien : https://youtu.be/RCqOsbNagj8


A nouveau le trou est bouché. Anthony va y jeter un coup d'oeil : ce qui paraissait une paroi saine sur la gauche est en fait un gros bloc. Qui plus est, une fissure s'élargit peu à peu entre le bloc et la glaise au dessus, il ne va pas tarder à tomber et il pèse plusieurs centaines de kilos. D'un commun accord on laisse tomer en attendant "qu'un couillon se pointe pour aller plus loin"; d'autant plus que l'aspiration nous amène une bonne odeur de feu de bois.

Bonne grillade puis nous remontons aux voitures pour jeter un coup d'oeil au trou sous le dolmen. Je l'avais découvert en arrivant le matin, jusqu'alors je n'avais pas eu la curiosité d'y monter. Je pensais à une salle fossile effondrée mais Anthony pense plutôt à une mine. Les marques sur les parois semblent lui donner raison. Nous sortons quelques cailloux mais le fond parait atteint. 


L'article aurait du s'arrêter là. Mais... 

Nous allons repartir quand Sylvain, fuyant son chantier de réfection de cuisine, se pointe. Nous lui racontons notre matinée et il veut retourner vers l'enfer pour voir par lui même. Nous l'accompagnons. Il n'est pas si terrifié que ça. Un tir précipite les déblais de l'avalanche au fond de la faille. Le trou est à nouveau ouvert et le bloc dangereux n'a pas bougé, pas trop. Il pose un étai en travers et arrive à sécuriser (?) le monstre. Quelques coup de massette pour fixer les étais à la paroi et ça ne rate pas : il arrive à casser le manche et la massette part faire de la première. Il enfonce les goujons avec un caillou et prend les mesures pour un nouvel étai. Bingo ! C'est mon mètre qui rejoint la massette. Un outil hérité de mon père auquel je tenais particulièrement. J'aurais du m'en douter !

Je ne sais ce qu'il lui a pris : désir de récupérer les outils ? Incapacité de résister à l'appel des profondeurs ? Sans trop réfléchir (je pense) il accroche une sangle au dernier étai et se jette dans le vide....

Rien ne se passe, rien ne tombe... Anthony et André le rejoigne. Je reste en haut, j'ai une épaule en vrac et surtout la trouille de franchir cette cheminée ou rien ne tient, pour en plus se balader en dessous.

Depuis ma mégadésob Cabrespinienne je ne me sens pas très bien quand j'entends des graviers cliqueter. André revient et insiste pour que je les rejoigne. Finalement je me lance. un gros caillou bouge dans mon dos, il faudra le purger avant de remonter. Mais tout se passe bien. Effectivement le bas est plus sur : un fond de faille, au sol sableux et tassé. Au plafond, d'énormes blocs dans la faille rétrécie. Coincés des deux cotés sur les parois il est impossible qu'ils bougent. Ce sont eux qui supportent toute la trémie ; plutôt rassurant. Pas longtemps : une dizaine de mètre puis virage à droite (vers l'est certainement) et rétrécissement ponctuel.  D'un coté une paroi parfaite, sans doute celle qu'on suit depuis la surface, au niveau des sous-tirages. D'un autre coté des blocs de calcaire noir de toutes tailles enchâssés dans de la terre humide mais très compacte. Depuis combien de temps sont ils là ? Millions d'années ? quelques milliers ? dernière crue en 2019 ? Tout est propre nettoyé par les crues. Derrière c'est visible et pénétrable sur plusieurs mètres : méandre ? faille ? avec des parois saines.

bas de la trémie d'accès depuis le méandre

même endroit de plus près


départ à droite
songeur ?

Prochaine étape : consolider tout un coté de la trémie pour ne plus jouer à la roulette minervoise puis pousser au fond. A suivre...

la trémie, vue d'en bas

La Ferrière sous la trémie : 



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