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dimanche 19 mars 2023

Perte de la Nam Sang

16 Mars 2023

Perte de la Nam Sang  Vang Vieng  Laos

TPST : 7 heures

Louis, Ivan, Jean Marie


Départ en Tuk-tuk à 11. On y rentre tant bien que mal, les kits casés ou on peut.

Certains sont fatigués par la sortie de la veille, d'autres s'économisent pour celle du lendemain. Le gros de la troupe part donc vers la résurgence, en partie touristique et réputée plutôt facile. 

Louis nous conduit à la perte de l'autre coté de la falaise. Pas de grotte pour passer le col cette fois. On fera les 230 mètres de dénivelé en 20 minutes, soit 700 à l'heure. 

Pas mal si on tient compte du poids des kits. Il faut dire que les locaux n'ont pas le génie des lacets, on est montés plein fer, souvent sur échelle.

Depuis le col une immense vallée fermée étend ses dizaines de kilomètres carrés de jungle. Ici pas (ou plus) de cultures. Le chemin, bien tracé nous permet d'atteindre rapidement le porche de la perte. Un univers en vert et lumière, le cris des oiseaux, les immenses feuilles, la forêt est partout.

 


La sève de cet arbre est vénéneuse. Les locaux la prélèvent (entailles) pour empoisonner leur pointes de flèche.

Le porche apparaît enfin.






Rapidement le parcours s'arrête sur un siphon. Heureusement Louis nous guide sur un passage supérieur qui permet de shunter cet obstacle. 


Derrière l'ambiance est tout autre : une galerie de 2 mètres de large sur 6 à 8 de haut entièrement occupée par la rivière. 


Parfois nous marchons sur des cailloux glissants avec de l'eau jusqu'aux genoux, parfois nous nageons. Le courant est assez fort, le bruit assourdissant. Des troncs d'arbre, parfois d'un bon mètre de diamètre et de plusieurs mètres de long gênent notre progression. Certains sont coincés au plafond... Ambiance... Il vaut mieux être sur de la météo...



La galerie s'élargit enfin, et débouche sur une assez grande salle. La rivière a creusé le beau calcaire blanc et s'enfonce en de multiples cascades. Toujours encombrées de troncs démesurés. Une dizaine de mètres plus bas elle disparaît dans une faille perpendiculaire. Louis la parcourt vers l'extrémité sud, la surface est encombrée de résidus végétaux, il n'y a pas de courant d'air. La partie nord, plus étroite est plus propre. 

Arrêt au bout d'une cinquantaine de mètres sur une énorme bûche ; plus loin ça continue mais l'absence de courant d'air ne donne pas envie de poursuivre.

Épaisse mousse de crue. Témoin de la dernière ?

Au retour nous parcourons une galerie fossile connue sans trouver de suite. De l'autre coté de la rivière mais dans le même axe s'ouvre une autre galerie, derrière un bref laminoir. Elle revient vers l'entrée, certainement la même que la première mais coupée par le parcours actuel de la rivière. On fera ainsi plusieurs centaines de mètres de "première". Il restera à la topographier et à voir la possibilité d'une galerie supérieure au dessus du siphon. Escalade courte mais qui demande des moyens d'équipement. Nous étions partis le plus léger possible, juste pour voir ce qu'il y avait à faire.

Retour par le même chemin pour retrouver l'autre équipe à 18 heures.

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