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mercredi 14 décembre 2022

Coup de froid au four à chaux

Four à Chaux, Cabrespine (+G11)

Christophe H, Jean Marie TPST 6 heures


Versant ouest, plutôt nord ouest d'ailleurs, à l'ombre, -5° en plaine, il faisait un bon pelas à l'entrée du trou. Tant mieux pour l'aspiration, il n'y a aucun doute sur la direction prise par le courant d'air. Moins bien pour nous qui nous sommes caillés toute la matinée sous ce blizzard gelé . Le bloc sur lequel on s'était arrêtés il y a 3 semaines est vite pulvérisé. 

Etat des lieux après nettoyage

Succession de gamates pour extraire une couche de poussière extrêmement sèche. Pas de la terre, pas du sable : une poussière blanchâtre, plus fine que de la farine. Pas mal de blocs également d'un bon calcaire bleuté. Du coup le chantier s'enfonce assez vite. Rapidement les vides sont plus importants que les blocs. Du coup on passe sous un menhir de la taille et de la forme d'un cercueil qui tient parce qu'il a bien envie. A peine collé sous le plafond. 

Le même bloc après perforation. A droite de ma scurion on voit bien le "cercueil"

Comme il est déjà midi on décide de filer casser la croûte au PC et de récupérer une barre de ferraille pour sécuriser ce bloc. Chance, le PC est ouvert. ce qui nous permet de nous réchauffer au doux soleil de Trassanel. 

Jean Claude nous dégote une barre qu'il découpe à la bonne dimension et nous voilà repartis. 

La barre est mise en place bien calée de chaque coté sur des supports bien costauds (blocs de plus  d'un mètre de profondeur). 

L'extraction des pavas se poursuit en toute sécurité. On arrive rapidement à la base des supports latéraux pour s'apercevoir qu'ils ne sont pas très épais et surtout qu'ils ne reposent que sur quelques pierres liées par de la poussière et beaucoup de vide. Impossible de poursuivre. Pourtant on voit la suite sur quelques mètres verticaux à peine barrés par un amoncellement de rochers au milieu de beaucoup de noir. On sort chercher une perche. On trouve, non sans mal, une longue branche de chêne vert et on triture depuis le haut le mikado sous jacent. Qui finit par s'effondrer. 

La suite est ouverte. Le bloc sur lequel je pose la main et celui qui est à gauche de mon genou gauche supportent la barre qui tient le cercueil. Ils font 20 à 30 cm d'épaisseur et reposent sur... rien !

Donc il ne reste plus qu'à descendre, à se faire passer les blocs et à voir ou ça mène. Le problème est de consolider les parois latérales qui ne demandent qu'à suivre : pieds droits ? vérins ? Un avis BTP est indispensable.

Comme il est à peine 15 heures nous partons jeter un coup d'œil au G11 en face. Je compte sur la température extérieure pour nous permettre de pister le courant d'air. Quand Philippe nous l'a montré il y a 2 mois il faisait 14° dehors et le trou était en apnée. Pas évident d'y arriver avec le rideau de fer des 5 ou 6 fils électrifiés de la clôture anti sanglier. On réussit à la passer. Surprise : le trou que je pensais être une entrée basse souffle mollement... Au fond le courant d'air est quasi indétectable. Certes ce flanc de la montagne a été ensoleillé tout la journée et l'air était moins froid en surface mais je suis quand même déçu, le courant d'air m'avait été décrit comme vraiment très violent. A revoir.


9 commentaires:

  1. Le courant d'air y avait été violent jusquà l'ouverture du trou de Santoul, puis, après rien, nada, nitchevo..

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  2. La dernière maison sur le flanc, derrière la maison de retraite ...Le trou est sur une trémie et il est sous une plaque d'égout . Un très bon courant d'air...

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  3. Dans un terrain privé, ancienne maison de SANTOUL,

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  4. Bien entendu, cela a été un gros chantier arrêt sur une vilaine trémie .Puis une plaque d'égout a été posée à la demande du proprio je crois qu'il y mettait au dessus une table pour manger dans son jardin. Quand tu ouvres la plaque un bon courant d'air froid sort en été.

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  5. Mais sur le flanc il y a d'autres trous à ouvrir.--> prospection...

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  6. Autrement en bord de route de Cabrespine, c'est bien ce que l'on avait vu avec André Capdeville : des blocs des blocs jusqu'à ce qu'on se retrouve dans de l'eau morte..dans des blocs.Je crois que ces blocs ont été ramenés pour faire le talus de la route...

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  7. Les blocs avaient étés amenés depuis Salsigne. La période d'or pour les chemins des communes environnantes: c'était gratos....

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