Samedi 30/10 au samedi 06/11
Vallée de Lanaithu Sardaigne, photos un peu de tous les participants
Claire, Jean Marie + une flopée d'alertes tritons
Extraordinaire : des volumes "chinois" et l'instant d'après des aragonites Cabrespiniennes. Des rivières en crue, des galeries marines recouvertes de sable blanc, des vires sans fin et des longues nages à la palme dans l'eau turquoise et presque tiède... La paradis vous dis-je. Avec une forte envie d'y revenir, accompagner les lecteurs intéressés !
Le massif (une partie, petite) |
lundi 1 novembre, TPST : 7 heures Notre première cavité : Su Ventu.
Un P10, une chatière désosbstruée (un mètre) et derrière : plusieurs dizaines de kilomètres de développement.
L'accès initial remonte la rivière. Mais cela impose des néoprènes et une longue progression entre vasques et ressauts. Un autre chemin a été équipé : une vire avec câble métal sur plus de 500 mètres, 40 mètres au dessus de la rivière. Assez aérien mais des margelles facilitent la progression.
Passage du 4° vent |
Mardi 2 novembre. Seul jour sans pluie. Nous en profitons pour faire une longue rando entre le plateau et la mer. Sur la partie granitique court un important ruisseau. Il disparaît complètement dans une grande vasque pour ne plus réapparaître.
Après la perte... |
Nous ignorions que nous le retrouverons le lendemain dans la cavité locale, su Palu. Belle arrivée sur la plage de Cala Luna et ses porches fossiles.
Lagune avant la plage (ça passait au sec à quelques mètres de là) |
Mercredi 3 novembre TPST 8 heures Su Palu
La rivière débouche sur le lac, en face une autre rivière s'y jette également.
Salle El Alamein |
Jeudi 4 novembre Bue Marino (pas blue marine mais bue, le boeuf marin)
TPST : 5 heures
Les cavités précédentes étaient déjà extraordinaires, alors ici que donner comme adjectif ?
Belle marche d'approche le long de la cote. Le sentier descend vers la mer et nous passons dans la cavité touristique, fermée en cette saison.
Des porches magnifiques au ras de l'eau. Puis des passerelles touristiques.
Porche d'entrée |
Galerie de jonction |
Tous les moyens sont bons pour gagner en flottabilité |
Nous nageons au milieu des coulées.
Un petit ressaut et nous arrivons sur un tube,
Parfois 20 mètres de diamètre, autant en hauteur.
Il reste des ondulations, témoin des dernières grosses tempêtes. Ou des dernières crues ?
Par ci par là pour divertir, des coulées qui ferment presque la galerie et plus loin des aragonites ou des disques isolés.
Enfin le siphon 1 (600 m -35). C'est le moment de rebrousser chemin. Nous n'aurons pas le temps de suivre les branches sud et médiane.
Vendredi 5 novembre
TPST : 4 heures
Jour de détente. Certains partent pour un canyon, d'autres vers le site préhistorique de Tiscalis. Avec Brigitte, Laurence et Claire nous partons vers une cavité sous le site préhistorique.
au retour, pour ne pas changer |
Une porte contournable et derrière un laminoir à peine 20 cm de haut à l'origine mais creusé artificiellement par une tranchée d'un bon mètre de profondeur, sur une trentaine de mètres de long. Nous débouchons sur une galerie de bonne taille. Charles m'avait dit "sur la gauche je crois que ça barre". Nous allons à gauche... Une salle encore plus grande que celles parcourues les jours précédents. Impossible de prendre des photos, l'appareil n'arrive pas à faire la netteté, les murs sont trop loin.
Nous revenons sur l'autre branche : galerie horizontale, la paroi gauche est un mur parfaitement rectiligne sur près de 300 mètres !
Retour près de l'entrée, les locaux ont creusé une désob dans les sédiments.
Retour au gite. Nous nous douchons et enfilons des tenues propres, ce soir on part au restau. En bout de piste, 2 4x4 nous empêchent de passer. Quelques italiens sortent d'une piste latérale, d'autres nous rejoignent agitant des jerricans et tendant des verres. C'est un club spéléo qui attaque une nouvelle désob (il est 19 heures) et qui fêtent le début du chantier. Pas couillons ces italiens, il vaut mieux fêter le début de chantier que son aboutissement. Coutume à importer. On va fêter le chantier de Sylvain à la grotte préhistorique. Après les libations, les 4x4 s'écartent et nous pouvons enfin passer...
Quand j'aurai plus de temps je ferai un petit film. Un grand merci à Alex pour l'organisation du séjour et aux contacts italiens qui nous ont permis d'accéder aux cavités (toutes fermées à clef)
Convaincus ? Il ne reste qu'à trouver une date.
Je ne sais pas ce que tu vaux en temps que toubib, mais alors, chapeau bas pour les photos..... Bon rentre et ne rêve pas il y a du travail ici et autant de belles choses à découvrir.
RépondreSupprimerC'est vrai ; merci beaucoup...
RépondreSupprimerMais la plupart ne sont pas de moi, je le mentionne en début d'article
J'en ai souvent entendu parler et vu des photos.
RépondreSupprimerC'est vrai que ça fait envie.
Super ton publi-reportage, Jean-Marie ! C'était une découverte de la Sardaigne pour moi (et pas que souterraine) et j'avoue que toutes ces cavités et canyons que l'on a visités étaient magnifiques, pas trop difficiles techniquement et aussi pas froids en plus (sauf quand il pleuvait en surface!). Et les centaines de mètres de natation dans la grandiose grotte de Bué Marino que nous avons fait pour remonter la rivière restent pour moi une expérience inoubliable et fascinante. Ce n'est pas tous les jours que l'on nage dans une grotte de cette dimension et aussi belle. J'y retournerai avec grand plaisir ! Pierre (un Triton exilé à Paris)
RépondreSupprimerBravo
RépondreSupprimerMais c'est de la spéléologie très banquable...Boudu con....
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