Dimanche 20 septembre 2020
Aven du Roc d'Agnel, Capbrespine
Claire, Jean-Marie, Philippe, Guillaume, Sylvain
TPST : 5 heures + 1 heure + 2 heures
Deuxième tentative pour découvrir l'Aven du Roc d'Agnel ce dimanche. A présent que l'entrée est repérée, les candidats se font plus nombreux, comme si ils savaient déjà dimanche dernier qu'on rentrerait bredouille !
Ça commence fort ! Nous retrouvons l'entrée sans encombre, encore recouverte des fientes fumantes de notre mouflon qui occupe visiblement très régulièrement les lieux.
Certains l'utiliseraient encore |
Mais les réjouissances sont de courte durée.
Le haut du P10 n'est déjà pas très large |
Arrivé en bas du premier P10, je jette furtivement un œil à la suite et comprend instantanément que la sortie va tourner court... pour certains du moins.
No comment... |
"L'étroiture sévère" mentionnée dans la topo n'est pas un fantasme. Je ne suis pas très optimiste sur mes chances de la franchir, mais certain que JM ne verra pas le P 68 qui suit!
Au prix d'une bonne inspiration, je passe finalement l'obstacle. Guillaume, un brin prétentieux, le tente avec le baudard avant de finalement se raviser. Vient ensuite Philippe qui a l'air très confiant, pensant sans doute qu'il n'est pas plus trapu que nous. S'en suivent 10 bonnes minutes d'effort violent ! Poussé par dessous par JM, tiré et guidé par le haut par moi-même, le bonhomme grimace, éructe et vocifère, mais rien n'y fait malgré plusieurs tentatives. Ça ne passe pas ! Et il doit se résigner, un peu surpris "Normalement je les passe les étroitures!".
Occupé à équiper la suite, je ne vois pas Jean-Marie, qui, pour la forme fait mine d'effectuer une tentative, sans doute plus pour repérer le tir à venir...
Claire, qui n'en demandait pas tant raccompagne donc nos 2 dépités, dont JM, pour qui c'est un deuxième échec en autant de sortie !
Ajouter une légende |
La suite (à 2!) se passe sans encombre. Nous trouvons sans trop de difficultés le puits parallèle de -55, ainsi que les amarrages de 92 qui ont correctement résisté à l'épreuve du temps. Arrivés au "col", nous choisissons le fort joli P30 qui nous amène au terminus de -104, plutôt que son voisin (-103).
Une sortie spéléo sans boue et sans difficultés n'étant pas vraiment une vraie sortie, je m'attaque à la cheminée remontante depuis le fond. Les choses se corsent. Pas facile d'escalader le tube quand on ne peut pas plier les genoux! Après 10 m de grimpette, je finis pas trouver une trace d'humanité...un fil de déto... La suite est défendue pas un rétrécissement vertical hérissé de dents de cochons, dont je ne viendrai pas à bout.
J'ai la confirmation, après l'étroiture de l'entrée que l'endroit n'était visité que par des nains, des enfants ou des anorexiques ! Au delà de ce passage, on voit encore sur 2 mètres verticaux. L'air circule, mais la configuration des lieux ne m'enthousiasme pas plus que ça. La descente se maîtrise (tant bien que mal) en contractant tous les muscles pour gérer sa vitesse et éviter l'effet suppositoire...
Remontée tranquille, agrémentée de chutes régulières de poignée, et bien lestés.
Sylvain
Nains, enfants ou anorexiques, je n'aurais pas osé l'écrire. Effectivement il n'est pas fait pour des hommes normaux, plutôt musclés, comme Philippe et moi. Ces bougres de jeunots sont comme le Grand Bleu : que des cotes flottantes et pas de sternum ! Des dauphins !
Je serais bien retourné "arranger" l'étroiture mais après sa sortie Sylvain m'en a découragé. La suite du trou n'en vaut pas la peine.
Tout compte fait on n'a pas tout perdu. Philippe nous a invités pour le repas de midi, bien meilleur que nos sandwiches, et l'après midi nous avons visité l'amont de Cabrespine.
Il faudra peut être revenir voir l'entrée proche du Roc d'Agnel repérée par Jean Pierre.
Jean Marie
Vous n'êtes que des grands et gros !!! Essayez le Basket...♪♫♪.Et puis vous êtes mauvaise langue.
RépondreSupprimer