Blog du Gruissan Prospection Spéléo Nos sorties sont ouvertes à tout spéléo pour si peu qu’il soit assuré (assurance initiation possible) et qu’il connaisse les règles élémentaires de savoir vivre. Le blog est également ouvert à vos articles et commentaires (envoyer un mail à gpsminervois@gmail.com pour être inscrit). Merci de ne pas écrire de nom propre in extenso. Le contenu des articles et des commentaires n'engage que la responsabilité de l'auteur. SPELEO, PLAISIR, ET RIEN D'AUTRE !
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dimanche 21 juin 2020
Beranger, mise au gabarit Briffon
Emile, Sylvain
Beranger, Trassanel
TPST : 4 h
Entrée vers 15h, chargé mais pas assez. Oubli de l'accu, des bourradous, et du souffladou! Classique quoi...
Mais finalement, tout cela est bien superflu!
Pendant qu'Emile furète, j'attaque un tir d'élargissement dans un sévère rétrécissement de la cheminée terminale, à 3 m de hauteur. Semi-efficace, il faut buriner-massetter à bout de bras et surtout sans regarder pour ne pas se fendre la gueule...
Changement de stratégie pour le second. Je le prends à revers, perce et tire d'en haut. Moins fatigant et surtout aucun gaz pour moi vu que le trou souffle à bête.
Echec total pour le troisième. Je soupçonne un moment la ligne mais c'est finalement la paille (dont je n'ai pas noté le numéro de lot!) qui est en cause. Pas même un pschitt!
En redescendant, je tente le tir de la paille terminale restée en place depuis plusieurs semaines.
Cette fois, le pschitt est caractéristique du syndrôme de la paille molle.
On en restera là pour cette fois. La cheminée est presque au gabarit Briffon, soit de forme patatoïde d'environ 90*60 cm, ce qui devrait permettre à se dernier d'aller humer le violent air frais qui sort de là.
Au retour j'envoie mon furet dans un passage signalé par Jean-Marie, sans doute jamais exploré (sauf par un autre enfant) vu l'étroitesse des lieux. Nous sommes tous deux persuadés qu'il ne passera pas, mais finalement, en se rabotant les 2 oreilles, il parvient à s'immiscer et se retrouve dans une salle concrétionnée de 2*2*1 m, malheureusement borgne. çà reste probablement de la première...
Sortie à 19h, motivés par la boisson rafraîchissante du QG. Mais une méchante crevaison sur des pneus pourtant presque neufs (!) nous obligent à mettre à rude épreuve les talents de réparateur de JC, pour un retour sur 3 roues finalement à 21h!
dimanche 7 juin 2020
Gamates, gamates, toujours des gamates....
Après le coup d'essai à Béranger c'est vraiment la
reprise. Quelques doutes, trois mois sans pratiquer, un record. Vais je me
rappeler comment mettre un descendeur ? Je dors toujours mal la nuit qui
précède une sortie ici. Ce trou n'est pas vraiment dur mais très engagé du fait
des étroitures. Le moindre incident au fond et il y en aurait pour une semaine
de secours.
Pas le
temps de se poser trop de questions. La crue décennale, la troisième en 2 ans,
n'a pas complètement bouché le passage. La bache posée par JMichel est
grignottée 30 cm au dessus du sol par les cailloux que le torrent en furie a
roulés sur toute la première partie... Les gamates et différentes barricades
ont été lavées de leur sable mais les blocs sont restés. Le sable tapisse le
sol du tube Macron et le passage est trés limite, mais pas totalement bouché.
Une crue de plus et le tube sera plein.
Descente en une heure, Sylvain est déjà en train de percer.
A tour de rôle, un qui tire la paille, l'autre les gamates. Un
échec, le bang attendu, remplacé par un pshitt foireux m'a fait passer le tour.
Hélas !
Sylvain, descendu prendre son tour, s'attaque au tas de débris qui
bouche la faille. Le bout de ses gants disparaît en grattant les roches
acérées. Motivé par le courant d'air il continue à creuser et c'est le bout des
doigts en sang qu'il remontera une bonne heure plus tard !
Pour moi c'est l'enfer. Tirer les gamates sur près de 12 mètres de
verticale avec de nombreux frottements. J'ai perdu le compte, quarante ?
Cinquante ? Plus ?
Même pas le temps d'aller pisser. Je dois demander une pause pour
avaler mon sandwich en qq secondes avant de reprendre ce travail de forçat.
Bilan du jour : arrêt vers -12 dans le puits de la pince à sucre
(les -200 sont dépassés). Faille de 2 à 3 mètres de long sur 15 à 20... cm de
large. Au sol : un bloc, résidu de tir qui forme un plancher suspendu. De part
et d'autre il est impossible de voir (heureusement peut être), les cailloux
passent et rebondissent sur plusieurs mètres : "tic toc tic"... puis
silence puis "bong" comme s'ils atterrissaient sur une gamate !
Certainement un sol terreux. Courant d'air soufflant conséquent et permanent
(température extérieure 18°). Simple convection dans cette faille de plusieurs
dizaines de mètres de haut ou suite réelle ? Le filet d'eau qui court le long
du puits d'accès va bien quelque part...
Remontée en 1h30, 8 minutes de moins pour Sylvain. Le record
précédent de 1h40 est battu. (avec kit désob). Ca va on est pas si rouillés que
ça.
Pour la
prochaine fois : ne pas amener massettes et burins. Il y a de
quoi. Sylvain a même récupéré dans les gravas le burin rouge disparu
depuis quelques séances. Ligne c'est OK. Penser à descendre une gamate,
l'actuelle ne va pas tarder à lâcher. On en avait amenée une la dernière fois
mais Sylvain l'avait oubliée au sol d'un puits intermédiaire. On ne l'a pas
revue. La crue l'a emportée, ou ?
Visite du fond :
lundi 1 juin 2020
Les affaires reprennent
Trou de Béranger, Trassanel
Guillaume, Sylvain, Jean Marie + Jean Claude, Christiane, Claire pour intendance et animation
TPST : 4 heures