Kondalé Trassanel
Sylvain, Jean Marie
TPST : 9 heures
Descente pas très tôt vers 9h30.
Modification de quelques équipements mais nous n'avons pas assez de plaquettes en 10 mm pour tout mettre aux normes.
Arrivée à la salle du Carrefour, et début de la topo du fond.
Vers -160 niveau intermédiaire dans la faille direction sud est |
C'est là que
les ennuis commencent. Mon acolyte ne voit rien du tout de près (j'en suis
encore aux visées optiques pour l'azimut). Il lui est difficile de lire les chiffres
en tenant l'appareil en bout de bras...
En plus il semble atteint de la tremblante du mouton et le spot du Leica
balaie frénétiquement les parois. Un vrai spectacle laser !
Tant bien que mal on y arrive. pour les directions c'est du 10° près...
Jusqu'au fond coté puits de la Pince à Sucre.
Il reste encore 2 puits parallèles et une petite escalade à cartographier. Ce
sera pour la prochaine fois.
Le fond est à -191 ; 3 mètres plus bas que le fond du puits de l’Étron.
Second objectif : une escalade en artif au fond de la faille au dessus du
dernier puits.
C'est là que je découvre les innovations amenés à notre perfo par notre atelier préféré. Une prouesse technique ! Heureusement que je n'ai pas pris l'objet en Thaïlande. Whuewei en aurait déposé les brevets en moins de 2.
Je comprends mieux pourquoi il était question d'en acheter un nouveau... Enfin, il perce...
Escalade menée de main de maître par mon comparse, qui est plus à
l'aise dans cet exercice.
En regardant la photo d'un peu loin la véritable nature du trou se révelle... |
Trois dégaines plus tard il trouve une suite descendante. Passage de l'obstacle temporaire ? Regain d'espoir ? En fait il tombe sur un pincement définitif de la faille. Mais ça valait le coup d'en être sur.
L'enthousiasme après l'escalade |
Tant qu'à être au fond on vide les accus en perforant (3 trous) le haut du conduit de la Pince à Sucre. Les tirs, ce sera pour plus tard, nous n'avons pas pris le matos. On est assez chargés comme ça.
Boyau de la Pince à Sucre |
Fond du puits à -191. Soit environ 340 mètres d'altitude. A droite de Sylvain (je ne sais pas ce qu'il fait) : paroi de terre. Dessous, blocs plus ou moins tassés, sans courant d'air. |
Remontée sans interruption. Je sue sang et eau. Le manque d'habitude ? En fait Sylvain me rassure : notre temps de remontée (1h40) est plus qu'honorable, un de ses meilleurs.
On dirait vraiment qu'il n'y en a qu'un qui bosse dans cette équipe!!!
RépondreSupprimerOui, c'est une équipe de Huns....
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