Samedi 16 mars (matin)
Trassanel
Jean Claude, Alain, Jean Marie
TPST : 3 heures
Les fans ont beau appeler les stars, comme d'autres grands clubs (PSG par exemple) au GPS l'infirmerie est pleine. De gonalgies arthrosiques en scapulalgies chroniques, en passant par l'épisode hypomaniaque à dominante paranoïde l'"Equipe Une" est out. Les seuls rescapés bossent à la Stakhanov. Il faut bien pour nourrir tous ceux qui n'en foutent pas lourd.
Pas lourd ? Quoique ! L'Equipe "Réserve" reprend le flambeau.
Il est déjà loin le temps ou on se les caillait sous le cers du plateau. Le conduit est déjà à -3 mètres.
Totalement inerte au début, il semble que la respiration du trou redémarre. Pas de briquet pour la pister. Mais les gaz ne nous ont pas gênés longtemps, et au fond l'air a toujours été respirable.
JClaude commence par démonter un bras rocheux mité. Relayé par notre dernière recrue qui n'en fera qu'un tas de gravier. Après nettoyage on se retrouve sur un trou à gauche ou Alain engage la botte, et un à droite ou peut passer un avant bras. Entre, une lame d'une douzaine de centimètres d'épaisseur.
Je tente une paille au dessus pour ne pas traverser. Le forage se passe bien mais la paille se coince. Pas de bourrage. Toutes les conditions sont réunies pour un foirage. Hé bien non ! c'est pas spectaculaire mais la roche calciteuse se fissure. Pas assez pour sortir la lame. Je perce une rangée de trous pour essayer de faire un pointillé et la finir au burin RAS. JClaude tente un perçage en bordure qui lui ne traverse pas. Le métier...
Ce coup ci paillage et bourrage excellent. Le résultat est au top. La lame est désolidarisée. Alain redescend et s'excite comme un jeune chiot.
Les morceaux de lame remontent à un rythme inédit. Il y a bien une suite mais Alain est trop à l'étroit pour voir. Je le remplace, la tête première, comptant sur mes deux acolytes pour m'extraire.
Derrière le pied de biche il y a une petite cloche (60 cm de diamètre) totalement vide avec un conduit plein de sable qui semble lui faire suite. Pas tout à fait plein, un espace libre le sépare du plafond. Un nouveau Macron ?
Il est midi passé, ce qui est déjà tard...
Je reviendrai prochainement sur le chantier pour traiter la cloison qui nous sépare de la cloche. Et ce sera pas à la courte-paille.
Retour au PC ou nous fêtons comme il se doit ce succès de l'équipe II.
C'est quoi ce trou, vôtre carrière ?...
RépondreSupprimerOu plutôt leur fin de carrière...
RépondreSupprimerC'est le dernier épisode de "la popote à pépé"
RépondreSupprimerIl me faut du jaune et du rouge pour prototypes...
RépondreSupprimerLe jaune on a pas. c'est dans le Jura.
RépondreSupprimerOn peut fournir du rouge et du rosé. Cartons de 6, combien tu en veux ? voir avec Sylvain.