Samedi 17 novembre
Trou du chandelier
vingtaine de personnes (SCA,SCM, et Plantaurel)
TPST: 13h
Rendez vous habituel à 9h, mais comment faire avec les gilets jaunes??
Les Tixier ont dormi sur place, moi j'ai quitté Carcassonne à 6h du matin, quelques autres (D Poulain, Papy....) ont du négocier diplomatiquement le passage des barrages.
Bref, vers 9h15 tous le monde est là.
Le Plantaurel , qui a son AG le soir mème, est venu en force, pour une visite collective apéritive.
Finalement nous rentrons dans le trou à 6, 4 SCA, 2 SCM et 1 GPS, pour en découdre au fond, les autres suivront en promenade dans le 1 et 2.
Le soleil a eu le temps de se lever et comme tous les arbres sont déplumés par l'automne et les buis par les chenilles, le sous bois est étonnamment lumineux.
Le courant d'air est moins fort que la dernière fois, par contre il y a plus d'eau!
Les bas de combi néoprènes ont été laissés dans les armoires, ils ne sont pas nécessaires, mais les passages sont beaucoup plus "techniques" et les "accidents" nombreux: bottes pleines, glissades dans la boue liquide ou dans des gours profonds......
Personnellement, j'ai réussi a limiter efficacement les dégâts jusqu’à la main courante infernale. Beaucoup trop haute pour ma taille , elle nécessite de se prendre en bout de bras, dans une paroi déversante.
La dernière fois, au retour, j'avais fait un magnifique pendule en utilisant une corde d'un autre équipement , fixée au plafond.
Le niveau d'eau étant plus haut, la manœuvre, mal préparée, dite "du cul mouillée" , m'a trempé tout le fondement.
Arrivé aux chatières siphonantes qui marquent l'entré du 4 , nous constatons que la première est pleine d'eau avec un passage assez étroit pour l'air.
L'artillerie lourde est sortie pour attaquer le plafond, afin d'assurer un passage permanent au sec.
Heureusement que j'ai trimbalé une massette, tous le matériel aratoire étant derrière les 2 pseudo siphons.
Après le premiers tir je vais le récupérer.
Bonne surprise, le deuxième siphon, rectifié lors de la sortie précédente est sec.
Rebelote pyrotechnique au premier pour passer dans les standards de la RATP.
J'en profite pour faire une démonstration éclatante de la paille de 10, " sauce au bleu".
Après le repas, tous le monde passe vers le 4.
J'en profite pour charger 2 trous de 12, déjà forés au plafond du deuxième siphon , avec des pailles fabriquées spécialement.Toute cette masse de calcite boueuse, d'argile plus ou moins indurée finira par céder.
Ensuite, c'est le rêve éveillé de la première en spéléo! (voir futur CR du SCA).
Le retour sera particulièrement rude et interminable pour moi.
Sortie a 23h sous les étoiles avec un air très vif.