Trou du Kondalé, Trassanel.
15 Août 2018
Sylvain
TPST 9h
Entrée matinale vers 7h30 pour cette journée en solo.
Je profite de ne pas être distrait pour regarder les temps de progression, qui maintenant que le trou est convenablement aménagé me semblent finalement très raisonnables.
A allure normale et lourdement chargé, j'arrive à la "couille à jean-mi" 35 min plus tard.
J'en profite pour aller jeter un oeil au passage très ventilé lors de la première et attaqué par Jean-marie en désob. Mais comme dans tout le réseau aujourd'hui, quasiment pas un souffle (légèrement aspirant au retour) en cette journée pourtant chaude. Va comprendre...
Je tends le casque à bout de bras dans l'ultime rétrécissement pour deviner une suite pas enthousiasmante. Le conduit horizontal et bas de plafond semble se transformer en méandre
vertical et pas bien large...
Je reprends ma route et arrive au "croisement" 10 min plus tard, pour récupérer un peu de matos. En tout et pour tout on arrive donc au fond du puits de l'etron, sur le chantier de désob en à peine plus de 50 min. C'est une autre histoire à la remontée...(on taquine les 2 heures).
Je profite du trou en 10 laissé par jean-Mi en haut de ce dernier puits pour agrandir une nouvelle fois son entrée. Tir très concluant, mais il en faudra encore un pour rendre le passage vraiment confortable.
Alors que je suis sur le point de m'engager dans la descente, je vois in-extremis que la corde est tonchée (en bien tonchée...plus de gaine!) juste sous le noeud! Que s'est il passé?
Autre question (à Maître Massette) : pourquoi avoir changé le fractio d'origine, qui me semblait bien placé pour cet amarrage sur becquet avec un frottement magistral juste dessous? A cause de la corde trop courte?
Quoi qu'il en soit il faudra pour le prochain visiteur couper la corde amont au niveau du tonchage et prendre celle de 25 m au croisement pour équiper le dernier puits avec son fractio (goujon de 10 en place, il faut récupérer écrou et rondelle, + amarrage, posés sur le plancher concrétionné juste en haut du premier puits). J'ai remonté celle de 12 m pour qu'il n'y ait pas de boulette.
Tant qu'on est sur l'équipement, j'ai laissé en remontant un amarrage en place (goujon en 8) au niveau du puits que voulait rééquiper Jean-Mi après la visite du SCM.
Niveau désob, çà commence très mal...Le perfo est au bout du rouleau. Je m'en étais aperçu la veille en le testant, mais ce que je prenais pour un faux contact de l'accu est en réalité un mal plus profond.
La machine tourne en fait exactement 2 seconde avant de s'arrêter. Il faut alors attendre un temps équivalent en lâchant la gâchette, avant de repartir...pour 2 nouvelles secondes...Si on ajoute le temps nécessaire pour que le percuteur s'enclenche, on frôle les 30 min par trou en 10 mm!! Heureusement je n'ai qu'un accu..et du temps...
Après 2 essais infructueux (une paille foireuse et un canon), la réussite de la dernière sortie est de retour. Les 2 tirs suivants décrochent chacun un menhir qu'il faut, pour l'un deux, à nouveau percer pour pouvoir l'évacuer. En 2 sorties et seulement 5 tirs, ce sont pas loin de 2 m3 de roche qui sont évacués! Jamais vu çà...
Je peux ainsi m'engager un peu plus et pénétrer dans l'agrandissement entrevu la dernière fois. En haut un élargissement significatif et une rapide escalade permettent de vérifier qu'on retombe bien sur sur le haut du puits de l'étron, au travers d'un appendice parallèle, aperçu lors de la dernière sortie. Celà aurait pu nous éviter cette désob, mais l'accès restera néanmoins plus aisé par le bas si on doit poursuivre par là.
Le bas justement est moins enthousiasmant. Cette partie de la faille est tapissée de sédiments sur près de 10 m de haut, et le fond est pour le moins vaseux, mélange de sable et de matière organique en décomposition, à l'image de ce qu'on a connu aux plus beaux jours de Macron. Néanmoins le bout de la faille débouche sur un ressaut de 2 mètres , probablement pénétrable en un tir. Pas d'air, et visiblement bien gras mais çà vaut le coup de savoir si on peut faire "sauter le bouchon".
Ce qui est surprenant, c'est ce remplissage de sédiments dans cette partie de la faille, alors de le puits de l'étron qui est juste adjacent (et communiquant) est parfaitement décapé. Est ce que la faille a pu se remplir complètement lors d'une crue majeure, avant qu'une autre de moindre importance n'ait pu nettoyer le puits de l'étron, tout en étant évacuée vers le bas...Je reste perplexe...
Quelques interrogations qui devraient rapidement être levées.
Prévoir également de jeter un oeil dans un départ concrétionné juste au niveau de l'amarrage du puits de l'étron supérieur, dans la salle du croisement. Je pensais que cela communiquait avec ce puits mais il semblerait que non...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire