Trou de Béranger Trassanel
Jean Marie
TPST : 7 heures
Le cul de basse fosse est plein comme l'avait prédi Jean Claude.
Huit gamates de 20 litres à vider ça fait pas loin d'un hecto comme on dit par ici.
Le fond du tube a peu changé, la cloche terminale est plus grande, comme une petite tente igloo et il est facile de s'y retourner.
La paille impêtée de Sylvain est toujours là mais les quelques semaines passées à cuver dans l'humidité n'ont pas amélioré ses propriétés détonantes. Changement de ligne et d'exploseur n'ont aucun effet. Elle restera comme témoin pour les archéos futurs.
La suite ? une belle voûte d'une quarantaine de cms de diamètre.
Un trou sur la gauche : il traverse juste en bout de mèche. Un second plus bas : même résultat. Et merde j'attaque le haut de l'arche en me disant que ça a toutes les chances de canonner. Et bien non, la roche, bonne pâte, se brise bien. La voûte tombe sur presque un mètre.
Nouveau tir à droite avec d'excellents résultats.
Il reste à ouvrir à gauche.
Là c'est Hiroshima : le pilier est pulvérisé. une lame pendant au milieu du plafond de la cloche est fendue par le choc. Pas très cool de travailler dessous. Effectivement un coup de massette bien ajusté la décroche. Je me retrouve avec un bloc de la taille d'un gros sherpa au milieu du passage.
Deux nanocharges de ma conception ne donnent aucun résultat.
L'objectif était de voir après la voûte ; c'est fait. Le conduit se poursuit plutot sous la forme d'un laminoir.
Le courant d'air n'a jamais été aussi fort (il faut dire que dehors il fait 30°)
Maintenant il faudra sortir les cailloux !!! (j'avais oublié que lors de la dernière sortie j'avais repris la sangle glaiseuse de la gamate et je ne l'ai pas ramenée) Mais le fond devrait être séché par le courant d'air.
Petit complément à la sortie photo avec le SCM au Kondalé :
Après avoir amené l'équipe photo à la Faille. Je suis remonté au puits horizontal. Un petit conduit semble correspondre à "l'amont".
Pétage de la paroi gauche sur un bon mètre qui se déroule pas trop mal. Michel N. arrive juste au moment ou je m'engage et je suis bien content qu'il soit là pour me tirer les pieds au retour.
après le passage étroit le conduit se poursuit sur 3 à 4 mètres (2m de large sur 80 cm de haut).
Puis le sol remonte à une quinzaine de cms du plafond. En face à quelques dizaines de cms ; une paroi verticale. Bas d'un puits ?
Le courant d'air soufflant a été bien régulier pendant toute la séance. Il reste à faire tomber l'angle de la paroi proximale. Il s'agit certainement d'un bouclage remontant mais ça vaut quand même le coup de voir.
Remontée ponctuée de moult jurons. Pas toujours sur l'esthétique des conduits ! Comme dit Michel "c'est un trou ou on est près de la roche !"
Déjà à l'aller, au 3° tube (du sexagénaire) Christophe commençait à douter :
- C'est encore loin ?
- Non, on va attaquer les étroitures...
- jurons...
La kondalé serait fini ?
RépondreSupprimerIl reste à finir cet amont.
RépondreSupprimerFaire la topo, ce qui peut révéler quelques surprises.
Et attaquer un des points bas au fond : l'eau passe et il y a un peu de zef.