Pages

dimanche 8 avril 2018

Que de puits, que de puits !

Samedi 7 avril
Kondalé Trassanel

Jean Michel Escande, Sylvain Delabre et Guillaume Barbis

TPST : 10 h

Comme c'est une sortie historique, je nomme précisément tous les participants.

Tout d'abord une pensée émue pour le couple Briffon qui s'est sacrifié, avec une grande abnégation, un héroïsme sans tache, pour représenter dignement le GPS au congrès des grands causses à Nant.
L'Occitanie first !
Quel exemple pour les générations futures !

Bon, c'est le cœur serré que je poursuis.
La semaine dernière, nous nous étions arrêtés vers - 103, par manque de corde, en haut d'un P5 en cloche.
Cette fois, nous en avons amené 120 m, ce qui nous semblait suffisant pour en découdre.
Avec en plus, la perceuse, 3 accus et toute la daube nécessaire pour ouvrir une nouvelle ligne RER sur la commune de Trassanel.
Las, la perceuse n'a servie qu'a planter des goujons jusqu’à l'épuisement du stock, malgré un équipement très light.
Toutes les cordes ont été utilisées et la descente continue en deux endroits différents ...



Les puits dont j'ai oublié le nombre exact sont plaisants et confortables. Le plus profond fait 20m.
Tant pis pour le mythique P50, ce sera pour une autre fois !

Le repas des braves

Equipement d'une traversée pour enquiller une lucarne



Vers le bas nous tombons dans une grande faille avec un premier puits dans la roche brute, très corrodée que nous descendrons en premier.

AN + déviateur humain

Marmite en formation. Galets de quartz (blanc) et de minerais de fer (noir)

Guano, une chauve-souris roupille un peu plus loin
Quelques mètres à  l'horizontale du départ d'icelui, la faille devient franchement fossile avec de très curieux lapiaz de parois repris par le concrétionement. Quelques modestes bouquets d’aragonites font leurs apparitions. Ça part un peu partout, en haut, en face et en bas.







Aiguilles d'aragonites
Revenons au premier puits : il reste un amarrages, 2 sangles dont une sert à tenir le caleçon de Guillaume. Le reste est 3 puits plus haut...
C'est largement suffisant pour descendre le premier ressaut jusque à un bon palier suivi d'un étranglement des parois. Heureusement les lames verticales sonnent creux.
Le marteau de Vulcain fait des ravages même dans les mains inhabiles de notre maître taste picrate.
Un passage chiche est dégagé. Courageusement, je refuse l'obstacle laissant toute la gloire au susnommé.


8 ou 10 m plus bas, il y aurait un méandre, dont l'aval ventilé se prolongerait en devenant étroit (15 cm, avec des galets au sol. Nous devons être entre -180 et -200 !

Retour au fossile.
Avec Guillaume nous descendons quelques ressauts successifs pour aboutir dans une grande faille de roche brute. Le plafond se resserre à une dizaine de mètre de hauteur.
Nous entendons Sylvain qui furette dans les cheminées.

Grande faille
Au sol, 2 verticales s'ouvrent, une étroite et peu profonde (6/8 m), l'autre plus large et sans fond, ou presque...

Sylvain a trouvé un départ de galerie perchée horizontale et concrétionnée.
Il ne l'a pas explorée, un futur Capde...labre ???

Les obligations mondaines pour la soirée des uns et de autres nous ont contrains à ressortir prestement.

16 commentaires:

  1. Bien c'est ce que j'ai dit la dernière fois avec ma perspicacité légendaire, vous êtes à -160, arrêt en haut d'un P45 .....Bravo les pitchous,vous l'avez plus que mérité ...(après ,j'insisterai pour le trou des mages,et le collecteur pas bien loin...)

    RépondreSupprimer
  2. Super
    Où que cela vous mène que cela soit le plus loin possible.
    Bonne explo

    RépondreSupprimer
  3. Des explos comme on en rêve...
    Des puits qui s'enchaînent (impossible de me remémorer l'enchaînement précis),
    des fossiles concrétionnés (et c'est que le début), de la technique...et du physique.
    La remontée, chargé, commence à être rude et il y a bien longtemps que je n'avais pas été courbaturé comme çà après une sortie spéléo.
    Il faut nommer les différents puits et faire rapidement la topo avant d'être perdus. On a déjà le puits de Maîtresse Kand, celui de l'étronc (merci Guillaume!) et le passage de la couille à Jean-Mi!
    A noter au niveau de ce dernier, vers -140 , un boyau impénétrable et fortement colmaté de terre d'ou surgit un courant d'air violent et alternatif, tel que celui qui ventile Macron.
    Bravo à Jean-Mi pour sa maîtrise de l'insertion des photos sur le blog. On n'en dira pas autant de la vidéo, mais, vu son contenu, on peut légitimement s'interroger sur un probable acte manqué...
    Vivement la suite!

    RépondreSupprimer
  4. Super content pour vous, vous l'avez bien mérité (on l'a déjà dit mais ça fait quand même du bien de le redire), et ça CONTINUE. Profitez !

    RépondreSupprimer
  5. Vivement la semaine prochaine!

    RépondreSupprimer
  6. J'ai réussi à faire passer la vidéo sans Youtube, en la faisant "glisser".
    C'est très long mais ça marche.
    Remarquez au premier plan la corde de neuf et la sangle qui parait grosse, mais qui suffit juste à emballer un panettone.
    Pour la suite:
    -soit on tombe sur un méandre très étroit qui débouchera latéralement dans Cabrespine
    - soit nous sommes déjà dans la faille principale au dessus du collecteur et les carottes vont être vite cuites!!

    RépondreSupprimer
  7. Vous devriez avoir l'arrivée du ruisseau de Lagrave qui aura traversé le mont Simel .Si vous tombiez directement dans Cabrespine, vous devriez avoir un zef d'enfer...Peut être par le boyau partiellement colmaté d'argile.

    RépondreSupprimer
  8. C'est sur que même si le courant d'air dans Macron est souvent fort,c'est pas du même niveau que celui qui parcourt le départ du réseau de Pertusac depuis le camp.

    RépondreSupprimer
  9. Joli ! J-Mi la massette toujours aussi loufoque ! Ca fait du combien en altitude NGF cette affaire ? Si je peux me permettre : votre cavité devenant intéressante pour les futurs stages perfectionnement, hébergés à la base de Trassanel (il faut avoir des rêves), je conseille la pose de spits classiques. Certes il faut percer en 12 au lieu de 8 mais ça dure mieux dans le temps...

    RépondreSupprimer
  10. En altitude on devrait être autour de 360. Soit 60 m au dessus du bivouac. Si ça tombe bien là.
    Par contre, Masdan, ça ne va pas très à l'ouest sous le mont Simel. Plutôt vertical à une centaine de mètres maximum du ruisseau extérieur de Pertusac.
    A moins que ton ruisseau de Lagrave ne parte furieusement à l'est ?
    Le plus probable est de tomber soit sur la rivière et le réseau de Cabrespine, soit sur le réseau remontant de Pertusac (il faudra vraiment appeler notre réseau "Kondalé" pour ne pas confondre avec ce dernier) plutôt ouest. La surprise serait de traverser un fossile au niveau de Capdeville/Vieux Concrétionné.
    Le seul fait troublant est la présence assez bas de bogues de châtaignes. Je n'ai pas souvenir de résidus végétaux en remontant du bivouac.
    Etienne : je ne connais pas la dernière partie. Mais les 100 premiers mètres en feront une classique... sélective.

    RépondreSupprimer
  11. Ce n'était pas le Congrès des Grands Causses mais l'AG de la Région (ou tu étais censé voter...)
    Je m'étais engagé à tenir le stand de la COMED et je n'ai pas voulu laisser tomber juste avant.
    Et accessoirement vendre des Spéléaudes et assurer la prévente de notre nectar. A ce sujet le cru 2017 sera en vente très prochainement ; contacter nous pour les commandes !

    RépondreSupprimer
  12. Le trou de Lagrave vas vers le nord est, sous le mont Simel.Je vous aveis déjà mis les report de surface l'an dernier...

    RépondreSupprimer
  13. https://photos.app.goo.gl/MqdtbXONVSY59JUr2

    Report de surface.A gauche, au nord de limousis remonter le ruisseau de la grave, laisser affluent du Camelier, et 1cm plus haut, le trait qui part du ruisseau et entre sous le mont Cam(autre nom du mont simel ?) C'est le trou de Lagrave, actuellement bouché par les crues du siècle. Seul ne subsiste qu'un petit trou souffleur.Pour tes bogues de châtaignes, il y en a au Capdeville ainsi que des glands, arrivée dans la moitié du réseau bouchée par de la terre.C'est par là qu'arrive l'eau qui remplie les gours (vers la boule à pastis)en période de fortes pluies..

    RépondreSupprimer
  14. En janvier 2017, j'avais repéré un départ de trou dans le ruisseau de la Grave, à peu près ou tu l'indiques. Après la crue de février 2017, je ne l'ai jamais retrouvé!!
    Mais çà fait tout de même très loin du Kondalé...

    RépondreSupprimer
  15. L'entrée barrait le ruisseau avec un ressaut de 2m Tout nivelé à présent Il reste un trou souffleur dans le talus rive droite qui correspond à un décollement qui rejoint le trou A ouvrir...

    RépondreSupprimer
  16. Alors, on attend la suite non di dious...!!!!

    RépondreSupprimer