Trassanel Trou de Béranger
TPST : 6 heures
JMarie
Non, je ne me prends pas pour Winston.
Balade solitaire pour réparer la sortie de Sylvain&son.
Arrivé sur le chantier je peux affirmer que le GPS est devenu un grand club. Enfin, un vrai, un club normal. Ou on a pas besoin d'être sabotés par les collègues des clubs voisins ; on se sabote entre nous.
J'avais laissé une charmant sas de stockage propre et sec permettant de se retourner tranquillement. Parcouru par un léger zéphyr...
Je découvre un affreux bourbier, inondé sur son point bas ; réduit à l'extrême. La quasi totalité de l'espace occupé par une boue tassée et retassée par le postérieur du sus-nommé. L'empreinte largement exposée ne laissant aucun doute. Une vraie fosse septique.
Sceptique je le suis également, quand m'étant enfin enfilé vers l'extrémité du conduit j'aperçois la "suite". Je crains fort que l'air puissant et régulier ne monte vers le plafond (lames et fissures plus ou moins terreuses) à la place de se jeter dans le soupirail décrit par Sylvain.
Une faille vers l'extérieur : ma pire crainte.
Je dois reconnaître que pas mal de boulot a été réalisé. Le conduit a laissé place à une cloche bien dégagée. Travail d'Emile ? Si la protection de l'Enfance apprend le fait j'en connais un qui se retrouve sur le JT.
Trois gus qu'il disait ? Foin du nombre seul le mérite compte ! Je m'attaque illico au bourbier. Une demie gamate de flotte puis 10 de boue. Soit 1/2 mètre cube. Je peux enfin me retourner. Je reviens au fond et dégage la lame d'un mètre qui partage le diamètre du soupirail La consistance passe du nutella chaud au moelleux pour finir sur un fondant de plus en plus ferme. La lame est trop grosse pour être cassée à la massette mais trop étroite et contournée pour les pailles. Il faudra innover avec des mini pailles. Je ne peux approcher du soupirail. Je tente de mettre le feu à un bout de PQ pour tracer la fumée mais le briquet refuse d'obtempérer. Retour à la salle pour un repas. L'étincelle veut bien allumer le réchaud. Je me souviens avoir un bout de bougie d'un cm au fond du sac. Elle daigne s'allumer au réchaud... Je repars en rampant dans le courant d'air avec cette fragile flamme. Elle aurait du s'éteindre vingt fois mais le pire n'étant jamais sur j'atteins la cloche. Le PQ s'enflamme et la fumée est brutalement aspirée par le soupirail. Un morceau est même arraché et disparaît enflammé vers l'inconnu. Ça me remonte bien le moral. Je sors encore quelques gamates. Il doit en rester une quinzaine pour vider toute la terre. Dessous apparaît un belle roche ocre et sèche...
Je commence à être cuit et congelé "en même temps". C'est bon pour le moral le courant d'air mais pas pour le confort.
Je commence à être cuit et congelé "en même temps". C'est bon pour le moral le courant d'air mais pas pour le confort.
Bravo à Emile !!! Quant au père comme pénitence, tu me dois une séance complète de tirage de gamates.
Attention : j'ai pris la sangle de la gamate pour nettoyage. Penser à la reprendre.
Attention : j'ai pris la sangle de la gamate pour nettoyage. Penser à la reprendre.
Etat du chantier après dépose du matos |
Et qu'est ce qu'on aperçoit en haut à droite ??? |
Hé oui, une bonne gamate pour sortir l'eau... Tu n'avais vraiment pas envie ! |
Cloaque |
Chantier après dépose de près d'un m3 de bouillasse |
Premier point : vider l'eau ok mais mais la boue dans le point bas, à quoi bon? Tu cherches à passer debout?
RépondreSupprimerSecond point (le principal): Alzheimer te guette où tu lis les comte rendus en travers. Quand tu as un trou (pas plus gros qu'une pièce de 2€!) qui ronfle de la sorte et qui, des que tu l'ouvres se tait tout en amorçant un violent courant d'air, comment penser que l'air puisse venir d'ailleurs ? D'ailleurs Masdan te l'avais déjà dit dans un commentaire précédent.
Je t'en foutrais des bougies....
Ca sert au moins à passer du stade nutella liquide au stade moelleux : c'est quand même plus facile de sortir de la boue moins liquide.
RépondreSupprimerQuant à l'air j'ai bien senti qu'il ne venait que de derrière mais ce n'était pas évident de savoir s'il allait (que) dans le soupirail ou s'il montait (aussi). Quand j'étais parti avant ton intervention je n'avais vu ni le soupirail ni le plafond.
Maintenant c'est sur que tout part dans le soupirail. Un sage a dit qu'un courant d'air violent dans un passage étroit ne signifiait rien mais que s'il augmentait au fur et à mesure de la désob c'était un signe intéressant. Ce qui est le cas, même avec une météo moyenne (12/13° à l'extérieur)