Kondalé
Guillaume, Jean-Marie, Sylvain
TPST : 8h
Séance de pistage de courants d'air au niveau du conduit ouvert précédemment par Jean-Michel dans le laminoir Malcommode.
Le
trou souffle modérément mais l'air semble également provenir de ce
nouveau passage ce qui laisserait supposer qu'il ne soit pas forcément
un simple conduit parallèle à Macron. Pas super net pour autant,
d'autant que le pyromane s'enfume...
Visite des points
stratégiques pour décider du chantier du jour. Suivi par Jean-Marie
(jusqu'à un certain point...) je m'engage dans le méandre du haut, travaillé la fois précédente par Guillaume et Jean-Missette, jusqu'à
tant que je peux. Le courant d'air soufflant est aussi net que le
conduit est étroit... sur 2 à 3 m... Mais c'est travaillable.
Je
retourne ensuite au puits 47 (en référence à mes traces de bottes au
fond !), sonder la profondeur du siphon... ou de la flaque terminale.
C'est bien la seconde option qu'il faut retenir. L'eau est redevenue
limpide et stagne au fond d'une cuvette d'à peine un mètre de
profondeur, qui semble obstruée de tous côtés.
Je rejoins alors mes deux comparses qui ont décidé de jeter leur dévolu sur le méandre du bas.
L'organisation
se met en place. Un perceur en pointe, un gamateur en soutien, un
bestiasse 5 mètres au dessus qui par un système de poulie remonte les
gamates et les déverse dans le puits borgne parallèle qui nous servait
d'urinoir. Pas tout à fait borgne d'ailleurs puisque certains cailloux
prennent un malin plaisir à revenir illico là d'où ils viennent.
Le concours de tir est alors lancé. Un trou chacun, évacué par l'artificier lui même.
Le premier tir de Guillaume est honnête.
Je vais l'être moi aussi, par crainte des commentaires qui pourraient suivre ...
Mon
premier trou traverse le méandre très tortueux alors qu'il ne me
restait plus que deux cm de mêche ! Dont acte, je perce le second un peu
au dessus en laissant 10 cm de marge. Mais la paille coince au niveau du
scotch. Mon mentor me suggère alors de l'enlever. Cà rentre un peu plus
mais pas assez. Je tente alors de la retirer et évidemment la paille
vient seule... et vide! Je rebourre tout au max et tente le tir,
évidemment infructueux !
Tentant de laver l'affront, je perce alors un troisième trou pour un joli canon !
De
rage, j'en fait un quatrième, là ou il reste un peu de place et y
glisse un bout de bleu supplémentaire histoire de mettre toutes les
chances de mon côté. Mais en rentrant la paille en suivant, je suis
surpris de constater qu'elle s'enfonce si profondément... alors que le
trou n'avait pas traversé !
Après mûre réflexion, je dois bien me
résoudre à envisager que j'ai enfilé le cordeau dans un mauvais trou de
la paroi désormais criblée.
Tir quand même ... pour un nouveau canon ...
Lassé et humilié je passe mon tour.
Je ferai tout de même encore 2 ou 3 trous qui traversent .... à chaque fois au moment ou je décide de m'arrêter de percer !
La malédiction de la Pachamama n'a jamais frappé aussi fort.
Stop ! Je remonte ...
Soit disant que les 2 comparses auraient fait un tir qui a marché ensuite ...
A
noter tout de même que je n'ai jamais senti un courant d'air aussi fort
en remontant, alors que la température extérieure était désormais très
proche de celle intérieure.
Méandre du bas vu depuis le fond du puits |
Merde, repéré ! |
Au fond du fond |
Je ne reviendrai pas sur la piètre prestation décrite, honnêtement il est vrai, ci dessus.
RépondreSupprimerAprès le départ de l'impétrant ce n'est pas un, mais deux essais qui ont parfaitement fonctionné. Sortant 1/2m3 de gravats. Devant : vue sur le bas du méandre avec une coulée orange. Bon courant d'air On devrait en savoir plus la prochaine fois.
Attention aux suivants : suite à la rafale sylvanesque la paroi de gauche est criblée de trous de différents diamètres. Nul ne sait ce qu'ils contiennent. Tout nouveau perçage y est formellement déconseillé...
Mais, c'est l'aventure, comme jamais!Plusieurs branches, -80! Mais qu'en est t'il du zef à l'entrée du trou ? Je le sent bien ce truc....
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