Dimanche 24/09/2017
Sylvain en solo
TPST : 4 h
N'ayant pu accompagner Guillaume et Jean-mi hier (compte-rendu à venir), je profite d'une fin d'après-midi un peu tranquille et chaude pour aller revoir tranquillement la zone des puits du Kondalé.
J'arrive un peu avant 16 h chez JC pour récupérer le matos que j'ai demandé à Jean-mi de me laisser.
Première observation, le matos de tir ne semble pour certains englober ni bouradous, ni batterie ou pile pour déclencher. Mais comme je suis organisé et prévoyant, j'ai pris çà avec moi ...
Deuxième observation. Je ne sais par quel accu est chargé ou pas, ou les 2, ou aucu.... Mais comme je suis fort et courageux, je prends les 2...
Troisième observation. Notre chef du bureau d'étude a cru bon de troquer un carton de rouge pour une mèche en 10 de 60 cm de long. Je n'ai personnellement pas compris l'intérêt de la chose si les pailles font toujours la même longueur. Mais surtout, cette mèche est si bien rangée dans son carquois qu'il est impossible de l'en sortir, coincée qu'elle est par le bourroir protubérant. Après de multiples tentatives en tous genres, le bout du carquois rend l'âme. La mèche sort du coup beaucoup plus facilement...surtout celle de 8 qui s'est fait la malle au retour et qu'un visiteur attentif n'aura surement aucun mal à retrouver... en cherchant bien ...
Prêt à rentrer dans le trou, j'ai la lucidité de m'apercevoir que j'ai oublié mon torse à la voiture. Je suis bon pour un aller retour de plus sous un soleil de plomb !
Une fois aux puits, je m'attarde d'abord au méandre du fractio, entamé par Jean-Marie et poursuivi hier par Guillaume et Jean-Mi. Courant d'air aspirant assez net mais moindre semble t-il qu'en haut du puits dans le passage étroit. Pas mal de boulot pour élargir un passage très étroit de 80 cm de long. Derrière, çà semble s'agrandir et avec un bon écho... mais comme je n'ai jamais rien compris à la chose ...
Je prends tout le matos (y compris la ligne attachée tout en haut et qui m'oblige à remonter !) et rejoins le point bas qui résiste vaillamment à tous les assauts.
Je décide d'élargir le passage étroit afin d'être plus à l'aise pour la suite.
Premier trou en 8. Je tente d'y fourrer la cordeau-paille mais le grossier renflement qui relie les 2 refuse de passer ... J'y parviens en forçant mais impossible d'aller plus loin. Je retire tant bien que mal l'objet, maudissant son concepteur ...
Je me replie sur une paille simple qui du coup a un effet nul, si ce n'est de fissurer légèrement la paroi.
J'agrandis alors en 10 et l'effet est de suite plus conséquent. Une bonne partie du rocher se détache, mais toujours pas jusqu'au bout.
Plus qu'une paille en 8 ! Je retente ma chance en pointe en réutilisant un trou sans doute réalisé par l'équipe du samedi, plutôt bien placé, car pas facile de ne pas traverser dans ce méandre tourmenté.
Le résultat est d'étonnant ! D'abord un petit pet de lapin, suivi d'un long crissement ! Je me prends à imaginer les blocs qui tombent (mais sur quoi pour faire un tel bruit ?) puis me souviens avoir déjà entendu ce bruit de pet foireux au Mystère.
Avis aux suivants, qui seraient tenté de percer ce trou... Dieu sait ce qu'il s'y trouve au fond.
Toujours bredouille et à court de munitions, je m'excite à la massette sur une arche de 3 cm d'épaisseur qui nous empêche de voir la suite et de savoir ou percer. En m'asseyant plus confortablement et en prenant un peu de hauteur, je passe par hasard ma lumière dans une lucarnette située du côté opposé au chemin visé et découvre un volume conséquent au delà d'une paroi d'une trentaine de centimètres seulement !
J'imagine alors qu'il s'agit de la salle en bas du puit, celle là même ou sont encore mes pieds, mais que nenni, pas de lumière sur mes pieds, et pas d'accès non plus par l'autre côté du fond de puit qui sert désormais d'urinoir (petit aparté pour conseiller vivement aux malades de la prostate de se soulager avant ou après (surtout pour une sortie courte!) mais d'éviter autant que possible de se vider dans ce cul de basse fosse. L'odeur qui régnait à mon arrivée a failli me faire remonter illico...).
J'attaque la remontée à 19 h. En arrivant près du fractio, je remarque un méandre partant dans la direction opposé, gardé par des barreaux de calcite. La massette géante y fait des merveilles et je parviens à m'y glisser. La suite est encore défendue par un piton de roche molle qu'un homme aux bras courts pourrait aisément dégager. Derrière, c'est plus grand et c'est surtout la première petite salle véritablement concrétionnée du réseau.
Sans doute bouchée, mais il faudra y accéder pour s'en assurer.
A 19h20, je me mets définitivement en route et sort 35 min plus tard d'un trou qui commence vraiment à se mériter...
Le constat est le suivant.
Les deux méandres (celui du fractio et celui du point bas) partent tous les 2 dans la même direction, vers le Nord-Est, soit vers le réseau de Cabres et communiquent surement tôt ou tard.
Le courant d'air semble plus important dans celui du haut, mais moins fort que dans Macron, avec une probable dispersion en divers points.
Il va falloir employer les grands moyens pour forcer le verrou du bas et se poser la question de la jonction avec la salle aperçue, qui ne doit être séparée de la salle du bas de puits que par une mince paroi.
Le côté positif, c'est qu'il y a du boulot pour 4 ! Deux équipes de 2 ou Jean-Michel... et les autres ...
Pour semer le matos faites appel à Sylvain (mème en lui laissant moins que le minimum, il réussit à le perdre)!
RépondreSupprimerBien arrosé ça repousse!!
La paille en 8 qui a fusée est certainement celle ,expérimentale, faire avec de l'agricole largement périmé...
Pour voir si les accus sont chargés il suffit d’appuyer sur les boutons rouges....
Bande de gamins ! Il suffit que je m'absente un WE pour que ça s'éparpille. Matos perdu, paille qui fuse ou qui cannone ! J'ai pas bien compris pourquoi vous avez pas insisté en bas.
RépondreSupprimerL'agricole, ça pète avec déto, ou cordeau, Non mais il n'est pas frais mon poisson !!!
RépondreSupprimerMettre en + cartouches spit, petit bleu .... :-)