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dimanche 30 juillet 2017

Changement de calibre

Dimanche 30 juillet
Kondalé
Jean Michel et Guillaume
TPST: 6h

Panne d’oreiller pour Jean Michel, nous démarrons avec 1/2 heure de retard.
Temps couvert et sans vent.
Le trou aspire gentiment.
Jusqu’à la pause de midi nous enchainons 3 pailles de 10, un rebourrage du trou restant avec une vielle paille de 12, et un trou au plafond en 8.
Les résultats vont de bons à formidables, sauf pour celui au plafond très moyen...
Est- ce  le nouveau diamètre ou la succession des tirs dans la mème strate assez compacte??
Les gamattes se succèdent et la salle est bientôt pleine.....
Après la frugale collation prise en décalage pour ne pas arrêter le chantier, les tirs suivant en 8 sont assez décevants. Plus de courant d'air, les gaz stagnent.
La suite est étroite sur 1 mètre, puis ça s’agrandit sans toutefois être directement franchissable.
Arrivé à la voiture à 16h nous n'avons pas le temps de nous arrêter chez Jean Claude....

mardi 25 juillet 2017

Première première

Avec cette période de vacances surchargée j'ai quelques retards sur mes articles.
Enfin des nouvelles de notre"découverte"
Bientôt la topo et le film.

Sallèles Cabardès
Trou du Chasseur (Toponymie temporaire)

Samedi 15 juillet :
JMichel, G, Pierre, Sylvain, JMarie
+ Alain M le local de l'étape
TPST : 8 heures

Début de topo avec G. JMi est en pointe pour dégager le bloc paillé la semaine précédente. Pierre gratte une sortie supérieure ou s'était égaré Vincent samedi dernier.
JMi demande de l'aide et G le rejoint me laissant en plan avec mes instruments.
"Ca passe, ça passe..." La voix de JMi se fait de plus en plus lointaine. Il parcourt étroitures, margelle, ressauts à la vitesse du furet au cul du lapin. Dans cette première en solitaire un détail l'interrompt. La culpabilité de laisser derrière les copains qui tirent les gamates depuis presque trois ans ? Le plaisir de partager la découverte ? Non c'est plus prosaïquement qu'arrivé au fond d'une salle boueuse il ne peut aller plus loin !

Tout le monde se retrouve finalement dans ce cul de basse fosse.

La lumière du Cabardès
Un conduit terreux perché est dégagé. 

la suite ? Départ du puits boueux avant décaissage
sondage du puits boueux après calibrage de l'entrée
Une vire confortable est creusée dans la boue et permet l'accès. Il n'y a plus qu'à y descendre JMi à la moulinette. Il brame un instant suspendu par sa ceinture et se pose au fond d'un petit puits boueux. Une petite faille y exhalerait un dernier soupir.
Remontée du boueux à l'échelle et exploration rapide de quelques tubes bien gras. Force est de constater qu'en dehors de l'escalades des 2 extrémités de la salle/faille terminale aucune suite n'apparaît. On songe un instant à un lancer de nain mais Sylvain propose de retourner chez lui prendre le matériel d'escalade. Il se charge de l'escalade du coté nord avec beaucoup de courage et d'abnégation, non en raison des difficultés techniques, mais pour supporter les conseils avisés et critiques constructives des spectateurs.

escalade
Il remonte une coulée rejoignant presque la paroi. Seule une fente de quelques centimètres est ouverte et laisse échapper un souffle ténu.

Vers l'extrémité nord de la faille
Remontée du groupe et devant le peu d'intérêt et le danger de cette cavité nous décidons d'en reboucher l'entrée.





Actuellement : 
C'est pas Orgnac et pas Gaubeille non plus.
Entrée étroite qui donne accès à un chaos de gros blocs stables. Traces de crue avec de nombreux déchets végétaux.

-5 descente entre les blocs

On suit le fort courant d'air vers une faille dont la paroi droite est percée d'une lucarne. Descente étroite de 2 mètres.

-7 étroiture verticale
Puis ça commence à se gâter : étroiture de quelques mètres dont la voûte est constituée de blocs de la taille d'une boite à sucre plaqués par le courant et plus ou moins liés par des sédiments. 
Mais le pire est à venir "l'Affreuse Margelle" : l'étroiture débouche sur une petite alcôve. Là les blocs du plafond sont beaucoup plus gros, pas de sédiment pour les lier. Ils tiennent parce qu'ils en ont encore envie. Le sol idem. Il faut prendre appui sur ces blocs pour se laisser glisser dans une ouverture au sol (imaginez une plaque d'égout) et descendre 2 mètres plus bas sous cet ensemble en équilibre précaire.

Margelle Affreuse vue de dessous
Quelques mètres de ressaut de bon diamètre donnent accès à une salle/faille 8m x 3 x 8 de haut. baptisée salle du Cassanimelles. Quelques tubes gras et non ventilés.

Sous la margelle, enfin du volume

Le courant d'air se perd à la Margelle Affreuse.
JMi qui ne dit pas que des conneries fait remarquer que les déchets végétaux se perdent également à cet endroit. Il n'y en a pas au fond sur la partie grasse qui n'est qu'un point de décantation. L'air peut venir de la surface proche mais ou sont passés les feuilles et branchages ? A voir.

Vendredi 20 juillet
G, Sylvain, JMarie
TPST 6 heures

Pendant que G. retourne à Carcassonne chercher le matos d'escalade qu'il a oublié... (c'est contagieux) je termine la topo de la zone d'entré avec Sylvain. L'accès ? Sortir le bouchon rocheux de l'entrée ? Mais non, Il n'a pas échappé au lecteur attentif que Pierre avait gratté une sortie supérieure bien plus pratique que la chatière originale.
Après ces quelques mesures nous attaquons à la paille une faille ou aurait pu passer l'eau avant la zone de chatière. Belle reptation sylvanesque donnant un bouclage.



 Il reste un conduit à revoir mais le courant d'air vient bien de la Margelle Affreuse. G. nous rejoint et nous nous retrouvons à la salle Cassanimelles. Sylvain reprend l'escalade vers l'autre extrémité, je l'assure, G équipe le coté grimpé la semaine précédente. Pour ne pas déroger aux anciennes habitudes je reçois un gant, puis de la terre, quelques roches ... Je change de place avant de recevoir la perfo. La corde d'assurance contourne un becquet. Je le signale, Sylvain n'est pas en poids dessus, occupé à percer dressé sur les étriers. Guillaume me remplace et je grimpe à la fente souffleuse préparer un tir de sondage. Sylvain profite de mon passage pour me passer une dégaine récupérée. Cri de surprise : sa corde d'assurance est pelée sur 40 cm, les brins bien apparents !!! Il prend un couteau pour supprimer cette tonche mais avant de poser la lame la corde se rompt spontanément !!!
Effet du frottement sur le becquet ? pourtant il n'y avait pas eu de mise en poids ? En tout cas on y est passé près !
J'atteins le fissure soufflante mais le perfo déconne : soit il tourne sans percuter, soit il percute quelques coups et s'arrête.
Sylvain poursuit cependant son ascension. En haut rien d'évident. Des blocs énormes qui font semblant de tenir. Une jonction à la voix avec G. qui est remonté à la Margelle. Nous ressortons manger vers 15 heures. G. et Sylvain rentrent chez eux. Je fais un tour à la Grotte du Cimetière que je ne connaissais pas. Je ne suis pas sur d'avoir vu toutes les salles mais je n'ai pas trouvé de souffle aspirant correspondant à la bise qui sort du trou du Chasseur.
Un report topo serait bien utile.
Au fond du Chasseur on est à -22 et l'entrée est bien plus basse que celle du Cimetière. Entre les 2 il y a la place pour un étage intermédiaire. L'accès est à rechercher autour de la Margelle ou se perd le courant d'air.
A suivre


samedi 22 juillet 2017

La reprise des hostilités

Kondalé

Samedi 22 juillet 2017
Jean Michel et Guillaume
TPST : 6 h

Après la longue séquence jeux de plages et pâtés de sable, nous avons repris les choses sérieuses.

L'équipe est réduite mais lourdement armée:
Surtout en forets: 2 de 8, 1 de 12 très long, 1 de 14 et un de 17 !!
Le but étant d'utiliser tout ce qui traine.
En entrée,  3 pailles pour dégager un beau front de taille à gauche.
Primo piati : une "bougie castraise" avec un renforçateur maison, qui ont fait reculer le fameux front de 30 cm.
Secondo piati :1 trou de 12 pleine roche et très gras, doublé d'un second en 12 qui n'a pas pu dépasser   10cm de profondeur par manque d'autonomie ...
Grosse fracturation de la paroi, qu'il faudra démonter.
Plus d'accu et donc pas de dessert  (une paille en pointe)

La suite semble meilleure.

mardi 18 juillet 2017

Généalogie cordesque

Le bureau recherches et investigations des acacias a lancé une étude poussée pour tenter de dater la corde que nous a donné Alain M.
Il la tenait lui mème d'une personne de Cabrespine à l'identité inconnue.

C'est une corde dynamique ,verte, avec des liserets jaunes entrecroisés de vert  clair.

La longueur mesurée dans notre laboratoire est de 55 m. La longueur initiale devait être de 60 m, dimension standard pour une corde d'escalade.

Aspect général très propre, traces localisées grises dues certainement au frottements d'un appareil en aluminium, type huit ou similaire.

Les 2 extrémités ont encore leurs marquages d'origine par bande autocollante :
Rivory  Joanny UIAA 1









La corde était lovée dans une bourriche de moules espagnoles (CEE), conditionnées en Aquitaine.



Ces produits frais, achetés à Carcassonne, sont datés du 29 décembre 1997.
Nous en déduisons facilement que cette corde à plus de 20 ans .
Un cadeau du Père Noël ? ?









A la suite de longues et minutieuses recherches, nous apprenons que la société Rivory et Joanny a été racheté par le groupe LAFUMA en 1997
Elle a continué à produire  des cordes sous son nom jusqu'en 1998, puis sous la marque Millet, autre filiale de Lafuma.
Plus tard, les machines ont été cédées à BEAL.

En 1998, Que choisir a émis un avis de rappel de certaines cordes Rivory et Joanny vendues en 97 et 98 qui présentaient des défauts de fabrication avec risque de rupture.


En bref, il vaudra mieux ne pas équiper le P50 que nous allons découvrir au Kondalé avec cette corde, surtout si il est plein pot.

lundi 17 juillet 2017

Aux dômes citoyens !

14 juillet 2017
Isabelle et ses 4 neveux et nièce
Moi-mème, ma fille et mon gendre
Séverine
TPST: 7h

Entrée dans la grotte avant l'ouverture.
Aller sans trainer jusqu’à Matte Arnaude.
Bon courant d'air, nombreuses trace de la crue.
Personne n'y est passé depuis...
Après une collation rapide, nous sommes allés jusqu'aux dômes .
Retour tranquille.

 Le sujet est dans un état sub-comateux post cabrespinien.

Jeune et vigoureux (notez les jambons), en léger déficit de sommeil (levé vers 6h du matin), il a mal supporté sa première sortie spéléo.
Vous remarquerez que ses fonctions reptiliennes sont toujours opérationnelles et lui permettent de garder son verre bien en main.
Après un substantiel BBQ et un traitement par ingestion répétée de la lotion du GPS, tant rouge que rosée, notre patient s'est rétabli promptement, a signé pour dix ans au club et a commandé une palette de rouge .....


 
Feu d'artifice le soir à Carcassonne.

mardi 11 juillet 2017

Toutes les pendules sont remises à l'heure

Samedi 8 juillet
Guillaume B, JM et Pierre B et Vincent DD du même clan , JM E
L’après midi les mêmes + Jean Claude et Alain M        
TPST : 6 h

Le matin Kondalé :

On a failli baisser la moyenne d'age en dessous de 40 ans...

Doublage des glissières, vidage et curetage de tout le fond qui a retrouvé sa physionomie d'avant la crue décennale et le courant d'air   ! !
Une mini barquette était encastrée au fond et à servie de bonde, la suite est très propre.

La gamate miraculeuse. Sans elle la suite était ensablée

Déstockage depuis le pied du ressaut vers le bas du puits.
Les barquettes à roulettes ont fait merveille :


- celle à 4 roues est la plus facile à tracter, mais elle est sous-vireuse et à tendance à benner dans le virage à 90°. J'ai imaginé un système de poulie baladeuse automatique qui devait régler ce détail...
- celle à 2 roues à l'avant, est sur-vireuse et prend la courbe bien à plat, tout en dérapage, même à vive allure.
Le job de désensable est fait,

La suite comme il y a 6 mois et quelques mètres cube

Les 1000 gamates avalées.

La prochaine fois, il va falloir sortir les gros moyens !

Repas à 14 h chez Jean Claude, ou les habituels sandwichs ont été complétés d'1.5 kg de saucisses et boudins,  grillés dans un feu d'enfer.





Tout a été consommé y compris le tonnelet de bière de la tireuse et le rouge de la Rioja....



Fortement lestés, nous sommes allés prendre le café chez Alain.

Il ne restait plus qu'a descendre voir le trou qui nous avait été signalé par un chasseur il y a quelques semaines et qui avait été reconnu 15 jours avant par Jean Marie.



l'équipe DDE

Divine surprise, c'est que du bon :
Tout passe, l'eau y descend, l'air en remonte et nous ne tardons pas à suivre.

Ca va passer !
C'est passé !
-10 environ après 2 pailles de confort, arrêt sur modeste étroiture juste avant de rentrer pleinement dans "la planète".

Avant
Après

Re bière. On pouvait pas faire autrement !
Vivement la suite !


dimanche 2 juillet 2017

Le retour du Maitre

Vendredi 30 juin
Claire, Jean Claude, Jean Marie
TPST 6 heures
Trou de Béranger Trassanel

Ca y est. Il sort de la période d'hibernation ! Jean Claude est de retour sous terre !
Direction : le trou de Béranger.



Le premier objectif est de mettre aux normes l'accès au chantier. Les chatières à la c... c'est amusant pour initier les gamins mais des pertes d'énergie inutiles pour arriver sur la désob.


Les trous étaient déjà percés par JMi. Mais pour les bourrer, foin des productions de l'atelier des Acacias. Nous allons tester les prototypes de l'atelier des Gaillards. Tubes choisis par Claire après écumage de nombreux points de vente, d'un diamètre légèrement supérieur, qui passe juste dans un trou de 8 mm. Le résultat sur les étroitures est grandiose. 


On va voir ce qu'on va voir sur le terminus !
Hé bien, on a vu.
Multiples trous. Le bruit ne laisse aucun doute : canon sur canon. La murette de 30 cm d'épaisseur ne bouge pas d'un iota. Elle ressemble à un mur qui a pris une rafale de mitraillette avec tous ses trous non éclatés. La décision est évidente : revenir avec du bleu et une charge important sur une faible surface. Guillaume contacté après coup en est arrivé à la même conclusion.
Malgré la faible température extérieure (15 à 16°) le courant d'air est présent, alterné. J'ai au moins la satisfaction de faire entendre à Jean Claude le bruit du métro (que j'avais pris pour un avion lors de ma sortie en solitaire) : en début d'expiration le courant d'air vibre et ronfle avec violence pendant une à deux minutes puis se calme.