A la limite du malaise

Samedi 17 mai
Gaubeille (Sallèles Cabardès)
Jean Michel, Guillaume, Jean Marie
Jean Claude, Claire en surface
TPST : 6 heures

Changement de style. Il fallait trouver autre chose que le tirage de gamate, autrement Guillaume risquait de craquer. Depuis la fin de la topo je voulais faire un repérage ARVA du fond de Gaubeille ; c'est l'occasion.

Pour une fois on est pas chargés. Le rythme, du coup, est assez rapide. On avait oublié la température du trou et on se retrouve très vite en surchauffe.

Je rejoins Guillaume au bas du dernier puits vers 10h40. On a 45 minutes d'avance sur le premier contact radio (merci Philippe pour les talkies). Jean Michel nous rejoint en vociférant, le souffle court, le visage plus que rouge, grenat. "j'ai chaud, ouf, ouf... (il cherche un peu d'air) je suis à la limite du malaise, ouf, ouf..." Il faut dire qu'il a fait trois fois la longueur de la grotte, se perdant à tous les endroits ou c'était possible !

La liaison radio est établie. Bien mieux dans la salle qu'en haut de l'éboulis. Coté ARVA c'est pas terrible : au mieux entre 40 et 50 mètres. Ce qui est impossible. Le second éboulis plus au nord ne capte aucun signal. Jean Michel et Guillaume escaladent l'horrible trémie et tentent une désob pensant que la voûte s'horizontalisait. Il n'en est rien et ils regagnent la salle. de ce temps je réchauffais mes pâtes chinoises bien à l'abri d'un orage de blocs de toutes tailles.

Conclusion : la topo est assez juste en plan. La liaison radio disparaissant rapidement dès qu'on s'éloignait du point prévu en surface. 

Au même endroit quelques mètres au dessus

Le point ou le signal a été le mieux capté est situé une vingtaine de mètres au nord de ce qui était prévu. L'onde ARVA a t-elle suivi une faille ? Les 50 mètres affichés correspondent-ils à la distance en biais ? Après visite du lieu aucune entrée n'est identifiable. Tout est bouché. D'ailleurs le courant d'air dans la trémie était insignifiant malgré une température extérieure élevée.

Fin de la cavité ?