Samedi 05/11/2016
Trassanel Pertusac
Jean Michel, Sylvain, Jean Marie
TPST : 11h
Descente tardive vers 10 heures
après courses au lidl de la Redorte.
Ce coup ci on passe ! Jmi
l’a annoncé (voir article précédent) ; une paille et c’est fait ! Il
s’est même retenu de ne pas faire la première sans nous.
Après presque 30 ans
d’expérience, je m’étonne de m’être fait couillonner avec ce genre de
déclaration.
Le 4° guignol a été plus fin.
Prétextant une vague douleur au poignet il est
resté bien au chaud à la maison.
Effectivement on voit bien une
petite salle, au bout du méandre. Mais plus que de coups de massette on
s’aperçoit vite qu’il faudra d’autre
moyens.
La suite est derrière |
Je ne me rappelle plus les détails techniques sur le
nombre de tirs. Ils partent tous, mais avec des résultats inconstants. Le temps
de bourrage est long, très long … Les
gaz sont aspirés assez rapidement.
Bas du ressaut sableux |
Angle à droite toute ! |
Nombreux croisements pour changer le désobeur de tête. Intimes les croisements. On a essayé toutes les positions : ventre-ventre , dos-dos, ventre-dos... Tout !
Fin de journée, on tente un triplet de pailles. Deux puis
une. Après un faux départ (une n’a pas marché, on la rebranche) on a bien le
Pan Pan attendu. Un peu sec le Pan Pan. Effectivement : 2 jolis canons.
Maître Massette ne se démonte pas et nous charge le tout de matériel plus
conséquent. « Super j’ai rentré du jaune et du vert sur la totalité du
trou ! (percé en 8mm)»
On se regarde avec Sylvain… Le
stagiaire poursuit après réflexion « ils nous ont baisés ; ils ont réduit
le diamètre ! » Nouvel échange de regards…
Poussant sa réflexion sur
d’autres pistes il finit par déclarer : « Non, en fait c’est la
paille, même si elle a fait canon, qui a du dilater le trou ! »
Là on commence à sérieusement
s’inquiéter.
Toujours perplexe il a
l’illumination : « je me demande si je ne perce pas en
10mm ! Regardes c’est pas une mèche de 10 ? » Preuve qu’il
ne voit effectivement rien…
« Mais oui c’est écrit
dessus… »
Ceci explique enfin la médiocre
qualité de certains tirs.
Le tout est qu’il manque encore
une opération. Nouveau perçage, en 8 mm, cette fois. Mais le dernier accu,
épuisé de ses efforts précédents, rend l’âme après quelques centimètres.
Si près du but… Dernière
tentative à la massette. Je réussis à engager la tête et le casque en bout de
bras j’éclaire l’alcôve. Hélas, mal m’en a pris. La salle est plus petite que
ce qu’elle paraissait et la seule suite visible est un trou rond du même type
que notre Macron !
Jean Mi tente le passage
Puis Sylvain
Joli succès mais ce trou commence
à user notre enthousiasme. Quand finit la persévérance ? Quand commence
l’obstination ?
Je remonte en tête et m’assieds sur le bloc près de l’entrée. Je suis cuit. Pourtant on n’était qu’à –50 et
dans une cavité sans difficultés. Pour la première fois je me dis que j’ai peut
être passé l’age pour ce type de sortie.
Je les entends marmonner.
« il est chiant ce ressaut... » « aussi crevé qu’à
Vignevielle… » « un mal de crâne… » En fait ils sont aussi nazes
que moi. Ce qui me fait le plus grand bien !
Pourquoi cette fatigue ?
Effet des gaz ? Je ne pense pas, on a scrupuleusement respecté les
indications de mon mesureur de CO. Certainement hypoglycémie relative pour moi.
J’avais oublié mes sandwichs et piqué dans la baguette des deux compères. Peut
être surtout le transfert d’un bon m3 de gravats et les rampings incessants dans
le tube ?
On prévoit de revenir élargir le passage et analyser plus lucidement la suite à donner à l’entreprise. A suivre …
J'aurais tant aimé poursuivre la première seul, avec les 2 ventripotents bloqués à la porte...
RépondreSupprimerMalheureusement la suite va demander un peu d'obstination...plus que de persévérance...
Un conduit "méandrifère" de 15*25 (cm!), descendant sur 1.5 m avec au fond des galets sur un sol qui semble remonter légèrement.
Léger espoir, dans l'axe du passage Macron s'ouvre un trou de 20*5 (cm!), lui aussi ventilé qui oblique subitement à gauche sans qu'on puisse voir derrière.
Sans doute les deux passages se rejoignent mais l'éventualité d'un élargissement derrière ce trou de souris maintient l'espoir.
Gazé comme une taupe, je n'a pas eu la lucidité d'y jeter un caillou...
Faute de possibilités de stockage immédiat, nos sorties dans ce trou sont désormais comptées...
Le coté positif de la sortie est que nous avons expérimenté les premières positions qui seront décrites dans le futur PKK:
RépondreSupprimerle Précis du Kamasoutra Kondalien.Ce sera un ouvrage majeur pour la pratique "reptilienne" de la spéléologie d'exploration groupée....
Grand quizz du Kondalet:
RépondreSupprimerTrouver combien de fois dans la vidéo, Jean-Mi a conjugué le verbe "passer"...sans jamais pouvoir le mettre à exécution...
Courage les gars! Obstination ! obstination ! Dites-vous que si vous arrêtez là, quelqu'un n'aura que 4m à creuser pour passer (ça remotive.... ou pas ! ) Un puits pareil ne s'est pas fait tout seul. Y a forcément du vide derrière.
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