Dimanche 09 Octobre
Kondalé
Jean Marie TPST : 5 heures
Fini, kaput, destroyed, y a
plus Macron ! ! !
Sortie en solo. Je ne suis pas
fan de ce genre de plaisir solitaire mais une fois de temps en temps…
JClaude finit un chantier, Claire
s’est cassée un orteil, Sylvain vendange et le gros de la troupe essaie de
sauver Pimprenelle avant la fin du monde.
De toute façon mon genou est
encore naze et randonner est illusoire.
Cette cavité est bien adaptée, allongé
dans le tube la position est de tout repos et le jumar est particulièrement bien adapté à la rééducation
articulaire.
Je me rédige donc le certificat
médical idoine et descends clopin-clopant.
Arrivé sur place, je pensais
découvrir la suite. Hélas ! Certes, le dernier tir de JMi a bien marché
(photo ci dessous). Mais la margelle est toujours là.. Je peux passer l’épaule,
ou la tête mais ensuite impossible de bouger.
Je gratouille les débris, et
évacue quelques gamates. Perçage : 70cm/12mm sur la base à droite et 3 en
40cm/8mm (un en avant à droite, les 2 autres sur la base à gauche). La perfo
réparée par JMichel percute parfaitement, les acus assurent. Mise à feu depuis
la base du puits. Ce n’est pas le "PAN" annonçant un effet canon, mais un sourd grondement...
Repas (fort agréable) à Trassanel le temps que
les gaz s’évacuent.
Retour au tube. Les blocs de
bonne taille jonchent le sol. Toute la paroi de droite est partie. Mais il
reste encore un peu de margelle qui coince le torse (Hé oui j’ai passé la tête
et les 2 bras !). Je m’épuise à buriner quelques temps, quand je pense à
l’invention secrète de Jean Michel que j’ai aperçue dans le coin à matos. Pas
étonnant qu’elle soit restée secrète : à la voir on peut penser que ceux qui l’ont inventée avant se sont
bien gardés de publier. Et pourtant elle fonctionne bien. Très bien même. Les
écailles sautent les unes après les autres et en une petite demi heure Macron
est vaincu !
Plat !e Macron ! Comme l’EEG d’un crétin des vallées !
Et maintenant ? Un méandre
se devine mais une étagère à gauche empêche de voir. Un trou en 40/8, le
premier de l’ére (aire) post Macron. Une paille ; mais de quelle qualité ? Il en est de nos pailles comme du vin. Les bons millésimes et les autres …
Grésillement du fil sur
l’acu ; quelques étincelles. Et rien. P… de paille ! C'était pas le bon lot...
Sitôt pensé, la détonation arrive
enfin (j’avais oublié le temps de chauffe) et à ma grande joie, suivie du bruit
de chute de blocs ! Ce qui est normal partout ailleurs mais qui n’arrivait
jamais dans ce tube. L’étagère pourtant épaisse n’est plus, les blocs bouchent le passage, certain sont
tombés au fond d’un méandre.
La suite bouchée par les nombreux blocs |
Enfin des tirs efficaces. Il faut
dire que depuis un moment je confiais le perçage à mes différents stagiaires ce
qui explique peut être le manque de progression. Il était temps de reprendre
main l’opération. Pas la peine de vous précipiter sur vos spits et descendeurs
pour nous piquer la première. Ce n’est pas la Verna !
Méandre étroit haut de 1 mètre.
Rien de transcendant mais c’est la première fois depuis 3 ans (première aux
Oliviers) que ce qui est devant est plus grand que l’endroit ou on
s’arrête !
Je sors l’olympus mais le trou
qui aspirait jusqu’alors, souffle maintenant un courant d’air tellement humide que
l’objectif se voile intantanément…
Bonne journée : plus de
Macron, une suite souriante et surtout un bon calcaire et un bon profil qui
permettent une désob efficace dans des conditions normales (allez les stagiaires,
pas de hurlements, je sais bien que mon
titre de Maître Boutefeu n’est pour rien dans le succès de ces derniers tirs)
NB :
1/ les fiches de branchements de la ligne sont dans la boite de Nesquik jaune près de la gamate bleue
2/ la ligne pour paille commence à être courte
BRAVO
RépondreSupprimerEnfin, je sens le frémissement du suspens, et le souffle de l'aventure : aux innocents les mais pleines... ;-)
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