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mercredi 29 septembre 2021

Saison touristique au Kondalé

Samedi 25 Septembre 201

Kondalé, Trassanel

Guillaume, Michel, Jean Marie

TPST : 9 heures

L'exploitation touristique du Kondalé est amorcée. Après le test (positif) par Noël, c'est au tour d'un petit nouveau :


Pas d'autres photos, je ne prends plus l'appareil et les flashes pour les sorties de désob au fond. Le kit est déjà assez plein comme ça.

En fait Michel, après plus d'un an d'arrêt de spéléo, voulait se tester avant la participation au secours de Trassanel. "Si ça passe là, ça ira". C'est passé.

Première partie, dans les tubes ou Michel appréhende ses réactions puis tout baigne. Après un rééquipement de départ de puits au dessus de la Salle du Carrefour nous arrivons au fond. Michel n'est pas très emballé pour descendre le puits de la Pince à Sucre et il commence à remonter. C'était prévu : au fond il n'y a de la place que pour deux, le troisième gèlerait sur pied.

Sur pied c'est beaucoup dire, puisqu'au fond, les pieds ne touchent pas le sol.

Le chantier laissé par Sylvain est à son image ; à son gabarit disons. Impossible pour moi de percer tellement le tube est étroit. Après un tir d'élargissement indispensable c'est un peu plus confortable.

Assez technique comme expérience : tout doit être attaché : perfo, massette... (d'ailleurs ou est passé le burin ???).

Pour le déclenchement nous remontons quelques mètres au dessus. Guillaume (ou moi) assuré par la poignée, l'autre un peu en dessous, dos au tir, coincé comme il peut.

A plusieurs reprises, j'ai senti les éclats sur la combi.  Un gant a été soufflé et a été le premier à découvrir le fond (après le burin, peut être). Pas arraché de la main, je l'avais oublié un peu plus bas. Mais remonter plus haut à plusieurs reprises nous prendrait trop d'énergie.

Le chantier avance bien. Les blocs même de bonne taille arrivent au fond (signe d'un élargissement ?)

Nous remontons et sortons vers 18h30, en 1h43, ce qui est notre temps habituel.

Message de Michel "J'ai ramassé à la montée. C'est quand même hard ce trou de merde"

Bon, il ne doit pas aller trop mal ; il a fait 2 heures de VTT le lendemain.

Pour nous la journée n'est pas finie. Guillaume passe à la cave de Laure récupérer notre précieux breuvage et je le rejoins chez lui pour tout décharger.


Hé oui, notre cuvée spéciale "Sous le Sol" Rouge AOP Minervois est enfin sortie !!! Au prix de 40 euros le carton de 6.

Merci de me contacter pour les commandes.

lundi 13 septembre 2021

Caussenard 2021

Du 9 au 12 septembre 2019 Millau

Différentes cavités sur le WE + Congrès Caussenard

TPST : 4 heures

Claire, Jean Marie


Jeudi 9 : petite balade sous la falaise à la recherche de la grotte des Faux Monnayeurs. On trouvera d'abord une belle entrée, puis la grotte elle-même. Fort étroite. Comme nous n'avons aucun matériel nous programmons une visite plus tard.



Vendredi 10 : Aven des Tendelles. 

Trouvé par hasard, les coordonnées de la topo ne correspondant pas. Visite jusqu'au fond de la salle concrétionnée :









Samedi 11 : Mise en place des stands (Comed et CDS aude). 




Distribution de plaquettes médicales d'un coté, vente de spéléaudes, que je recommande à ceux qui ne l'ont pas encore, et de  notre cuvée club 2020 "Sous le Sol", appellation "Minervois", franchement indispensable (contactez Sylvain ou moi pour les commandes).


Nous participons également à une rencontre préparatoire pour une expé au Turkménistan avec la responsable d'une agence turkmène dont le fils habite... à Millau. Le projet est dans les clous. Il ne reste qu'a attendre la réouverture du pays.

Dimanche 12 :

Balade au pied des falaises en passant par la Grotte du Hibou



et enfin des Faux Monnayeurs (sommairement équipés). Claire passera assez facilement l'étroiture d'entrée. 

Moi pas. Ne vous gaussez pas, ce n'est pas le ventre qui a bloqué, ni même la poitrine, mais un conflit entre le coude de la paroi et l'inflexibilité du fémur.

mardi 7 septembre 2021

28 Août 2021

Les Mages Villeneuve Minervois

Sylvain, Félix, Jean Marie

TPST : 7 heures


Ca faisait un moment que nous devions visiter ce trou fortement recommandé par notre ami Masdan (voir les commentaires de tous les articles précédents). Il a du bien rire le Daniel.

Sylvain arrive sans trop de mal à retrouver l'entrée du trou. Colmatée artificiellement pour éviter un afflux de sédiment en cas de crue. Claire s'était réservé la possibilité de ne pas venir si le trou ne l'inspirait pas. Ce qui a été le cas.



Descente le long d'un petit conduit étroit et désescalade facile d'un petit puits de quelques mètres. Au bas tout est bouché. Deux petits départs. On commence à creuser le sable au hasard. Sylvain se rappelle qu'il a la topo dans la poche et moi une boussole sur l'appareil photo. On choisit le conduit de droite et les jeux de plage débutent. Sans gamate on tire plus d'un mètre cube de sable. 


Si la vidéo ne s'ouvre pas copier le lien :


Pour se changer les idées, Félix remonte le petit puits et trouve un conduit descendant fort étroit mais qui parait ventilé. "Il y a une partie très étroite que j'ai pu passer, mais avec un seul tir une personne normale (sic) passera sans problème". Là il parle de moi en mettant les formes. On continue à creuser le sable et effectivement, avec l'aide du fer à béton préparé pour travailler au fond, le conduit remonte et semble déboucher sur quelque chose. On fait une pause pour le repas (depuis 2 heures on est toujours à 10 mètres de l'entrée). Sylvain, à son tour remonte faire un tour et s'aperçoit qu'il s'est trompé et que la suite est bien le conduit retrouvé par Félix ! C'est quand même la quatrième fois qu'il vient !!!!

On finit le repas. Sylvain passe par le haut et nous par le passage inférieur enfin débouché. Au bout de quelques mètres : un tube vertical de 3 à 4 mètres de profondeur. Assez étroit mais barré de deux mamelles successives aux mamelons acérés qui réduisent de moitié le diamètre. Je tente, à la descente ça passerait, mais pas à le remontée. Je suis vidé par les 9 heures passés la veille sur le toit de Jean Claude. Je renonce et laisse partir mes deux comparses. Je passerai l'après midi à mettre aux normes le tube en question et les deux infâmes étroitures qui le précédent. Soit sept ou huit aller-retours. Quand je pense que certains font des raisos sur les tubes de Kondalé, doux, sablonneux, agréables à la reptation... Ici le sol n'est que piques, gratons aigus qui déchirent la combi et les gants. Une horreur et ce n'est que les dix premiers mètres. Je ressors vers 17h, un quart d'heure avant l'équipe de pointe. 

La baignoire était vide mais Sylvain n'a pas compris ou était la suite qui nous attendait boyau ouvert...

Pour donner envie d'aller au fond : l'état de la bête à la sortie