Trou du Calel, Sorèze 81
Frédéric, Géromine, Yoan, Jean Marie
TPST : 7 heures
Des petit(e)s jeunes du club local ont eu l'idée de traverser le lac terminal (siphon aval) et ont repris l'ascension d'une cheminée ou personne n'avait mis les pieds depuis une éternité. Ils sont montés sur près de 50 mètres, croisant un vieux spit sur le passage. Mais seuls les minces peuvent passer et attendent le gros de la troupe pour poursuivre l'explo. L'objectif est d'effacer certaines étroitures.
Parcours agréable jusqu'au lac, et croisière non mois agréable :
Ensuite ça se gâte nettement. La section triangulaire de la galerie arrête le canot avant que l'on ait pied. Depuis le rafiot il faut s'étirer vers une main courante, se hisser comme on peut pour ne pas faire chavirer notre rameuse et progresser latéralement. Le tout sans mouiller les kits.
Ça se passe, la main courante donne accès à une plage idyllique. Hélas rapidement, avec le piétinement (on est à 4 sur 2m2) le sable se mêle à la terre pour donner une bouillasse de plus en plus liquide au fur et à mesure de la journée. Je ne me rappelle pas depuis quand je ne m'étais pas mis aussi minable, le fond de l'Aven Yves? la galerie de Verdun ? le Mystère ?
Les photos, on oublie.
Petite grimpette de 7 à 8 mètres par une faille inclinée au dessus de la plage et j'arrive au premier chantier. Perçage d'une roche violine, mollasse, un peu comme il en existe en haut de la Pleine Lune ; j'aurais du me méfier. Aucune poussière ne sort, plutôt une pâte visqueuse. La paille rentre et se coince. Et merde, ça commence bien.
Reperçage en ovalisant le trou et là pas de problème.
3 opérations dans la journée avec une bonne efficacité. C'est peu mais à chaque fois, il faut descendre, se mettre plus ou moins à l'abri sous un becquet, et remonter sur corde possiblement tonchée.
Pour ça on a mis au point une technique qui nous servira dans notre cheminée bérangère.
D'ailleurs aucun bloc n'a endommagé la corde, même située à quelques centimètres du tir ???
Il est temps de rentrer. Surprise, le niveau du lac a nettement monté. Le canot frotte sur les premiers mètres au départ de la vire. Je ne sais pas pourquoi il n'a pas voulu se crever. Comme quoi, quand ça veux !
On est sur qu'il a plu toute la journée. Hé bien non. Le soleil brille encore à notre sortie et aucune flaque ne témoigne d'une averse.
Est ce notre piétinement qui a en partie bouché l'évacuation du lac ?
Réponse prochainement.