Trou de Béranger
JMarie
TPST 7 heures
Le nombre de participants est à la hauteur des espérances concernant ce passage ...
De toute façon il y a du travail pour un et demi et de la place pour un demi.
Je ne compte pas recommencer le bain de boue de la dernière sortie et arrive équipé : gamate en état pour contenir du liquide, entonnoir, chiffon sec, 2 paires de gants (dont une avec 2 mains gauches). Le matériel est déballé et placé en lieu sec. La flaque prestement vidée (à peine une vingtaine de litres). Les pointes génantes ont bien été pétées par le dernier tir. Je peux me caler dans la cheminée remontante.
Mais là ça se gâte : imaginez un morceau d' emmental avec plus de trous que de fromage... parfaitement ronds et remplis de glaise.
Je ne peux pas percer plus de 10 cm sans tomber sur du vide.
Finalement je renonce aux pailles et charge trois forages. Je retourne à la salle terminale pour casser la graine. Les gaz sortent peu à peu. Trés peu. Il faudra au moins 2 heures pour que l'atmosphère soit respirable. J'ai eu le temps de fouiller le moindre recoin de la salle à manger !
Enfin le CO se stabilise autour de 100 ppm. C'est jouable à condition de ne pas rester longtemps.
Une paille pour lever une excroissance. Mais après ce n'est plus possible de le jouer en finesse. Il faut repasser à du plus costaud. Je passe la main dans la cheminée : le conduit est horizontal sur une vingtaine de cm puis redescend ! La paroi n'est donc qu'une cloison !
La concentration est toujours à 80 ppm. Je perce rapidement trois trous et ressors.
Pendant toute la journée le courant d'air a été pratiquement nul malgré une température extérieure élevée (?).
Malgré le scepticisme ambiant je compte bien ne pas laisser ce chantier sans suite.
Petite visite des lieux :